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L'An 2008 met en scène une collection d'archétypes de la mondialisation : le consommateur insouciant, la sociale dumper chinoise, le défricheur amazonien, le voleur de plaques d'égouts, la tuvaluane inondée, le surendetté américain, le trader inconséquent, la veuve écossaise, etc. Tous ces personnages, à la fois dérisoires et emblématiques, vont s'interpeller mutuellement, s'accuser des maux qu'ils subissent et s'excuser pour les dommages qu'ils provoquent.Des bureaux de La City aux usines du Guangdong, des marchés de Lagos aux villas de Beverly Hills, ce chassé-croisé picaresque va peu à peu dessiner la folle escalade de l'économie mondialisée.
En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
A la découverte des démarches philosophiques, poétiques, religieuses et scientifiques qui font du taoïsme "une autre façon de vivre".
Qu'est-ce que le taoïsme : la recherche mystique de la Voie ? Le mouvement dialectique du yin et du yang ? Un penchant vers la nature que célèbrent ensemble calligraphie et peinture chinoise ?
"La Voie du Tao" propose un chemin vers le taoïsme et s'aventure à la rencontre de cette tradition vivante qui est d'abord une philosophie de la vie et un art d'initiés, avec comme viatique, les textes des vieux Maîtres et la peinture de paysage, celle de Shitao notamment. De temple en temple, de montagne sacrée en montagne sacrée, nous allons à la rencontre de Maîtres et d'ermites qui aspirent au Tao, ou quête de l'immortalité, et nous font ressentir de l'intérieur les principales dimensions du taoïsme.
De Pékin au centre de la Chine nous découvrons des pratiques ancestrales qui ont su s'adapter à la modernité. La beauté mystérieuse de l'art chinois, la magie des paysages et des temples, la poésie des aphorismes révèlent la relation harmonieuse de l'homme avec la nature et nous font découvrir la force d'inspiration inégalée que représente le taoïsme pour les Chinois depuis près de 3000 ans.
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.
Livre fondateur de l'islam, le Coran est vénéré par un milliard de fidèles. Recueil de la parole de Dieu, révélée à Mahomet à La Mecque et à Médine entre 610 et 632 de l'ère chrétienne, il compte quelque 6 000 versets et 114 sourates (chapitres). Pour les musulmans, il demeure inchangé depuis quatorze siècles.
Pourtant, des découvertes récentes de manuscrits coraniques, analysés par des scientifiques comme datant des environs de l'an 680 - les plus anciens connus au monde - montrent que le Coran aurait une histoire. Durant le premier siècle de l'islam, et avant que ne s'impose la version canonique du khalife Uthman, le livre aurait connu des versions concurrentes, une organisation différente des sourates, des interprétations variables dues à une écriture, à ses débuts, très rudimentaire.
Scientifiques européens et érudits musulmans s'efforcent aujourd'hui de retracer l'histoire du Coran, en croisant leurs regards et leurs savoirs. De la mosquée de Kairouan en Tunisie à celle des Omeyyades à Damas, en passant par Al-Azhar au Caire, le film invite à un passionnant voyage au cœur des origines du livre et de l'Antiquité tardive. Manuscrits découverts dans des circonstances dignes d'Indiana Jones, chercheur inspiré tout droit sorti d'un album de Tintin, jeune imam à la curiosité rafraîchissante : à travers ce film, le documentariste Bruno Ulmer, lui-même converti à l'islam, montre comment foi et raison peuvent se rejoindre, dans une approche complémentaire et porteuse de dialogue.
En 2000, dans une mine d'argent abandonnée, des étudiants californiens découvrent un jean Levi's datant des années 1880. Mis aux enchères sur eBay, ce jean, vendu à l'origine 0,99 $, atteint 46 532 $ ! Cette histoire incroyable est un précipité de ce que représente le jean : objet de masse tissé de légende, témoin de la naissance du monde industriel, héros du Far West, vêtement planétaire, unisexe et transgénérationnel, icône de la modernité depuis cent cinquante ans. Traversant le marketing balbutiant, l'Internet, l'univers des collectionneurs, les bouleversements politiques jusqu'à la mondialisation, le jean, dont la longévité et la popularité défient le temps, se pose en véritable mystère…
Tom et Gerry forment un couple heureux mais tous n'ont pas cette chance. Autour d'eux, s'accumulent les échecs sentimentaux, les malentendus et les dérivatifs pour tenir le coup. Les saisons passent, les sentiments demeurent, parfois incontrôlés... L'un des sommets du festival de Cannes 2010. Un film drôle et sensible, dur et noir, délicatement baigné des couleurs et lumières saisonnières.
Portrait dansé et tricoté du danseur-chorégraphe Israel Galvàn : il a 34 ans, il est de Séville, il rêvait d'être footballeur, ses parents étaient danseurs de flamenco. Il est devenu un danseur absolu, et un chorégraphe inouï. Israël Galvàn renverse, agrandit, époustoufle, laisse pantelant. Parfois, on le dirait habité par le souffle de Fred Astaire et de Glenn Gould. Ce film convoque sa parole, son corps, ses gestes, ses inspirations, ses complices, ses modèles, ses trouvailles. Disons une randonnée émerveillée dans l'invention d'un alphabet du corps. Un alphabet parfaitement inédit et parfaitement reconnaissable.
Un polar nerveux et euphorisant, porté par la pulsation de la ville et l'énergie de son jeune acteur principal, Paco Boublard, primé à La Rochelle.
Belleville, l'arrière-cour populeuse, chaleureuse et cosmopolite de la capitale, qui jamais ne s'endort. Freddy, petite frappe au sang chaud, y fait ses armes sous les ordres du Polonais Jadzec, spécialisé dans le recel de marchandises illicites et le proxénétisme. Amoureux de Larna, qu'il rêve d'arracher au trottoir, Freddy se retrouve sous la coupe du plus gros parrain chinois du quartier. S'il veut revoir sa belle vivante, il devra exécuter un certain M. Zhu, étrange Zorro chinois débarqué à Paris sans bagages pour y retrouver une jeune compatriote fugueuse. Commence pour Freddy une longue nuit fiévreuse à jouer des poings, des flingues et du couteau dans le sillage d'une cible mouvante et émouvante. Car le souriant M. Zhu est de la trempe à vous changer un homme… et une vie.
Extérieur nuit
Tourné en décors réels sur un rythme frénétique, en partie caméra à l'épaule, le premier long métrage d'Arnaud Malherbe rend un hommage euphorisant au premier de ses personnages : le bouillonnant melting-pot bellevillois, avec ses bars et ses ruelles, ses entrepôts clandestins, ses tapins, ses tripots, et la vitalité de son peuple d'adoption, riche d'une palette infinie d'accents, mais pas toujours de papiers en règle. L'autre grand atout de ce polar en état de grâce, c'est son casting inspiré qui révèle une galerie de très bons acteurs, dont l'éblouissant Paco Boublard.