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Chef du restaurant Manresa à Los Gatos (Californie), David Kinch, pionnier de la haute cuisine respectueuse de la terre, a fait ses classes en France, en Espagne, en Allemagne et au Japon. À quelques pas de son restaurant, d’un côté les puces électroniques de la Silicon Valley, de l’autre les girolles qu’on ramasse le long des sentiers de forêt dans les collines de Santa Cruz. Ici, le vin est produit en biodynamie au cœur des bois de chênes, les ormeaux élevés sous les pontons de Monterey dans les eaux marines les plus pures du monde, et les fabuleux agrumes proviennent du jardin-conservatoire de Gene Lester. Une abondance californienne superbement mise en valeur par David Kinch que l'on suit en cuisine, mais aussi en cueillette et dans le potager de Love Apple Farms, qui fonctionne exclusivement par contrat avec le restaurant.
Son trait de pinceau se résume dans ses célèbres bandes de couleur de 87 millimètres de large, imprimées industriellement sur des textiles, des papiers, des miroirs. Pour sa Monumenta en 2012, le peintre de la troisième dimension prévoit de donner vie à un énorme labyrinthe, légèrement suspendu, flottant dans l’air et dont la beauté et la complexité nous inviteront à entrer et à nous perdre… Pour ARTE, le réalisateur Heinz Peter Schwerfel a pu s’entretenir avec l’artiste et filmer toute la mise en place de cette oeuvre gigantesque. Critique d’art et cinéaste, Heinz Peter Schwerfel réalise depuis 1985 des portraits filmés d’artistes (Georg Baselitz, Rebecca Horn, Alex Katz, Annette Messager...) primés dans de nombreux festivals.
Deux jeunes couples débarquent sur une île d'un archipel suédois. Jocke et Malin viennent de se fiancer, Tom et Stella se sont rencontrés il y a peu. Ce qui s'annonçait comme un week-end de détente amoureuse fait peu à peu place à des tensions profondes à travers lesquelles s'expriment désirs et frustrations.
Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution aussi décisive que la découverte de l'ADN ou le séquençage complet du génome humain. La biologie de synthèse doit permettre à moyen terme à l'homme de se faire démiurge, pour écrire des séquences partielles ou entières d'ADN – et donc créer ainsi artificiellement la vie. Une perspective tellement nouvelle qu'elle suscite des vocations en dehors des laboratoires eux-mêmes. Dans de simples garages ou des hangars, les "biohackers" sont aujourd'hui capables d'assembler des séquences d'ADN synthétiques (via des DNA cassettes ou biobricks disponibles sur Internet). Peut-être donneront-ils vie à de nouvelles cellules, voire à des organismes entiers. Certains experts posent la question sans détour : l'homme va-t-il, pour la première fois, prendre la main sur l'évolution naturelle des espèces ? Et si oui, quelles seront les conséquences pour les écosystèmes les plus fragiles, et l'équilibre des espèces vivantes ?De nombreux acteurs, dont les plus gros laboratoires, investissent en tout cas dans la biologie de synthèse, jusqu'à Bill Gates, qui finance un programme colossal contre la malaria reposant sur elle. C'est cette révolution en marche que ce film souhaite montrer pour la première fois, en partant à la rencontre de ceux qui la portent.
Un peu partout sur la planète, des populations aisées se retranchent dans des résidences sécurisées cernées de hauts grillages ou même de barbelés. De l’autre côté de ces remparts, des ghettos d’un autre genre abritent les plus défavorisés. Au Brésil, Rio de Janeiro offre un exemple manifeste de ce clivage entre deux mondes. La classe moyenne, qui a vu ses revenus décoller, se réfugie dans des condominios – sortes de villages privés gardés par une police armée, et équipés de magasins, de bars, de piscines et de salons de beauté – tandis que les favelas, gangrénées par le trafic de drogue et la guerre des gangs, s’étalent sur les hauteurs. À Toulouse, des dizaines de résidences fermées sont sorties de terre à deux pas du Mirail, un quartier déserté par la police, où la sécurité repose sur une poignée de jeunes de la cité. De son côté, la ville de Bagdad est ceinturée par des kilomètres de murs en béton depuis la décision américaine de séparer les communautés religieuses pour lutter contre le terrorisme.
