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La jeunesse est une invention sociale récente. Au fil du XXe siècle, elle acquiert de plus en plus de place dans la société.
Pendant les Trente Glorieuses, elle conteste les modèles anciens, s'invente des codes et des noms (des zazous aux rockers en passant par les yé-yé) jusqu'à l'explosion de Mai-68. Dans les années 1970, elle se politise, les rébellions se succèdent. Ensuite, tout s’accélère… Retraçant le fil des mouvements de jeunesse au cours d’une histoire pleine de musique et de révolte, le film compose un puissant tableau de ce qui est à la fois un état personnel transitoire et un groupe social.
Auberge des jeunes
Ayant grandi puis vieilli au fur et à mesure que la société se "jeunifiait", à une époque où la jeunesse passait du rôle de figurante de l’histoire à celui de vedette, Cédric Klapisch et Jacques Royer surfent avec bonheur sur une histoire qui est en partie la leur, tout à la fois amusés et un brin mélancoliques. De même que la jeunesse est une entité plurielle, difficile à cataloguer, voire insaisissable par des adultes qu’elle fascine et agace, leur récit adopte un ton qui lui ressemble : très sérieux quant à la chronologie, mais sans jamais vraiment se prendre au sérieux ! Pour raconter cette histoire impossible, Jacques Royer s’appuie sur des extraits d’archives télé judicieusement choisis ainsi que sur les travaux d’une historienne de la jeunesse, Ludivine Bantigny, auteur en 2007 du livre Le plus bel âge ? (Fayard). Pour épicer cette évocation de quelques interprétations décalées, il fait appel aux jeunes humoristes Norman et Hugo, stars du Web dont les vidéos (Norman fait des vidéos, Hugo tout seul) affichent des millions de vues sur Internet. Entre étude argumentée et délires réjouissants, entre légèreté et souvenirs personnels, le réalisateur de L’auberge espagnole et son complice parviennent ainsi à saisir le caractère kaléidoscopique de cette chose que l’on n’apprend vraiment à apprécier qu’au moment où on la perd.
Vue imprenable sur le monde tel qu’il va depuis la tour de contrôle d’Armando et Maria, huit étages au-dessus du Douro. Armando est l'éternel prolétarien tandis que Maria est la femme de foyer consumériste. Le portrait drôle et profond d’un vieux couple portugais dont l’intimité a su rester poreuse au contemporain.
Sebastian revient dans son village natal pour passer les vacances d'été chez son père. Il retrouve par hasard son meilleur ami d'enfance, Diego, qui se passionne pour la photographie. Les deux garçons deviennent alors inséparables. Mais l'arrivée de Gabriela dans le duo va susciter la jalousie de Diego et révéler que les sentiments qu'il éprouve pour le fascinant Sebastian sont un peu plus que de l'amitié...
Le premier est couvert de pois, tandis que l’autre est parsemé de points. Et ils sont très heureux comme ça. Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises car les aventures de Gros-pois et Petit-point riment avec imagination, observation et expérimentation... Un délice pour les plus petits.
Dès 3 ans
Petits creuseurs des mines d’or burkinabaises ou des mines de mica indiennes, mendiants touaregs dans les rues de Ouagadougou, gamins des décharges en République dominicaine, petites Mexicaines ouvrières agricoles dans les champs de tabac ou de piment aux États-Unis… : à travers ce documentaire éloquent, Hubert Dubois, déjà auteur de L’enfance enchaînée en 1992, reprend son enquête pour mesurer les progrès réalisés, mais aussi alerter sur leur fragilité, en particulier en temps de crise.
La cause des enfants
L’Indien Kailash Satyarthi, fondateur en 1980 d’une ONG qui libère les enfants réduits en esclavage pour les envoyer à l’école, est le fil conducteur de l’enquête, menée dans quatre pays et trois continents. Cet infatigable activiste parvient à mettre face à leurs responsabilités les grandes industries du tapis, de la chaussure de sport, du tabac, du cacao ou de la confection, les obligeant à faire le ménage dans leurs chaînes d’approvisionnement. Comme lui, à travers le monde, des hommes et des femmes fortement engagés pour la cause des enfants poursuivent le combat, parfois au péril de leur vie. Résultat : depuis une quinzaine d’années, le nombre de petits travailleurs a significativement baissé. 215 millions d’enfants restent néanmoins touchés par ce fléau, preuve que la mobilisation ne doit en aucun cas se relâcher.