182 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Aires est le journal d'une errance. Feu, fumée, lumière, matières, paysages et mouvements s'assemblent dans un art sensuel du fragment comme autant de haïkus visuels. Avec ce film, François Daireaux poursuit une écriture documentaire et poétique singulière saturée d'histoires possibles qui se déploient quelque part dans notre imaginaire.
Hongrie, 2012. Des familles entières de la communauté tsigane sont littéralement traquées et assassinées par des milices, la nuit. Mira décide alors de partir vivre au Canada avec sa fille et son jeune fils. En attendant, ils font tout pour ne pas se faire remarquer. Mais où qu'ils aillent, ils se trouvent face à la menace, au danger.
Il existe huit espèces d’ours sur la terre. Toutes ont des problèmes de cohabitation avec l’homme et se trouvent au cœur d’enjeux complexes, qu’ils soient territoriaux, environnementaux, historiques, politiques ou symboliques. Le dessous des cartes dresse une cartographie des ours à l’échelle mondiale, européenne et locale, dans les Pyrénées.
Influencé par le peintre allemand Hans Holbein, Félix Vallotton (1865-1925) regarde les corps en clinicien, tenu par l'obligation de vérité héritée de son éducation protestante. Graveur et illustrateur subversif, dessinateur prolifique, peintre de portraits, de nus, de scènes mythologiques et de paysages, le peintre suisse est multiple.
Fait rare, c’est aussi un homme de plume à qui l'on doit critiques d'art, essais, pièces de théâtre et romans. L'homme comme l'œuvre sont complexes. Pour les comprendre, Juliette Cazanave (auteure du très beau portrait intimiste "Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie") convie le spectateur à un délicat jeu de pistes, nourri d'images d'archives, des œuvres et des écrits de l'artiste.
À travers ses différents styles de l'artiste, deux indices émergent : l'obsession de l'eau et surtout sa distance au monde : "J'aurai été celui qui, de derrière une vitre, voit vivre et ne vit pas", écrit-il alors âgé de 50 ans. Une force mystérieuse qui le tenait hors de la vie mais nourrisait aussi sa créativité débordante. Une créativité qui sut conquérir l'avant-garde parisienne et le monde entier.
"Imaginez toutes les cathédrales de France réunies dans une grande forêt." Au Cambodge, la forêt tropicale a envahi l'ancienne capitale khmère, mais les vestiges des sanctuaires érigés par les souverains successifs, entre le VIIIe siècle et l'abandon d'Angkor en 1431, témoignent de son influence passée. Comment la cité est-elle née et s'est-elle développée jusqu'à devenir la plus grande ville jamais édifiée au XIIIe siècle ? Près de cent cinquante ans après leur découverte, ses ruines émouvantes et spectaculaires commencent tout juste à livrer leurs secrets. Grâce à un laser révolutionnaire, des scientifiques ont réussi à relever les empreintes laissées par les bâtiments disparus, et à reconstituer la topographie des lieux et les vagues d'expansion de la ville. Mais c'est à un archéologue français que l'on doit la résolution d'une énigme tenace : en étudiant le site de Koh Ker, où fut déplacée la capitale au cours d'une parenthèse de vingt ans, Éric Bourdonneau a levé le voile sur le fonctionnement des temples, le sens de leur architecture et de leur statuaire, dominée par des représentations des dieux Shiva et Yama. Monuments funéraires, ces constructions avaient pour vocation de préparer le passage des rois khmers dans l'au-delà. Une théorie que confirment les statues et moulages légués par Louis Delaporte – l'un des premiers explorateurs de la cité cambodgienne – et exhumés de la cave de l'abbaye de Saint-Riquier, dans la baie de Somme, par Pierre Baptiste, conservateur au musée Guimet. De son côté, aiguillé par la découverte d'un tronc d'arbre sacré à Angkor Thom, l'archéologue Jacques Gaucher aurait identifié le centre historique, politique et religieux de l'empire…
Trésors inestimables
Captivant de bout en bout, Angkor redécouvert propose un tour d'horizon des dernières avancées scientifiques en retraçant, non sans suspense, les étapes qui ont conduit les archéologues français à percer les mystères de la cité endormie, dont la beauté fascinante habite le film. Le documentaire met ainsi en évidence le rôle fondamental des dessins et moulages rapportés par Louis Delaporte pour la recherche actuelle. Conservés en France, ces trésors apparaissent d'autant plus inestimables qu'un champignon altère inexorablement le grès des monuments d'Angkor, menaçant, à terme, d'engloutir à jamais les secrets de la civilisation khmère.
