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Située dans le quartier Coyoacan dans la banlieue de Mexico, la Maison Bleue fut un lieu de naissance et de mort, de plaisirs et de douleurs, de création et de séparation pour la peintre mexicaine Frida Kahlo. Dans les années 1930, pendant que l’Europe se déchire, son époux Diego Rivera et elle y accueillent André Breton, Léon Trotski et son futur assassin Ramon Mercader, ainsi que nombre d’artistes et de révolutionnaires.
En 1956, Romain Gary remporte le Prix Goncourt pour son livre Les racines du ciel. Dix-huit ans plus tard, désireux de redevenir un inconnu que l'on juge avec un regard neuf, il invente l'écrivain Émile Ajar, à qui son petit cousin, Paul Pavlowitch, prête son visage. Gary fabrique de toutes pièces la vie et l'œuvre de cet auteur inexistant… dont le succès est fulgurant.
La vie devant soi obtient le Prix Goncourt 1975 et Ajar devient le chouchou des critiques. Gary est pris à son propre piège. Mais pourquoi s’obstine-t-il au secret ? La réponse à cette question se trouve dans le passé, dans l’enfance de Gary. La clé d’Ajar est à Vilnius, où il est né. Mais pour la trouver, il faut écarter les voiles, les fausses pistes que Gary a disposés lui-même. Véritable œuvre d'art par sa durée (quatre romans publiés en sept ans) et son ampleur (La vie devant soi s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires), l'affaire Ajar constitue une mystification sans précédent dans le milieu littéraire français. Au moyen de films et d'images d'archives – notamment celles de Romain Gary sur les plateaux télés des années 1970 et dans l'intimité de son bureau –, Philippe Kohly évoque les démons de l'écrivain, son enfance compliquée entre une mère trop exigeante et un père absent et en dresse un portrait passionnant. Les témoignages des personnages impliqués dans l'affaire Ajar (dont Paul Pavlowitch) permettent de retracer l'histoire d'un homme qui aura vécu caché derrière de multiples identités.
Christine et Mike mènent une petite vie tranquille dans la banlieue de Londres avec leur fils Sebastian. C'est le début de la soirée. Le couple prépare le dîner, répond au téléphone, ouvre une bouteille de vin. C'est alors qu'on frappe à la porte... Commence alors pour eux un long calvaire.
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.
Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud.
Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida.Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité.
Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud.