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Ron Howard met en scène le duel sans merci qui opposa deux pilotes de Formule 1 de génie, James Hunt et Niki Lauda.
1970. James Hunt, pilote impulsif, play-boy allergique à la discipline mais diablement rapide, concourt en Formule 3 et rêve d'accéder au graal de la course automobile, la F1. Lorsqu'il ne se met pas en danger mortel sur les circuits, comme le font alors tous ses pairs, il mène une vie d'excès. Un jour, un nouveau concurrent se présente sur la grille de départ. Concentré, d'une sobriété et d’une rigueur extrêmes dans son approche de la course, l'Autrichien Niki Lauda ne laisse rien au hasard. Les deux as du bitume, animaux l'un à sang chaud, l'autre à sang froid, entretiennent un lien ambigu, entre respect, incompréhension et rivalité acharnée, qui culmine le 1er août 1976, sur le circuit allemand du Nürburgring, surnommé "le cimetière", où ils s'affrontent pour le titre de champion du monde en Formule 1. Là, captif dans l'épave de sa voiture en feu après une sortie de route, Niki Lauda passe plus d'une minute à une température de 425 degrés, avant d'être finalement secouru et hospitalisé. L'accident le laisse grand brûlé, défiguré à vie, mais ne l'empêche pas, déjouant tous les pronostics et les conseils de ses médecins, de reprendre le volant en Formule 1, quarante-deux jours seulement après l’accident. Pas question de laisser Hunt lui voler la coupe.
Hunt ou Lauda ? Dans les années 1970, la rivalité qui oppose ces deux champions de la Formule 1, véritables gladiateurs modernes aux tempéraments opposés, déchaîne les passions dans un contexte où, chaque année, des pilotes se tuent au volant. Le réalisateur Ron Howard (Apollo 13, Un homme d'exception) fait de ce monde qui tutoie le danger une parabole de l’enivrement nihiliste des seventies, perpétuellement relancé par la proximité de la mort. À l'image d'une course automobile, il mène son film à tombeau ouvert, avec une intensité dramatique qui scotche le spectateur à son siège, sublimée par l'interprétation brillante de Daniel Brühl et Chris Hemsworth.
À Sarajevo, une procureure dirige différentes enquêtes sur la mort brutale de plusieurs jeunes gens. Venue de Bosnie-Herzégovine, une série autour des relations parents-enfants portée par la charismatique Jasna Duricic (La voix d’Aïda).
Patriarcat et népotisme
Connaissons-nous vraiment nos enfants ? Dans quelle mesure acceptons-nous leurs systèmes de valeurs, différents des nôtres ? Jusqu'à quel point leur faisons-nous confiance, et inversement ? Au travers de la relation qui unit des mères et des pères à leur enfant, cette série venue de Bosnie-Herzégovine confronte des familles à des crises dont l’issue s’avère parfois tragique. Portés par une procureure tenace mais fragile, interprétée par la charismatique Jasna Duricic (La voix d’Aïda), ses six épisodes brossent en filigrane le portrait d’une société patriarcale où la femme demeure contrainte au sacrifice et où les traumatismes de l’effroyable guerre (1992-1995) qui a ravagé le pays après l’éclatement de la Yougoslavie ne sont pas tout à fait guéris. Les cas exposés par les différentes enquêtes illustrent quant à eux la défiance grandissante des citoyens envers des institutions défaillantes, le plus souvent par manque de moyens matériel et humain, mais aussi en raison de la complaisance des élites pour l’entre-soi et les passe-droits.