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Au Pays basque, Arnaud Daguin a établi sa maison d’hôtes Hegia dans une superbe bâtisse du XVIIIe siècle. Il pourrait se contenter d’y recevoir ses pensionnaires venus du monde entier, mais il s’engage de tout son être dans la promotion de l’agriculture biologique et de l’alimentation raisonnable. Il entretient le lien avec un réseau d’amis producteurs bio et artisanaux, et soutient aussi le projet Garroa, une initiative municipale organisée autour d’un château du XIIe siècle dont les terres sont consacrées à la production bio. Devant nous, Arnaud Daguin prépare leurs produits et nous révèle tout l’art de vivre d’une région.
Reconnecter la cuisine et le sol, c'est l'ambition de Luke Burgess. En quelques années, ce jeune chef installé à Hobart a réussi à créer, pour son restaurant Garagistes, un réseau de producteurs lui fournissant des ingrédients exceptionnels, des huîtres à coquille lisse de Bruny Island au bœuf wagyu élevé bio dans le nord-ouest de l’île en passant par d’étonnants vins nature produits sur une croupe sablonneuse en bord de mer. Sans oublier d’authentiques truffes noires. Une cuisine symphonique et inspirée qui est comme la traduction en saveurs de l’île toute entière.
Un village chinois près de la rivière Tumen, qui marque la frontière entre la Chine et la Corée du Nord. Dans cette région au climat rigoureux, de nombreux Nord-Coréens tentent de fuir leur pays ou de venir chercher des vivres et des médicaments. Chang-ho, 12 ans, et sa sœur muette Soon-hee se lient d’amitié avec un jeune réfugié nord-coréen, Jeong-jin. Mais les trafics frontaliers et le flot incessant d'émigrés a bientôt raison de la patience des villageois. Tandis qu'un drame survient pour Soon-hee, la fidélité de Chang-ho vis-à-vis de son nouvel ami est mise à l’épreuve…PUISSANCE EXPRESSIVE" La mise en scène minimaliste et cristalline, les cadrages mélancoliques, les images poétiques, le silence glacial, l’absence de musique et l’usage bouleversant du hors-champ imposent avec force une émotion poignante et une puissance expressive extraordinaire. Après Grain in ear (2006) et Desert dream (2007), Zhang Lu revient avec un splendide et bouleversant mélodrame au cœur d’une région oubliée du monde et qui ne cesse d’habiter son œuvre." (Catalogue du Festival Paris Cinéma 2010)
Alma a 26 ans, dont cinq passés au service d’un des gangs les plus violents du Guatemala. Condamnée à mort par ses anciens frères d'armes pour avoir voulu quitter la "Mara", elle a survécu de justesse à leur tentative d'assassinat, mais ne peut plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. Face à la caméra, elle fait le récit de son initiation et des crimes les plus horribles dont elle a été complice pour le compte de sa "clique". Une mise à nue poignante et sans concession d'une criminelle en quête de rédemption.
Tortionnaire et victime
Passages à tabac, rackets, séquestrations, meurtres… : au fil de cet entretien, Alma décrit les atrocités qu'elle a infligées à ses victimes avec un détachement et un sens du détail stupéfiants, parfois insoutenables. Les seuls moments où elle laisse affleurer son émotion sont ceux où elle relate les drames qui ont jalonné sa vie et l’ont entraînée sur la voie de la criminalité. Un récit intense, en face à face, juste complété par quelques coupures de journaux, photos et dessins. Ce film saisissant illustre le quotidien infernal des habitants des quartiers déshérités du Guatemala, entre guerre des gangs et misère sociale.
Petits creuseurs des mines d’or burkinabaises ou des mines de mica indiennes, mendiants touaregs dans les rues de Ouagadougou, gamins des décharges en République dominicaine, petites Mexicaines ouvrières agricoles dans les champs de tabac ou de piment aux États-Unis… : à travers ce documentaire éloquent, Hubert Dubois, déjà auteur de L’enfance enchaînée en 1992, reprend son enquête pour mesurer les progrès réalisés, mais aussi alerter sur leur fragilité, en particulier en temps de crise.
La cause des enfants
L’Indien Kailash Satyarthi, fondateur en 1980 d’une ONG qui libère les enfants réduits en esclavage pour les envoyer à l’école, est le fil conducteur de l’enquête, menée dans quatre pays et trois continents. Cet infatigable activiste parvient à mettre face à leurs responsabilités les grandes industries du tapis, de la chaussure de sport, du tabac, du cacao ou de la confection, les obligeant à faire le ménage dans leurs chaînes d’approvisionnement. Comme lui, à travers le monde, des hommes et des femmes fortement engagés pour la cause des enfants poursuivent le combat, parfois au péril de leur vie. Résultat : depuis une quinzaine d’années, le nombre de petits travailleurs a significativement baissé. 215 millions d’enfants restent néanmoins touchés par ce fléau, preuve que la mobilisation ne doit en aucun cas se relâcher.
En mai 1940, le Premier ministre britannique ne promet rien d'autre aux Anglais que "du sang, de la peine, des larmes et de la sueur". Winston Churchill, personnage haut en couleur, avec son éternel cigare et ses doigts formant le V de la victoire, galvanise littéralement les Londoniens pendant le Blitz, alors que des tonnes de bombes sont larguées sur la capitale. Mais lorsque l'on étudie son action diplomatique, l’homme d’État britannique apparaît pétri de contradictions. Ce documentaire met notamment en exergue son attitude ambiguë à l’égard de la résistance polonaise et du gouvernement en exil de Sikorski. Il ordonnera d'ailleurs, en 1943, de faire silence sur les véritables auteurs du massacre de Katyn pour ne pas indisposer Staline. À mesure que la Seconde Guerre mondiale évolue en faveur des Alliés, il se livre à une véritable partie de poker avec ce dernier, puis avec Roosevelt, pour redessiner la carte de l’Europe. Lors de la conférence de Téhéran, en novembre 1943, puis de Yalta, en février 1945, il s’efforce de jouer ses meilleures cartes. Mais à l’heure de la victoire, il est désavoué par ses propres concitoyens, qui l’avaient adulé. Le travailliste Clement Attlee lui succède au poste de Premier ministre, au cours de la conférence de Potsdam de juillet 1945.
Dans un appartement parisien, Théodore fait la rencontre d'Anna. Ensemble, ils décident d'aller errer la nuit dans les rues de la capitale, et d'entrer par effraction dans le parc des Buttes-Chaumont. Ils y reviendront inlassablement...
En 2005, le Bolchoï n'est plus que le fantôme de sa gloire passée : les façades sont couvertes de taches, les fondations craquent, les murs se lézardent, les ors sont ternis. Pendant six ans, architectes, ingénieurs et ouvriers sont mobilisés pour un gigantesque lifting que les médias russes ont appelé le "chantier du siècle". Ce documentaire exceptionnel fait revivre le Bolchoï de ses origines à nos jours, et montre combien les enjeux de sa restauration sont à la fois architecturaux, artistiques, sentimentaux et patriotiques. Autrefois vitrine de l'Union soviétique et fameux pour son conservatisme, le répertoire du Bolchoï connaît lui aussi un rajeunissement en accueillant des productions contemporaines. Entre mémoire et avenir de la création, le comédien Guillaume Gallienne nous guide dans cette grande histoire qui mêle images en 3D, animation, entretiens et archives.