225 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Un an après la "révolution de jasmin" et le départ de Ben Ali, où va la Tunisie ? Comment se fait l'apprentissage de la démocratie ? Qui sont les islamistes qui viennent de remporter les élections ? Immersion au coeur d'une société en pleine ébullition. La Tunisie est aujourd'hui devenue le baromètre de tout le monde arabo-musulman. Un an après la chute du régime de Ben Ali, ce film plonge au coeur de cette démocratie naissante : il capte les enthousiasmes, les espoirs, la formidable énergie d'un pays qui découvre la liberté, mais pointe aussi les menaces, les peurs et les combats à venir. Il raconte de l'intérieur, à travers des histoires particulières, les paradoxes de la Tunisie nouvelle. Des témoignages complétés par des interviews exceptionnelles, en particulier un entretien exclusif avec Moncef Marzouki, le nouveau président tunisien.
Carnet de route
Conçu comme un carnet de route, le documentaire nous emmène des sables du désert jusqu'à Tunis en passant par les zones minières du centre du pays, la ville de Sidi Bouzid (où le jeune protestataire Mohamed Bouazizi s'est immolé) ou encore Kasserine, Sousse et Monastir. Dans la ferveur de la campagne pour l'élection de l'Assemblée constituante, Fabrice Gardel et Franck Guérin croisent des personnages étonnants : un ancien policier de Ben Ali ému aux larmes de voter sans bourrer les urnes, de jeunes démocrates qui racontent l'immense "claque" qu'a représenté pour eux le résultat des élections, des défenseurs des droits de l'hommes pris à partis par des salafistes haineux, des sages-femmes parlant de sexualité avec liberté dans des dispensaire de campagne, des écolières qui racontent ce que la démocratie a changé pour elles, des avocats qui s'attaquent à la corruption endémique...
Partout où elle va, la cinéaste nomade pointe sa caméra sur ceux qu'elle rencontre, artistes célèbres ou artisans du quotidien, composant ainsi une oeuvre à son image.
Sont-ce des ballons que j’ai envoyés comme des cartes postales de voyage ou est-ce moi qui voyage de bulle en bulle, de ci de là ?
En avion jusqu’à Berlin, où l’on marche parmi les ours et où Joseph Beuys a sculpté de la matière grasse ; en voiture à Francfort, pour voir pleurer des femmes; à la nage pour converser avec Pierrick Sorin dans son aquarium; en autobus pour une « perm’ à Nantes » vers Jacques Demy; en taxi au Mexique pour trinquer avec des squelettes; en métro à Paris pour rendre visite au chat Guillaume-en-Egypte qui garde l’atelier de Chris Marker; en bateau à Sète pour écouter Pierre Soulages; en parapluie au Portugal pour poser avec Manoël de Oliveira et sa femme. A nous trois, on totalisait 276 ans...
Aujourd’hui avec la démocratisation et la mondialisation de l’enseignement supérieur, les étudiants sont de plus en plus nombreux et de plus en plus mobiles. Le Dessous des Cartes analyse les nouveaux rapports de force dans le domaine du savoir, et notamment les stratégies des grands acteurs de ce secteur : les étudiants, les établissements d’enseignement supérieur, les États et les entreprises.
Depuis près d’un demi-siècle, Kathryn Bigelow, oscarisée en 2010 pour Démineurs, subvertit les codes du film de genre pour explorer les multiples facettes de la violence masculine. Mêlant interviews de professionnels américains du cinéma et extraits de films, le décryptage d’une œuvre coup de poing.
"Kathryn explore des mondes dominés par les hommes où la violence, le danger physique et la prise de risque sont omniprésents", relève Christopher Kyle, le scénariste de "K19" – Le piège des profondeurs. Depuis son premier court métrage, The Set-Up, en 1978, qu’elle réalise après des études d’art à San Francisco, puis de cinéma à l’université Columbia, Kathryn Bigelow n’a eu de cesse de subvertir, dans le sang, la sueur et l’action, les codes du populaire et commercial cinéma de genre. Du film de vampires Aux frontières de l’aube (1987) au drame historique Detroit (2017), en passant par le polar d’action Point Break (1991), la fable SF Strange Days (1995), le film d’action Zero Dark Thirty (2012) ou le thriller Blue Steel (1990), dans lequel son héroïne flic, interprétée par Jamie Lee Curtis, "trace son chemin au sein d’un bastion emblématique du patriarcat", selon la critique de cinéma Amy Taubin, celle qui a été la première femme à recevoir en 2010 l’Oscar de la meilleure réalisation pour Démineurs a su s’imposer "comme femme à Hollywood, une sphère dominée par les hommes", estime son ami de jeunesse, le réalisateur Michael Oblowitz, avec des films coups de poing qui sont comme autant de miroirs tendus à la brutale société américaine.
Très secrète cinéaste
Parce que "Kathryn Bigelow n’a jamais répondu à nos sollicitations, ni aux lettres, ni aux e-mails, ni aux demandes de son agent", dit Michèle Dominici (Simone Signoret – Figure libre), cette dernière a habilement contourné l’obstacle en sollicitant des professionnels américains du cinéma (critique, scénariste, chef opérateur, monteur, actrice…) qui ont collaboré avec elle au fil de sa carrière. Traquant "les intentions les plus cachées, les convictions les plus profondes" de la secrète cinéaste, née en 1951, qui considère les réalisatrices Ida Lupino et Dorothy Arzner comme ses mentors, un décryptage éclairant de son œuvre nourri d’extraits de ses films et ponctué d’une interview en archive dans laquelle la cinéaste, qui fut brièvement l’épouse de James Cameron, autre géant de Hollywood, livre des éléments clés sur son travail et sa conception du cinéma.