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Une sacrée gaffe ! Simon Foster, ministre du gouvernement britannique, a donné une interview et a qualifié d'« imprévisible » une guerre américaine au Moyen-Orient. Il tente de se rattraper mais rien n'y fait et les choses s'aggravent lorsqu'un conseiller en communication particulièrement nerveux et misanthrope s'en mêle. Les camps opposés, pacifistes et bellicistes, des deux côtés de la Manche, sont saisis d'un même vent de panique, fou et absurde. Un premier long-métrage inspiré la propre série initiée par le réalisateur à la BBC,"The Thick of it" qui mettait en scène conseillers et experts... surtout en manipulation de l'opinion. Une satire politique corrosive.
L'économiste ultralibéral Milton Friedman conseillait aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. La journaliste pamphlétaire Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc". Ce film revient sur la nécessité d'y réagir.
Le 12 janvier 1998, le juge chilien Juan Guzman est désigné pour instruire les premières plaintes pénales contre l’ancien dictateur Augusto Pinochet. Au moment du coup d’État de 1973, le magistrat était lui-même un opposant à Salvador Allende. Le film documente autant son cheminement personnel – il vient d’une famille politiquement conservatrice – que les épisodes marquants du régime militaire mené par Pinochet et sa police secrète, la DINA : la Caravane de la Mort (1973), l’opération Colombo (1974) ou l’opération Condor (1976).
Les victimes de la dictature exercée par le général Pinochet jusqu’en 1987 se compteraient par milliers: plus de 3 200 morts et "disparus" et près de 38 000 personnes torturées. Le film fait état de la chronologie judiciaire du général : en 1998, les premières plaintes et l'arrestation alors qu'il est à Londres pour des examens médicaux ; en 2000, la levée de son immunité parlementaire et son inculpation pour la mort de soixante-quinze opposants ; en 2001, le diagnostic de "démence légère" formulé par les médecins ; en 2006, la mort de Pinochet, à l’âge de 91 ans...
Depuis le milieu des années 1980, le chick flick, littéralement “film de poulettes”, est devenu un classique du cinéma américain, au même titre que le western ou le film noir : Quand Harry rencontre Sally, Coup de foudre à Notting Hill, Pretty woman, Le diable s’habille en Prada, Sex and the city… Tous ont fait un carton aux box-offices américain et mondial, avec un schéma et des codes bien rodés. Adaptation moderne du fantasme de Cendrillon, dont les thèmes principaux sont la quête de l’amour et du prince charmant, les chick flicks en disent long sur l’image de la femme et son évolution dans le cinéma américain. Comment s’est-elle transformée, de Scarlett O’Hara à Julia Roberts en passant par Bette Davis ? Trente ans après la révolution féministe, les “films de filles” sont-ils le reflet d’un retour en arrière ? Affranchie de certains tabous, l’héroïne américaine a gagné son indépendance financière. Mais est-elle pour autant libérée ?