Fille de l'un des plus mythiques couples du cinéma - Ingrid Bergman et Roberto Rossellini -, mannequin, muse, modèle, actrice couronnée de récompenses, épouse de Martin Scorsese et compagne de David Lynch… On pense tout savoir d'elle. Mais Isabella Rossellini est bien plus que la star glamour qu'on croit connaître. Dans ce portrait intime qu'elle a coréalisé, la réalisatrice de Green porno revient sur sa vie et son œuvre, parle ouvertement des vicissitudes de sa carrière publique, de sa famille, de ses combats et de ses passions - notamment pour la sexualité des insectes. Gero von Boehm a accompagné Isabella Rossellini sur les lieux de son enfance, dans la salle de montage de Jean-Luc Godard - un inconditionnel de Roberto Rossellini -, à New York, où elle retrouve sa fille Elettra, et à Naples, où elle observe la vie amoureuse… des oursins !
Des gens font la queue dans sept files d'attente. La première personne de chaque file devient la dernière de la suivante, formant une gigantesque chaîne humaine. Mais au bout de la queue, le compte à rebours commence… Une illustration métaphorique de la crise grecque sélectionnée aux festivals de Venise et de Rotterdam en 2010, et à Clermont-Ferrand en 2011.
Julio rencontre un vieil écrivain qui cherche un assistant pour dactylographier son dernier roman, mais il n’est pas retenu. Pour donner le change à Blanca, sa maitresse occasionnelle, il décide d'écrire un manuscrit qu'il fait passer auprès d'elle pour celui du romancier. Il s'inspire de son histoire d'amour passionnelle avec Emilia, huit ans plus tôt, lorsqu'ils étaient tous deux étudiants en littérature et que chacun prétendait avoir lu Proust... Où commence la fiction, où s'arrêtent les souvenirs ? Dans ce va-et-vient entre littérature et réalité, les sentiments deviennent aussi complexes et fragiles que l’architecture délicate d’un bonsaï.
Comment expliquer l'augmentation foudroyante des cas d'autisme diagnostiqués ces dernières décennies ? Et si l'environnement jouait un rôle ?
L'autisme est aujourd'hui la maladie qui se développe le plus rapidement dans le monde industrialisé : l'amélioration des diagnostics ne peut expliquer à elle seule que les cas recensés aient augmenté de 600 % en l'espace de vingt ans. La science, qui l'a d'abord attribuée à des causes psychiques, puis génétiques, demeure perplexe devant cette énigme alarmante. Aussi certaines recherches, pour l'instant peu ou pas connues du public, explorent-elles désormais une piste radicalement nouvelle : l'environnement, et en particulier l'alimentation, pourraient jouer un rôle décisif. En effet, 70 % des enfants autistes souffrent aussi de symptômes gastro-intestinaux : le lien entre les microbes intestinaux et les fonctionnalités du cerveau se pose aujourd'hui d'une manière inédite.
Du continent américain à l'Europe du Nord, ce documentaire part à la rencontre des microbiologistes qui s'efforcent de tester la validité de l'hypothèse "bactérienne", et de deux mères qui se battent pour leur enfant autiste. D'origine somalienne, l'une d'elles travaille en étroite collaboration avec les chercheurs qui tentent de comprendre pourquoi la prévalence de l'autisme est particulièrement forte dans sa communauté. L'autre, engagée dans une démarche scientifique expérimentale, reste persuadée que le traitement mis au point pour guérir son fils de ses problèmes gastriques lui a aussi permis d'apprendre à parler et à communiquer avec les siens.
Dans l’esprit de chacun, il y a le général qui a fait l’Histoire : un homme fort dans son exercice du pouvoir et devenu un véritable mythe. Bien des gens pensent que l'individu Charles de Gaulle ne connut jamais de vrais moments de faiblesse. Pourtant, un document filmé prouve le contraire : l’interview que De Gaulle donne à Michel Droit au lendemain de Mai-68 pour s’expliquer sur les événements. Ce jour-là, le président au verbe haut se confie au peuple français dans un moment d’abandon. Il admet que, à plusieurs reprises, il a été tenté par le forfait au cours de sa vie militaire et politique : "J’ai eu la tentation de me retirer." À Dakar en 1940 ; à Londres en 1942 ; à Paris en 1946, lorsqu’il quitte le gouvernement ; en 1954 à la fin du Rassemblement pour la France (RPF) ; et en 1965, lorsqu’il est mis en ballotage et qu'"une vague de tristesse a failli [l]’entraîner au loin".À partir de cet entretien donné au journaliste académicien, ce documentaire retrace ces cinq épisodes de doute de la vie du général de Gaulle. Cinq moments de l’histoire au cours desquels celui que l’on croyait être un colosse montre toute sa fragilité. C’est aussi toujours ces moments-là qu’il choisit pour rebondir, revenir dans l’arène et reprendre la main. Alors, ces tentations relèvent-elles de l’aveu de faiblesse ou d’une stratégie délibérée ?