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La débâcle - Février 1940. Tandis que la Pologne, dépecée, commence seulement à enterrer ses morts, et que l'Allemagne fourbit ses armes pour la prochaine offensive, à Paris et, dans une moindre mesure, à Londres, on se berce encore d'illusions. Le 10 mai, la Wehrmacht envahit la Hollande, le Luxembourg et la Belgique...
L’histoire de ces trois grandes puissances, entraînées dans le maelström d’un conflit qui s’étendra bientôt à la planète entière, est ici racontée uniquement par le biais de leurs actualités cinématographiques. Celles-ci nous révèlent, en ces heures dramatiques, ce que les populations regardaient et ce que les pouvoirs voulaient faire savoir, ou dissimuler.
Derrière les lignes
C’est au décryptage de cette véritable guerre des images que nous convie le film, dans la lignée de Deux cents jours pour refaire le monde, réalisé pour ARTE par Jean-Christophe Rosé en 2005. On y voit la guerre elle-même, évidemment, avec ses épisodes et ses lignes de front, mais aussi ce qui se passe derrière les lignes, d’où émerge l’esprit du moment. Derrière le sens caché des images se révèlent les vrais enjeux en cours.
En 1956, Romain Gary remporte le Prix Goncourt pour son livre Les racines du ciel. Dix-huit ans plus tard, désireux de redevenir un inconnu que l'on juge avec un regard neuf, il invente l'écrivain Émile Ajar, à qui son petit cousin, Paul Pavlowitch, prête son visage. Gary fabrique de toutes pièces la vie et l'œuvre de cet auteur inexistant… dont le succès est fulgurant.
La vie devant soi obtient le Prix Goncourt 1975 et Ajar devient le chouchou des critiques. Gary est pris à son propre piège. Mais pourquoi s’obstine-t-il au secret ? La réponse à cette question se trouve dans le passé, dans l’enfance de Gary. La clé d’Ajar est à Vilnius, où il est né. Mais pour la trouver, il faut écarter les voiles, les fausses pistes que Gary a disposés lui-même. Véritable œuvre d'art par sa durée (quatre romans publiés en sept ans) et son ampleur (La vie devant soi s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires), l'affaire Ajar constitue une mystification sans précédent dans le milieu littéraire français. Au moyen de films et d'images d'archives – notamment celles de Romain Gary sur les plateaux télés des années 1970 et dans l'intimité de son bureau –, Philippe Kohly évoque les démons de l'écrivain, son enfance compliquée entre une mère trop exigeante et un père absent et en dresse un portrait passionnant. Les témoignages des personnages impliqués dans l'affaire Ajar (dont Paul Pavlowitch) permettent de retracer l'histoire d'un homme qui aura vécu caché derrière de multiples identités.
Christine et Mike mènent une petite vie tranquille dans la banlieue de Londres avec leur fils Sebastian. C'est le début de la soirée. Le couple prépare le dîner, répond au téléphone, ouvre une bouteille de vin. C'est alors qu'on frappe à la porte... Commence alors pour eux un long calvaire.
Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…
15 novembre 1884. À l'initiative de Bismarck, une conférence internationale réunit à Berlin les représentants de toutes les grandes puissances européennes, ainsi que ceux de l'Empire ottoman et des États-Unis. À l'heure où les visées colonisatrices en Afrique s'intensifient, son objectif est d'organiser le partage du bassin du Congo et, plus généralement, d'établir des règles pour la colonisation du centre de l'Afrique. Car si les Européens se sont depuis longtemps installés le long des côtes, le coeur du continent est encore presque totalement terra incognita et attise les convoitises. Pendant plusieurs semaines, des diplomates qui ne connaissent rien à l'Afrique et n'y mettront jamais les pieds vont y tracer des frontières, au nom du libre commerce et de la mission civilisatrice de l'homme blanc...
