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Un an après la "révolution de jasmin" et le départ de Ben Ali, où va la Tunisie ? Comment se fait l'apprentissage de la démocratie ? Qui sont les islamistes qui viennent de remporter les élections ? Immersion au coeur d'une société en pleine ébullition. La Tunisie est aujourd'hui devenue le baromètre de tout le monde arabo-musulman. Un an après la chute du régime de Ben Ali, ce film plonge au coeur de cette démocratie naissante : il capte les enthousiasmes, les espoirs, la formidable énergie d'un pays qui découvre la liberté, mais pointe aussi les menaces, les peurs et les combats à venir. Il raconte de l'intérieur, à travers des histoires particulières, les paradoxes de la Tunisie nouvelle. Des témoignages complétés par des interviews exceptionnelles, en particulier un entretien exclusif avec Moncef Marzouki, le nouveau président tunisien.
Carnet de route
Conçu comme un carnet de route, le documentaire nous emmène des sables du désert jusqu'à Tunis en passant par les zones minières du centre du pays, la ville de Sidi Bouzid (où le jeune protestataire Mohamed Bouazizi s'est immolé) ou encore Kasserine, Sousse et Monastir. Dans la ferveur de la campagne pour l'élection de l'Assemblée constituante, Fabrice Gardel et Franck Guérin croisent des personnages étonnants : un ancien policier de Ben Ali ému aux larmes de voter sans bourrer les urnes, de jeunes démocrates qui racontent l'immense "claque" qu'a représenté pour eux le résultat des élections, des défenseurs des droits de l'hommes pris à partis par des salafistes haineux, des sages-femmes parlant de sexualité avec liberté dans des dispensaire de campagne, des écolières qui racontent ce que la démocratie a changé pour elles, des avocats qui s'attaquent à la corruption endémique...
Partout où elle va, la cinéaste nomade pointe sa caméra sur ceux qu'elle rencontre, artistes célèbres ou artisans du quotidien, composant ainsi une oeuvre à son image.
Sont-ce des ballons que j’ai envoyés comme des cartes postales de voyage ou est-ce moi qui voyage de bulle en bulle, de ci de là ?
En avion jusqu’à Berlin, où l’on marche parmi les ours et où Joseph Beuys a sculpté de la matière grasse ; en voiture à Francfort, pour voir pleurer des femmes; à la nage pour converser avec Pierrick Sorin dans son aquarium; en autobus pour une « perm’ à Nantes » vers Jacques Demy; en taxi au Mexique pour trinquer avec des squelettes; en métro à Paris pour rendre visite au chat Guillaume-en-Egypte qui garde l’atelier de Chris Marker; en bateau à Sète pour écouter Pierre Soulages; en parapluie au Portugal pour poser avec Manoël de Oliveira et sa femme. A nous trois, on totalisait 276 ans...
Un polar nerveux et euphorisant, porté par la pulsation de la ville et l'énergie de son jeune acteur principal, Paco Boublard, primé à La Rochelle.
Belleville, l'arrière-cour populeuse, chaleureuse et cosmopolite de la capitale, qui jamais ne s'endort. Freddy, petite frappe au sang chaud, y fait ses armes sous les ordres du Polonais Jadzec, spécialisé dans le recel de marchandises illicites et le proxénétisme. Amoureux de Larna, qu'il rêve d'arracher au trottoir, Freddy se retrouve sous la coupe du plus gros parrain chinois du quartier. S'il veut revoir sa belle vivante, il devra exécuter un certain M. Zhu, étrange Zorro chinois débarqué à Paris sans bagages pour y retrouver une jeune compatriote fugueuse. Commence pour Freddy une longue nuit fiévreuse à jouer des poings, des flingues et du couteau dans le sillage d'une cible mouvante et émouvante. Car le souriant M. Zhu est de la trempe à vous changer un homme… et une vie.
Extérieur nuit
Tourné en décors réels sur un rythme frénétique, en partie caméra à l'épaule, le premier long métrage d'Arnaud Malherbe rend un hommage euphorisant au premier de ses personnages : le bouillonnant melting-pot bellevillois, avec ses bars et ses ruelles, ses entrepôts clandestins, ses tapins, ses tripots, et la vitalité de son peuple d'adoption, riche d'une palette infinie d'accents, mais pas toujours de papiers en règle. L'autre grand atout de ce polar en état de grâce, c'est son casting inspiré qui révèle une galerie de très bons acteurs, dont l'éblouissant Paco Boublard.
