182 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Cette chronique familiale dans une communauté rurale du Nicaragua s’ouvre sur un plan surprenant – un paysage à la beauté si paisible que seule une énorme tête de statue émergeant des eaux suggère la gravité de l’inondation qui l’a dévasté. Dans le quotidien de don Sebastian, de son épouse et de leur cadet (le seul de leurs dix enfants à n’avoir pas quitté le pays), les allées et venues des volailles, le cochon à tuer ou les matchs de football télévisés tissent une temporalité cyclique, hors de l’Histoire. La énième victoire électorale des Sandinistes entendue aux nouvelles semble participer de ce retour du même qui confine à l’absurde. Pourtant, comme l’inondation qui ouvre le film, ce fragment de vie politique dont la radio se fait le faible écho, constitue l’un des rares liens avec l’extérieur.
Tout commence par un long travelling. L’avenue Rivadavia à Buenos Aires, la plus longue du monde paraît-il, pourrait ne livrer que des clichés sur la capitale argentine : cours de tangos et légendaires terrasses de cafés, immeubles élégants, hôtels... Mais en chemin, la flânerie spatiale trébuche sur des trous de mémoire, des retours du refoulé historique...