Le 22 avril 1500, Pedro Álvares Cabral, à la tête d’une flotte portugaise, accoste sur une terre inconnue peuplée d’Indiens : il vient de découvrir le Brésil. La nouvelle parvient à la couronne portugaise et se répand dans tout le royaume. D’innombrables écrits et illustrations prolifèrent, témoignant du regard que portent les Européens sur les indigènes. Au fil des siècles, des expéditions s’organisent alors massivement pour prendre possession de la côte brésilienne, puis de l’intérieur des terres. Comment les Indiens ont-ils vécu ce tournant de leur histoire ?
Ce documentaire retrace le processus implacable de colonisation en s’appuyant sur des textes, souvent inconnus du grand public, des premiers conquérants arrivés au Brésil. On y trouve des descriptions de paysages, des Indiens et de leurs mœurs, et du quotidien au contact des populations locales. Mais alors que les traces de cet épisode restent visibles aujourd’hui encore dans le métissage de la société brésilienne, le réalisateur met l’accent sur l’absence frappante du point de vue des Indiens dans l’histoire officielle. Il donne ainsi la parole à leurs descendants, tout en nous invitant à une réflexion sur notre rapport à l’autre et sur la fragilité de l’oralité face à l’écriture.
Femmes qui s'effeuillent, défilés de mode qui font la part belle aux transparences, séries TV à la féminité affichée, vidéoclips, pub… : assisterait-on au retour du sein dans l'art et la culture ? Symbole de pureté ou d'émancipation, source nourricière ou objet érotique, la représentation que l'on s'en fait a souvent été associée à la place des femmes dans la société. Après des années 1990 assurément androgynes, les seins repointent le bout du téton, entre retour au naturel (écologie et allaitement) et désir de perfection esthétique.Avec son regard plongeant, la réalisatrice Laure Michel ("Nulle part ailleurs", "Déshabillez-nous") propose un voyage culturel, sensuel et poétique dans le sein des seins, en compagnie d'artistes (peintre, photographe, dessinatrice), de spécialistes chevronnés (strip-teaseuse, critique de bande dessinée) et autres fous de nichons.
De la chanteuse Olivia Ruiz ("Au bout de mes tout petits seins") aux animateurs potaches de la cérémonie des Gérard, de Kitten Natividad, l'ex-égérie du cinéaste Russ Meyer, à la députée conservatrice allemande Vera Lengsfeld ("Les dames en décolleté, ce n'est pas une invention de gauche !"), de la lingerie coquine de Chantal Thomass aux seins pointus de Madonna confectionnés par Jean Paul Gaultier, elle s'interroge avec humour et légèreté sur l'une des obsessions les mieux partagées du monde, de celles qui alimentent les fantasmes et nourrissent la création.
Darius Milhaud (1892-1974) est l'auteur d'une œuvre musicale puissante, inspirée par son attachement aux traditions populaires, aux grands mythes grecs, à une spiritualité juive et œcuménique autant que par son ardent combat pour la liberté.
Théoricien de l'écriture "polytonale" et membre du célèbre "groupe des Six" (qui rejetait la musique impressionniste et le wagnérisme), il est l'un des fondateurs de la musique contemporaine.
De la Provence de sa jeunesse à la Californie où il trouva refuge pendant la Seconde Guerre mondiale, le film retourne sur les lieux où il vécut et travailla, et nous convie à une véritable traversée du siècle.À partir des témoignages de Madeleine, son épouse et collaboratrice, mais aussi de son fils Daniel, de ses élèves et de musicologues, Cécile Clairval-Milhaud est partie sur les traces de cette personnalité hors du commun : à Rio de Janeiro, où il fut attaché culturel à l'ambassade de France, à New York et au Mills College où il fut longtemps professeur, sans oublier Israël et Jérusalem, où il se rendit avec son librettiste Armand Lunel pour composer son grand opéra David. Riche en archives rares, ce portrait est ponctué d'interprétations vocales et instrumentales spécialement enregistrées pour le film.