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Pere Portabella filme, avec une caméra flottant d'une pièce à l'autre, la mise en cartons des biens de Federico García Lorca, poète assassiné par les fascistes en 1936 et dont le corps ne fut jamais retrouvé. Bientôt ne restent que le vide et le silence dans cette maison qui fut celle d'un collectionneur.
Un jeune couple annonce son mariage lors d’un dîner entre amis. Les réactions de chacun vont révéler des failles sentimentales jusque-là inexprimées au sein du groupe.
La famille Rizzo habite une petite ville des environs de New York, à la fois pittoresque et endormie. Mais les Rizzo ne correspondent pas à cette image idyllique et, comme dans toutes les familles ou presque, ils tentent de sauver les apparences en cachant leurs petits secrets. Jusqu'au jour où il leur faudra affronter la réalité...
Ciné-Romand est une mise en abîme des précédents films de Françoise Romand. Des spectateurs sont invités à les découvrir lors d'un happening mélangeant fiction et réalité dans le cadre d'un théâtre domestique. Les voyeurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Françoise Romand s'inspire de "L'Arroseur arrosé", reprenant le rôle tenu par son arrière-grand-père de La Ciotat, le gamin facétieux qui pliait le tuyau dans le célèbre film des tous débuts du cinéma. Après avoir filmé le public et les habitants des appartements où s'improvisent des scènes documentaires, Françoise Romand les intégre fictionnellement parmi les extraits de ses films, revisités au montage. Spectateurs, hôtes, anges-guides, acteurs et techniciens, tous deviennent des personnages de cette fiction-documentaire dans le miroir d'Alice réfléchissant une fantaisie espiègle où les rôles s'inversent et se complètent.
Comment une oeuvre apparemment aussi simple a-t-elle pu devenir le plus grand succès du répertoire classique ? Enquête sur le mystère du Boléro composé par Maurice Ravel. On a dit que l’argument du Boléro était une scène de séduction, la danse d’une belle Andalouse cherchant à séduire un toréador. Cet aspect “érotique” a certainement contribué à la notoriété de l’oeuvre. Cela suffit-il à expliquer sa célébrité planétaire ? Quel est le secret de cette universalité et de la fascination que le Boléro exerce sur les cinéastes (Patrice Leconte, Jean Boyer…), les chorégraphes (Maurice Béjart, Odile Duboc…) ou sur des personnalités aussi diverses que les soeurs Labèque, Jean Echenoz ou Kurt Masur ? Comment cette oeuvre qui ne ressemble à aucune autre a-t-elle pu influencer, en même temps qu’elle le préfigure, le courant le plus prolifique de la musique d’aujourd’hui : la musique répétitive ou minimaliste ?
Une marquise confite dans le deuil et un chevalier au coeur brisé s’éprennent l’un de l’autre, à leur grande surprise, mais pas à celle de leurs domestiques. Lisette, tête bien faite et langue pendue de même, et Lubin, soupirant d’icelle, valet sans malice mais non sans charme, complotent pour unir leurs gémissants maîtres respectifs. Il leur faut pour cela déjouer les assiduités d’un Diafoirus au petit pied et d’un Casanova vieillissant… La seconde surprise de l’amour est l’une des comédies les plus émouvantes de Marivaux. Mis en présence l’un de l’autre, la veuve inconsolable et l’amoureux trahi se découvrent, se confient. Surgit la question qui, plus que toutes, a passionné le dramaturge : comment naît l’amour ? Comment une amitié devient-elle ce qu’on appelle “dangereuse” ? La mise en scène de Luc Bondy, créée à Vidy-Lausanne et reprise en tournée (notamment au Festival d’Automne 2007 et aux Amandiers de Nanterre), fonctionne à la perfection. Une version subtile et limpide à la fois, qui fait résonner Marivaux avec une force renouvelée.