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Par ses multiples interprétations par le cinéma contemporain, l’univers d’Edward Hopper est familier au public. Sa figuration inclassable tisse un dialogue entre les apparences et la lumière, les évidences et les énigmes. En s’attachant à la vie personnelle de l’artiste dans le contexte de l’Amérique du XXe siècle, « La Toile blanche d’Edward Hopper » témoigne de l’indépendance farouche d’un peintre, conscient des enjeux de l’art de son temps, hostile à l’enfermement auquel pouvait le conduire un art moderne américain opposant réalisme et abstraction. Le film donne chair à l’artiste, transpose sa poésie réaliste et métaphysique.
Le dessous des cartes s'aventure en forêt et consacre deux émissions à son observation. Dans ce premier numéro, Jean-Christophe Victor évoque l’histoire de la forêt française et nous fait découvrir le patient travail d’inventaire. Suite au succès de l'Atlas junior du Dessous des cartes et du livre de Jean-Christophe Victor Itinéraires géopolitiques en grand format, ces deux ouvrages, coédités par ARTE Éditions et Tallandier, viennent de paraître dans une version compacte et actualisée, à prix réduit. La maquette de l'Atlas junior a été revisitée afin d'être plus accessible au public "jeune ado" auquel le livre est destiné.
Au cœur de l'Amazonie, le géographe François-Michel Le Tourneau, membre du CNRS, part explorer une région hostile, aux confins du Brésil, du Surinam et de la Guyane française, tombée dans l’oubli depuis plus de quarante ans. Ici, près des sources du fleuve Jari, les moyens modernes destinés à recueillir des informations géographiques peinent à percer la couverture nuageuse permanente des monts Tumucumaque. Même les optiques haute définition des satellites ne fournissent que des images déformées par le relief tourmenté.
Mythique Eldorado
Située à la croisée d'anciennes routes de commerce des ethnies amérindiennes, cette région a pourtant fait l’objet de nombre de convoitises pendant trois cents ans. Aux XVIIIe et XIXe siècles, certains y ont cherché le mythique Eldorado décrit par les conquistadors. C'est sur les traces de ces grands explorateurs du passé qu'en août 2011, l’expédition Mapaoni entreprend de marcher, en suivant également le chemin emprunté en 1937, sous le régime nazi, par une expédition naturaliste allemande. Une remontée sur plus de 750 kilomètres du fleuve Jari, affluent méconnu de l'Amazone, jusqu'à la borne marquant la frontière entre les trois pays. L'objectif ? Cartographier la région. Avec vingt hommes et trois pirogues, la mission va tenir un mois en autonomie complète dans cette forêt tropicale réputée inaccessible.
Près de la moitié des 80 millions d’Éthiopiens sont chrétiens. Ils considèrent que l’Église orthodoxe éthiopienne est la plus proche du christianisme des origines.
Dans la province du Tigré, dans le nord du pays, il existe un territoire reculé et dédié à la vie monastique, le Woldeba. Là-bas vivent environ un millier de moines et d’ermites qui mènent, à l’abri des regards et loin du monde profane, une vie d’abstinence, de jeûne et de prière. Pour ces religieux, mourir au Woldeba, c’est accéder directement au paradis.Alors qu'il n’existait aucun document filmé de cette région, François Le Cadre, chercheur au Centre des mondes africains, a pu s'y rendre pour observer les pratiques religieuses des moines et glaner des informations sur un homme très connu en Éthiopie, saint Samuel. Il a fondé au XIVe siècle le plus important monastère de cette "terre des moines". Son enseignement s’est inspiré de celui de saint Antoine, un des pères du désert.
Tom et Gerry forment un couple heureux mais tous n'ont pas cette chance. Autour d'eux, s'accumulent les échecs sentimentaux, les malentendus et les dérivatifs pour tenir le coup. Les saisons passent, les sentiments demeurent, parfois incontrôlés... L'un des sommets du festival de Cannes 2010. Un film drôle et sensible, dur et noir, délicatement baigné des couleurs et lumières saisonnières.
