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En mai 1940, le Premier ministre britannique ne promet rien d'autre aux Anglais que "du sang, de la peine, des larmes et de la sueur". Winston Churchill, personnage haut en couleur, avec son éternel cigare et ses doigts formant le V de la victoire, galvanise littéralement les Londoniens pendant le Blitz, alors que des tonnes de bombes sont larguées sur la capitale. Mais lorsque l'on étudie son action diplomatique, l’homme d’État britannique apparaît pétri de contradictions. Ce documentaire met notamment en exergue son attitude ambiguë à l’égard de la résistance polonaise et du gouvernement en exil de Sikorski. Il ordonnera d'ailleurs, en 1943, de faire silence sur les véritables auteurs du massacre de Katyn pour ne pas indisposer Staline. À mesure que la Seconde Guerre mondiale évolue en faveur des Alliés, il se livre à une véritable partie de poker avec ce dernier, puis avec Roosevelt, pour redessiner la carte de l’Europe. Lors de la conférence de Téhéran, en novembre 1943, puis de Yalta, en février 1945, il s’efforce de jouer ses meilleures cartes. Mais à l’heure de la victoire, il est désavoué par ses propres concitoyens, qui l’avaient adulé. Le travailliste Clement Attlee lui succède au poste de Premier ministre, au cours de la conférence de Potsdam de juillet 1945.
L’histoire de la fin de l’Algérie française commence en Janvier 1960, avec l’affaire des Barricades, suivi par le putsch des généraux, en avril 1961, contre ce qu’ils considéraient comme la trahison du général de Gaulle. Pendant quelques jours, la France vacille mais le putsch est un échec. C’est la fin de l’armée traditionnelle et le début d’une année de désespoir et de violence et la conclusion dramatique de l’exode de 400.000 Français d’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Jean-Michel Meurice et Benjamin Stora retracent cette histoire dramatique. Le jeune militaire de 22 ans envoyé à l’État-major d’Alger au moment des événements, et l’enfant exilé de Constantine, devenu un historien spécialiste de la question algérienne, reviennent dans un film à la première personne, sur leurs souvenirs de ces événements déchirants.
Le jeune prêtre Fabijan arrive dans une petite île croate pour reprendre les rênes de la paroisse. Préoccupé par le taux de natalité médiocre, il met en œuvre un plan pour inverser la tendance : en complicité avec le vendeur du kiosque local, Petar, très religieux, il se met à percer tous les préservatifs vendus par ce dernier. A ce plan s'associe le pharmacien Marin, qui remplace les pilules contraceptives par des vitamines. Très vite, mariages et naissances se multiplient, un phénomène qui amène vite sur l'île une foule de visiteurs étrangers qui n'arrivent pas à concevoir...
Le trait délicat de Isao Takahata mis au service d'un conte traditionnel japonais.
Adapté d’un conte populaire japonais « Le couper de bambou », un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, « la princesse lumineuse », est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
À partir de 11 ans
Jérôme est tombé amoureux d'une jeune femme et essaye à tout prix de la séduire. Jour après jour, il raconte l'évolution des opérations et de cette relation à son ami Patrick qui dispense ses conseils et vit par procuration les aventures de son cadet...
Vingt ans plus tôt, à l’endroit même où s’ébattent des estivants en short, un garçon déprimé tout juste sorti de sa fac de cinéma tournait dans le blizzard un premier film d’une étonnante maturité, d’une déchirante tristesse. S’il éclaire de façon comme toujours passionnante l’œuvre et son auteur, ce nouveau volet de la collection "Un film et son époque", en explorant les rues ensoleillées de Little Odessa, apporte aussi, de l’hiver à l’été, un contrepoint joyeux à la tragédie glacée qui a immortalisé pour toujours ce quartier de Brooklyn. Comme s’ils exorcisaient après coup la tension d’un tournage au budget resserré, effectué lors "du pire hiver qu’ait connu New York depuis longtemps" et mettant en scène tant de violence et de douleur, tous les protagonistes, James Gray en tête, semblent partager une forme d’allégresse rétrospective.
Saynètes avec accents
Celui-ci, tout en évoquant en détail ses influences, ses intentions ou la manière dont son histoire personnelle a inspiré le scénario, émaille le récit de désopilantes saynètes avec accents (germanique pour Maximilian Schell, italien quand il croque ses mésaventures de pied-tendre à la Mostra de Venise). À son mélange d’autodérision et d’assurance répond la fierté des autres protagonistes, Tim Roth et Vanessa Redgave en tête, d’avoir participé à une aventure alors plus qu’hasardeuse, mais tout de suite entrée par la grande porte dans l’histoire du cinéma. Pour peindre l’atmosphère si particulière du quartier, l’acteur évoque ainsi drôlement la "petite vieille dame" féroce qui vint cracher sur ce qu’elle croyait être un cadavre, lors du tournage dans la rue d’une scène d’assassinat. Maximilian Schell, qui ne cessa de grommeler dans l’oreille du cinéaste lors de la première officielle à quel point il détestait le film, et qui vient de s’éteindre le 1er février, ne témoigne pas ici, pas plus qu’Edward Furlong, dont ce fut peut-être le plus beau rôle. Mais Paul Webster, le producteur, ou le chef-opérateur Tom Richmond, apportent sur le même mode guilleret de précieuses indications sur la genèse du film ou le déroulement du tournage. Pétillant d’humour et d’intelligence, ce récit polyphonique, à l’image du cinéaste, son principal narrateur, livre la source de l’émotion si forte transmise par le film, mais la tient constamment à distance.