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Trois jeunes Algérois discutent en bas d'un immeuble du départ imminent de leur meilleur ami. Chez lui, Djamel fait sa valise sous le regard plein de larmes de sa mère. Il hésite à dire au revoir à ses amis. Les trois jeunes attendent...longtemps.
Après douze ans d'absence, le jeune cinéaste revient auprès de ses parents dans un petit hameau de Haute-Savoie. Quand leur pavillon avait été vendu aux enchères suite à la faillite de son père, il les avait littéralement fuis. Eux sont restés là à vivoter dans des logements de fortune, sans eau courante, avec pour seul bien sauvé de la déroute, un jardin qu’ils cultivent amoureusement. Comment revenir, renouer les liens après tant d'années de relation en pointillé ? L'ART DE LA DISTANCE Délicate partition à quatre temps qui, de l’automne à l’hiver, conte la reconquête d’un amour perdu, Hors saison tire toute sa force et sa qualité d’un dispositif qui travaille avec soin la distance : partant des cadres essentiellement fixes, observant d'abord le trio qu'il forme avec ses parents par les yeux d'un cadreur extérieur, le cinéaste s’empare de la caméra pour renouer directement avec ses parents, s’approcher de plus en plus près. Jusqu’à cet instant fragile où sa main effleure celle de son père. Jusqu’à ce que la caméra caresse le visage de sa mère… Une rare émotion cinématographique qui se conclut par un bain de lumière aveuglant qui absorbe l’image fragile d’un père.
Dans la banlieue de Tel-Aviv, deux solitaires se rencontrent. Il est chauffeur de taxi, elle est professeur de piano. Il a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tous les deux redoutent l’avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s’envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l’avion qui l’emmènera au Canada où son mari doit s’installer. Leur histoire d’amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d’une nouvelle vie ?
Le 17 juillet 1959 disparaissait Billie Holiday, à l’âge de 44 ans. Plus de cinquante ans après sa disparition, sa voix continue de nous bouleverser. Comme le dira son amie Carmen McRae, "chanter fut le seul espace dans lequel elle pouvait exprimer ce qu’elle aurait aimé être tout le temps". Cet espace, Frank Cassenti l'a recréé en studio, où se retrouvent quelques-unes des grandes voix d’aujourd’hui, mais aussi de demain, pour lui rendre hommage. Le film procède comme un long travelling entre le passé et le présent où se décrypte à travers voix, textes et images, la vie d’une chanteuse qui a fasciné des générations. Avec la participation de Patricia Barber, Leena Conquest et Dave Burrel, La Velle, Cécile Mc Lorin et Jacky Terrasson, Sandra N’Kaké, Sarah Quintana, Hal Singer et Archie Shepp, et avec les photographies de Jean-Pierre Leloir.
Un petit village perdu en Ecosse voit débarquer une animatrice d'émission télévisée et son fiancé issu du village, s'ensuit plusieurs scènes burlesques et absurdes, prétextes à la rencontre avec des personnages loufoques. "Contre vents et marées" est un film qui expérimente une narration où chaque personnage joue une version fictive de lui-même. Les scènes ont été écrites et tournées en plusieures étapes sur une année. L'idée était de créer une narration au fur et à mesure et de façon intuitive à partir de ce qui avait été tourné pécédemment. L'intention était de faire en sorte que les spectateurs participent le plus possible au processus de narration. Chaque scène était tournée en continuité et les participants ne devaient ni manifester ni suggérer aucune émotion.