Aujourd’hui, nous nous déplaçons de plus en plus vite, de plus en plus loin et de plus en plus nombreux. Cela contribue à accroître la demande mondiale de transport et cette tendance va se poursuivre. Le dessous des cartes cherche à mieux comprendre les facteurs de cette augmentation, liée aux mobilités individuelles mais aussi au commerce de marchandises.
Partout dans le monde, la "Vierge éternelle" est un sujet d'apparitions et de ferveur populaire.
Figure majeure du christianisme, son importance dans la vie spirituelle de nombreux croyants peut étonner lorsqu'on la compare à la place discrète que donne la Bible à la mère de Jésus.
Mais que se cache-t-il derrière son histoire, sa représentation, sa dévotion ? N'y a-t-il que la foi pour expliquer la portée de son image ?
Pour évoquer Marie, personnage historique et légendaire, la réalisatrice parcourt le monde chrétien afin de confronter la réalité quotidienne à la puissance de l'imaginaire et du spirituel. Dans un monastère en Syrie, elle rencontre deux religieuses, Sœur Claire et Sœur Agnès de la Croix, qui mettent en lumière la figure biblique et théologique ; à Bahia au Brésil, elle suit la préparation de la Fête du 15 août ; à Rome, elle interroge l'idéal féminin proposé par l'Église… Auscultant le visible (les fresques de Giotto à Padoue) et rendant grâce à l'invisible, parcourant les déserts bibliques et s'attardant dans les bibliothèques des théologiens, Dominique Gros parvient à saisir l'extraordinaire influence symbolique de la Vierge dans le monde contemporain.
Le Dessous des Cartes se penche sur les représentations de l’altérité et de la différence à travers l’exposition du Musée du Quai Branly "Exhibitions – L’invention du sauvage". Un voyage dans l’espace et le temps, en compagnie de la commissaire Nanette Jacomijn Snoep.
Sebastián, un petit délinquant récemment sorti de prison, veut travailler avec Regueira, un trafiquant de drogue. Constatant que le jeune homme a du cran, Regueira l'engage. Il gagne la confiance de son chef et améliore son apparence. Très vite, Sebastián se trouve au sommet – ou presque. Mais le jeune homme, pourtant malin et impitoyable, ignore qu'il n'est qu'un pion dans un jeu qui le dépasse.
Étude des mœurs centrée sur les fesses, ce film revisite notre histoire et notre iconographie, l’esprit leste et l’œil rivé sous la ceinture. Regard croisé d’un homme et d’une femme, Caroline Pochon et Allan Rothschild, coréalisateurs du film et passionnés d’histoire de l’art, "La face cachée des fesses" traque les représentations de notre arrière-train du musée du Louvre à celui des Beaux-Arts, de la rue aux ateliers de créateurs, pour y lire les fantasmes collectifs qu’elles cristallisent.
Vues par le prisme de l’histoire de l’art, la psychanalyse, la sociologie ou la sémiologie, les fesses révèlent les fondements de notre société, ses tabous, ses désirs et ses rapports de force. Une promenade aussi stimulante qu’émoustillante, riches d’interviews, d’extraits de films, de clips ou de pubs, de chansons coquines et de proverbes culottés.
Les bombes à sous-munitions restent une menace cachée qui tue et mutile les civils bien longtemps après les conflits. Pourtant elles sont été employées régulièrement lors des derniers conflits. A l'occasion du premier anniversaire du Traité qui les interdit, le Dessous des Cartes revient sur ces armes qui prolongent la guerre après la guerre.
Jadis clandestins et ignorés, les artistes chinois ont fini par se hisser au sommet du marché de l'art mondial. Ce film pénètre à l'intérieur de l'avant-garde artistique, mais aussi au coeur de la double identité des créateurs chinois, à la fois protagonistes du marché et proies de notre imaginaire occidental. Parmi les temps forts du film : 50 000 candidats planchent au concours d'entrée des Beaux-Arts de Hangzhou ; l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming s'attaque aux emblèmes de la Joconde et de l'Amérique d'Obama ; le promoteur immobilier Dai Zhikang construit le "Centre Pompidou de Shanghai" pour l'Expo universelle de 2010 ; le Suisse Uli Sigg dévoile sa collection privée dans la campagne de Bâle...Partout, le marché frétille et les artistes se fraient une voie entre deux vieux rêves : productivité et liberté.