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En juillet 1035, Guillaume "le Bâtard", fils illégitime du duc de Normandie, succède à son père, décédé lors d'un pèlerinage à Jérusalem. Après une décennie de troubles, le jeune duc parvient à asseoir son autorité et fait de la cour de Normandie l'une des plus puissantes et les plus fastueuses d'Europe. Guillaume accueille de nombreux rois en exil, parmi lesquels Édouard "le Confesseur", prétendant sans descendance au trône d'Angleterre. Lorsque ce dernier revient au pouvoir, il fait de Guillaume son héritier, avant de le désavouer sur son lit de mort au profit de son beau-frère Harold, qui avait pourtant juré fidélité à Guillaume.
Pour récupérer le royaume qui lui était promis, le duc arme une flotte de plusieurs milliers de navires et débarque avec quinze mille hommes sur le sol anglais. Le 14 octobre 1066, les deux armées se font face à Hastings. La bataille qui s'ensuivra fera basculer à jamais le sort du royaume d'Angleterre.
Face sombre
Mêlant récits d'hagiographes de l'époque, scènes de reconstitution spectaculaires - tournées pour certaines sur les lieux des événements qu'elles relatent - et témoignages de spécialistes de l'histoire médiévale de part et d'autre de la Manche, ce documentaire retrace le règne de celui qui déclencha l’une des plus célèbres batailles de l'histoire d'Angleterre. On y dévoile la face sombre de ce guerrier intrépide, fin stratège et politicien, grand bâtisseur qui ordonna l'édification des abbayes aux Hommes et aux Dames de Caen - chefs-d'œuvre de l'art roman - ou de la Tour de Londres, et mari fidèle follement épris de son épouse Mathilde… Il fut aussi un seigneur de guerre impitoyable qui se livra dès la prise de Londres à de nombreux massacres et pillages pour consolider le joug normand sur l'Angleterre. Des exactions qu'il prendra soin d'effacer de la tapisserie de Bayeux, véritable outil de propagande à sa gloire, qui relate en détail sa conquête de l’Angleterre. Fondateur d'une nouvelle dynastie, Guillaume s'éteint à 60 ans après avoir fait de l'Angleterre l'un des royaumes les plus puissants d'Europe, alors qu'il ne parlait pas un mot d'anglais, et sème ainsi les germes de la future Guerre de Cent ans, qui éclatera plus de deux siècles après.
Tout le monde a le droit de migrer. Pourtant, les drames se multiplient pour ceux qui tentent de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Le dessous des cartes s’interroge sur les politiques d’asile et d’immigration de l’Union européenne et sur le rôle de l’agence Frontex, chargée de surveiller et de protéger les frontières extérieures de l’espace européen.
Des photos oubliées, quelques textes recopiés… C’est en retrouvant, dans une vieille valise, les traces fugaces d’un oncle mort en France en 1915 que Don Kent entreprend son voyage à travers l’Europe d’avant-guerre, à la découverte du Monde d’hier merveilleusement décrit par Stefan Zweig. À quoi ressemblait-elle, cette Belle Époque qui s’engouffrait, faussement confiante, dans la modernité, faisant mine d’ignorer les démons qui allaient précipiter sa chute ?
Archives rares, partitions musicales, extraits littéraires ou cinématographiques… : au fil de rencontres et d’étapes, de Vienne à Paris en passant par Saint-Pétersbourg, le réalisateur croise les regards d’intellectuels singuliers pour recomposer ce passé d’il y a tout juste cent ans.
Le roman foisonnant d’une époque dont émerge un continent triomphant, suspendu inconsciemment au bord de l’abîme, et dont les contradictions nourrissent de profondes tensions. Au-delà des débats d’historiens sur les multiples origines du chaos, de l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, le 28 juin 1914, à l’instabilité chronique des Balkans, le film sonde avec acuité l’âme torturée d’une Europe à son apogée, avant l’inexorable déclin.
Un jeune photographe chinois et son assistant proposent à des nomades de les immortaliser. À travers cette démarche, ils nouent des liens particuliers avec chacun de leurs modèles. Présenté à la semaine de la critique à Cannes, "La Lampe au beurre de Yak" vient d'être nommé aux Oscars 2015 dans la catégorie "meilleur court-métrage".