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Après l’accident de sa mère, Jules est accueilli chez un couple qui vit dans un village apparemment tranquille. Des disparitions mystérieuses vont plonger le garçon dans une atmosphère de violence et de mensonges. Thriller à hauteur d’enfant, Les hautes herbes est une minisérie signée Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos.
Thriller à pas de loup
À travers la comédie, le drame, ou un mélange des deux (J’attends quelqu’un, Le temps de l’aventure…), le cinéma de Jérôme Bonnell s’attache avant tout aux personnages, en explorant délicatement les sentiments qu'ils éprouvent. Avec Les hautes herbes, il s’attaque à un nouveau format, la minisérie, et à son premier thriller. Mais il joue avec les codes du genre en ancrant son histoire dans une campagne baignée par le soleil de l'été et en la racontant sur le mode intimiste, à travers le point de vue d’un enfant, plongé par accident dans la vie en apparence tranquille d’une bourgade rurale. Observateur silencieux, Jules (Antonin Chaussoy) perçoit des tensions chez ces adultes prisonniers de leur colère, de leur jalousie et de leur frustration. Par le biais de ce regard d’enfant, le réalisateur ouvre ainsi les portes d’un conte initiatique où le thriller avance à pas de loup, entre drame passionnel et crise sociale. Portée par une mise en scène précise et un formidable casting − Emmanuelle Devos (Ève), habituée de l’univers du cinéaste, les présences attachantes de Louise Chevillotte et Jonathan Couzinié et des seconds rôles savoureux, de Lazare Gousseau en auteur de BD dépressif à India Hair en garde champêtre peu farouche −, cette minisérie explore avec intensité la faculté de l’enfance à ressentir le monde avant de le comprendre.
Retrouvez un entretien avec le réalisateur Jérôme Bonnell en cliquant ici.
Dans un institut de beauté de Beyrouth, cinq femmes parlent des hommes, de sexe, de maternité...
À Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré et sensuel où plusieurs générations se parlent et se confient. Layale aime Rabih, mais Rabih est marié. Nisrine est musulmane et son mariage prochain pose problème : elle n’est plus vierge. Rima est tourmentée par son attirance pour les femmes et vit au rythme des visites d’une belle cliente aux cheveux longs. Jamale refuse de vieillir. Rose a sacrifié sa vie pour s’occuper de sa sœur âgée…
Aigre-doux
"Le titre du film vient de la pâte épilatoire faite à la manière orientale : un mélange de sucre, de citron et d’eau que l’on fait bouillir jusqu’à ce qu’il devienne du caramel. On étale ce mélange sur du marbre pour qu’il refroidisse un peu. Et l’on en fait une pâte qui sert à épiler. Mais Caramel, c’est aussi l’idée du sucré-salé, de l’aigre-doux, du sucre délicieux qui peut brûler et faire mal. (…) Le salon, c’est un lieu où, même si l’on est regardé dans ce qu’on a de plus intime, on n’est jamais jugé. La femme qui nous épile nous voit toute nue, au sens propre comme au sens figuré…" (Nadine Labaki)