Aujourd'hui, Nathalie veut assister au spectacle de sa fille. Elle veut aussi sentir que son mari l'aime encore, que ses enfants la voient toujours comme leur mère. Cette journée est celle d'une femme qui cherche à se reconstruire. Mais pour cela, elle ne dispose que de quelques heures.
À la tête du régime turc depuis 2002, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défini la démocratie comme "un autobus dont ont descend une fois le terminus atteint". C'est pourtant son gouvernement qui a ouvert le procès des généraux putschistes de 1980. Une nouvelle constitution devrait d'ailleurs remplacer le texte écrit par ces mêmes militaires à la fin de l'année. Garantira-t-elle une véritable démocratie ou renforcera-t-elle les ambitions du Premier ministre ? Au moment où les révolutions arabes se cherchent un futur et où l'Europe traverse une crise, la Turquie se présente comme un modèle conjuguant islam et laïcité, démocratie et croissance. Faut-il s'y fier ? Liberté de la presse en berne
Ce road movie nous entraine de Gaziantep, vitrine du parti de Recep Tayyip Erdogan et symbole du boom économique du pays, à la prestigieuse université ODTU d'Ankara où voisinent des étudiants rebelles, kémalistes et islamistes. Il fait aussi étape près de la frontière, à Kilis, où des réfugiés syriens rêvent d'un futur bâti sur le modèle turc et à Diyarbakir, la capitale du Kurdistan turc, où les discussions s'enflamment sur le combat pour la liberté de la presse. Le pays compte 106 journalistes emprisonnés, dont une majorité de Kurdes.
Sur Istiklal, les Champs-Élysées d'Istanbul, les manifestations se succèdent. Les féministes dénoncent la dégradation des droits des femmes. Les lycéens demandent la libération de plusieurs des leurs et les islamistes manifestent leur soutien aux Palestiniens et aux Syriens.Comme dans chaque numéro de I love democracy, Daniel Leconte prolonge la réflexion en compagnie du ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, de l'historien Ahmet Insel et de la romancière féministe Elif Shafak, analysant avec eux les paradoxes de cette "démocratie turque" qui fait rêver une partie du monde arabe.
Véritable cathédrale sonore, la "Fantastique" de Berlioz n'est pas seulement un chef-d'œuvre de la musique symphonique. C'est aussi un manifeste du romantisme, qui s'interroge sur le rapport entre l'artiste et la société et qui, pour la première fois en musique, comporte une forte dimension autobiographique. En retraçant sa genèse, le réalisateur Michel Follin montre combien elle est le produit de son époque, et qu'elle a aussi contribué à la changer, ouvrant de nouveaux chemins aux compositeurs à venir.
Gallimard est unique car cette maison d'édition créée il y a cent ans par des écrivains est toujours animée par eux. Un curieux mélange de flair littéraire et de rouerie commerciale hérités de son fondateur, Gaston Gallimard, lui permet de rester aujourd'hui non seulement indépendante mais puissante et rentable. L'histoire commence en 1911 quand une poigné de jeunes passionnés (Gaston Gallimard, André Gide, Jacques Rivière...) décident de fonder leur maison d'édition. Dès les débuts, Gallimard et Rivière font preuve d'une grande intuition. Cela ne va pas sans certains faux pas, comme le refus d'éditer le premier roman de Proust, Du côté de chez Swann, paru chez Grasset en 1913. Il faudra alors tous les talents et le charme de Gaston Gallimard pour rattraper l'auteur de La recherche : en 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs obtient le Prix Goncourt et devient le premier succès de la NRF. Céline, Camus, Gary et les autres : une occasion exceptionnelle de découvrir les coulisses de la vie littéraire française du XXe siècle - les colères de Céline réclamant de l'argent et menaçant de "défoncer" la NRF en tracteur, les disputes entre Sartre et Camus, entre Aragon et Paulhan, la lettre adressée à Gallimard par Romain Gary juste avant son suicide... Autant d'échanges qui rendent compte de la foisonnante relation entre les auteurs et leur éditeur.