En s'appuyant sur quatre magnifiques plans dessinés entre les XVIe et XVIIIe siècles, le Dessous des Cartes étudie le Paris de l'époque de la Renaissance, montrant l’influence du pouvoir monarchique sur l’esthétique de la ville ; puis présente les évolutions urbaines qui ont transformé la capitale jusqu'à la Révolution française.
L’une des conséquences du changement climatique est l’élévation du niveau de la mer. Comment prendre en compte cette nouvelle donne dans les politiques d’aménagement du territoire ? Le dessous des cartes s’interroge sur la question à travers les exemples de la Belgique et des Pays-Bas.
C’est aux alentours de 50 av. JC que pour la première fois apparaît dans le récit de Jules César, « La Guerre des Gaules », la ville de Lutèce. Avec ce premier volet, le Dessous des Cartes retrace, à l’aide de cartes et de reconstitutions en 3D, l'évolution de Paris depuis l’époque gallo-romaine jusqu'au Moyen-âge.
Le 21 novembre 1783 à Paris, un ballon conçu par les frères Montgolfier avec, à son bord, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes, s’élève dans les airs devant une foule de spectateurs médusés. L'un des plus vieux rêves de l'humanité vient de se réaliser : pour la première fois, l'homme peut voler. Pour rééditer l’exploit des pionniers de la conquête de l'air, une équipe d’aérostiers passionnés, menée par un de leurs descendants, Guillaume de Montgolfier, s'est lancé le défi de reconstruire une réplique de leur premier ballon et de le faire voler dans les conditions de l’époque.
Course aux records
Problèmes techniques, demande d'autorisation de vol… : au fil des espoirs et des désillusions de ces aérostiers chevronnés, le documentaire suit la reconstruction du ballon à air chaud original des frères Montgolfier. Un chantier extraordinaire et inédit, dont les étapes nous font revivre les émois et les découvertes technologiques de ces premiers vols en ballon. L'occasion de revenir sur la course aux records et à l'innovation qui a vu alors s'affronter en l'espace de quelques semaines inventeurs et aérostiers. Car dix jours après ce vol parisien, le ballon à hydrogène de Jacques Alexandre Charles, grand rival des Montgolfier, rééditera l’exploit. Et quelques mois plus tard, l'Anglo-Américain John Jeffries et le Français Jean-Pierre Blanchard réaliseront la première traversée de la Manche par les airs.
Où l’on dévoile les fantasmes sexuels, ces mises en scène imaginaires qui hantent chacun de nous, par le biais de l’art et des artistes. À Paris et à Barcelone, Jean-Marc Barr et Sergi Lopez racontent leurs fantasmes, mais évoquent aussi les films qu'ils ont tournés et qui ont fait d'eux des objets de fantasme : Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui, réalisé par Jean-Marc Barr, ou Une liaison pornographique, dans lequel Sergi Lopez tient le premier rôle. Roy Stuart, le maître américain de l’imagerie érotique, ouvre les portes du Studio A, où il a filmé et photographié pendant trente ans d’insolentes beautés qui assouvissent leurs fantasmes dans l’extase. La dessinatrice de BD Nine Antico nous fait revivre en flash-back les destins croisés de la star porno Linda Lovelace, de la pin-up Bettie Page et du créateur de Playboy Hugh Hefner, héros de son album Coney Island baby (2010). La créatrice japonaise Atsuko Kudo, qui habille Rihanna, Beyoncé et Lady Gaga, et dont les défilés de mode, chics et érotiques, font frissonner Londres et New York, nous promène dans l’univers du latex. Le réalisateur Jean-Jacques Annaud nous révèle les coulisses des scènes érotiques du Nom de la rose et de L’amant. L’Allemande Petra Joy, pionnière du porno féministe, nous explique comment elle réinvente le cinéma classé X à travers le fantasme. La romancière américaine Sylvia Day décrit avec humour les scènes les plus crues de sa trilogie Crossfire, traduite dans trente-neuf pays… Des images et des témoignages rares sur l’imaginaire sexuel.