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Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir. Il sera là pour elle, tout le temps qu’il faut.
Amel est un personnage haut en couleur. Elle a du tempérament, de l’ambition pour ses deux filles, une haute estime d’elle-même et forme avec Amor un couple passionné et explosif. Malgré les difficultés financières elle compte bien ne pas quitter les beaux quartiers. Mais la famille est bientôt menacée de perdre son appartement tandis que Mouna, l’aînée des deux filles, se met à avoir d’étranges visions de Charles Martel après avoir appris qu’il avait arrêté les Arabes à Poitiers en 732… Amel n’a plus le choix : elle va devoir se réinventer !
Cinéaste surdoué, Steven Spielberg marque de son empreinte le cinéma depuis plus d’un demi-siècle. Exhumant des archives méconnues, Michaël Prazan met en lumière les éléments autobiographiques dont il a nourri son œuvre foisonnante.
À l’en croire, tout a commencé au début des années 1950 quand son père l’a emmené voir Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. DeMille. Émerveillé par le spectaculaire accident ferroviaire du film, le petit Steven ne s’est pas contenté d’en reproduire d’autres avec son premier train électrique : s’emparant de la caméra Brownie 8 mm paternelle, il s’est amusé aussi à les filmer. "Le frisson coupable que j’ai ressenti à ce moment-là m'a entraîné vers un hobby qui est ensuite devenu ma profession", confia le cinéaste bien des années plus tard. Né à Cincinnati en 1946 dans une famille de confession juive, dont l’explosion au moment du divorce de ses parents l’a longtemps laissé meurtri, Steven Spielberg se fait remarquer dès Duel, son premier film, tourné au départ pour la télévision et sorti en 1972. Malgré un tournage plus qu’épique, la traque du requin tueur des Dents de la mer qu’il orchestre ensuite, en 1975, va faire frémir la planète tout entière. Considéré comme le premier blockbuster de l’histoire du cinéma, le film lance sa carrière et plus rien ne l’arrêtera…
Une œuvre personnelle
Cinéaste surdoué, scénariste et producteur célébré, Steven Spielberg marque de son empreinte le septième art depuis plus d’un demi-siècle. Entre Duel et The Fabelmans (2022), le cinéaste a conquis en une trentaine de longs métrages tout à la fois le public, la critique et ses pairs. Cet enfant gâté du cinéma a déployé son talent dans de multiples genres, du film d’horreur à la fresque historique, du drame intimiste au thriller politique, du film de guerre à la comédie d’aventure. Au travers d’archives méconnues, d’extraits et de making of de ses films ainsi que d’entretiens que le cinéaste a accordés tout au long de sa carrière, Michaël Prazan (La passeuse des Aubrais, 1942) met en lumière les joies et les blessures de jeunesse, les peurs et les rêves qui ont contribué à façonner une œuvre bien plus autobiographique qu’il n’y paraît.
Après une décennie de croissance fulgurante, le bio traverse une crise sans précédent, liée à une massification semblable à celle de l’agriculture intensive. Enquête sur un modèle à bout de souffle.
Longtemps, l’agriculture biologique a surfé sur son excellente image – celle d’exploitations familiales, respectueuses de l’environnement et du bien-être animal, garantes d’une alimentation plus saine – pour séduire des consommateurs rebutés par les excès de l’agro-industrie. Mais après une décennie de croissance fulgurante, qui a vu doubler la consommation mondiale de produits estampillés bio, les ventes s’effondrent. Si l’inflation a poussé les budgets modestes à renoncer à ces denrées vendues jusqu’à 30 % plus cher, la conjoncture économique n’est pas seule responsable : on assiste désormais à une crise de confiance entre consommateurs et producteurs. Pour accompagner sa croissance, le secteur s’est massivement industrialisé, parfois sous la pression des lobbys de l'agrobusiness. Les hypermarchés ont, quant à eux, pris la place des enseignes spécialisées comme principaux distributeurs de produits siglés "AB", achevant de brouiller les cartes quant aux valeurs réellement défendues par les représentants du secteur…
Déconversions
Après Hypermarchés, la chute de l'empire (2022), le journaliste d’investigation Rémi Delescluse s’attaque cette fois à un autre modèle jadis florissant, dont la massification signe le début de la chute. Des serres espagnoles jusqu’aux rayonnages des supermarchés, il débusque dans cette enquête rigoureuse les aberrations, les dérives et les scandales – mais aussi les angles morts de la réglementation européenne, notamment concernant l’usage des "biopesticides" – qui ont contribué à accélérer le désamour des consommateurs. Les petits exploitants, qui avaient jadis embrassé avec enthousiasme une pratique proche de leurs convictions, en sont les premières victimes. Car, écrasés par la concurrence des grandes exploitations bio, aux processus industrialisés directement inspirés de l’élevage conventionnel, ils prennent aujourd’hui massivement le chemin de la "déconversion". D’autres se lancent dans la création de nouveaux labels plus exigeants, qui privilégient le local, le respect de la saisonnalité et offrent des garanties plus strictes en matière de bien-être animal, de revenus des exploitants ou d’usage des pesticides – en bref, fidèles à la philosophie originelle qui a fait l’immense popularité de ce modèle, indissociable de l'avenir de notre planète.