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2055. Steevyshady, youtubeur hyper botoxé raconte le destin incandescent de son idole, la diva pop Mimi Madamour, du top de sa gloire en 2005 à sa descente aux enfers, précipitée par son histoire d’amour avec l'icône punk Billie Kohler. Pendant un demi-siècle, ces reines du drame ont chanté leur passion et leur rage sous le feu des projecteurs.
2055. Steevyshady, youtubeur hyper botoxé raconte le destin incandescent de son idole, la diva pop Mimi Madamour, du top de sa gloire en 2005 à sa descente aux enfers, précipitée par son histoire d’amour avec l'icône punk Billie Kohler. Pendant un demi-siècle, ces reines du drame ont chanté leur passion et leur rage sous le feu des projecteurs.
Pourquoi filmer un pays dont on est banni ? Réponse dans ce passionnant documentaire sur la genèse de La conspiration du Caire, thriller de Tarik Saleh primé à Cannes en 2022.
En 2016 au Caire, l’équipe du réalisateur Tarik Saleh, né en 1972 à Stockholm d’un père égyptien et d’une mère suédoise, s’apprête à tourner un polar politique dans la grande tradition du genre. Inspiré d’un fait divers réel, Le Caire confidentiel met en scène un policier contaminé par la corruption ambiante, campé par l’acteur libano-suédois Fares Fares. Surveillé par les autorités en raison du sujet traité, le cinéaste est expulsé du Caire la veille du tournage, avec interdiction d’y revenir. Cinq ans plus tard, Tarik Saleh n’a pas désarmé et analyse les failles de l’Égypte actuelle par le prisme d’un récit haletant, construit autour d’une lutte de pouvoir entre les instances religieuses et politiques. Toujours persona non grata dans son pays d'origine, il est contraint de recréer la capitale égyptienne à Istanbul pour y filmer La conspiration du Caire.
L’Égypte interdite
Si Tarik Saleh annonce d’entrée de jeu son amour du cinéma de genre et son désir d’écrire un thriller d’espionnage sur le modèle du Nom de la rose d’Umberto Eco, c’est pourtant du côté de son histoire personnelle qu’il faut chercher les origines de La conspiration du Caire. Le cinéaste s’est en effet inspiré de la vie de son grand-père égyptien, lui-même boursier à l’université Al-Azhar, haut lieu des études islamiques influent dans le monde sunnite. Tarik Saleh, lui, a marché dans les pas de son père en partant étudier à la faculté des beaux-arts d’Alexandrie. Confronté à l’islam radical professé par les Frères musulmans, il est rentré en Suède désillusionné, suivant un parcours qui ressemble à celui de son jeune héros, Adam. Ce vécu infuse son obsession de recréer une Égypte aimée mais interdite, blessure dont témoignent ici ses proches, du chef opérateur Pierre Aïm à son interprète fétiche Fares Fares. Quant à sa productrice Kristina Aberg, elle encourage celui qui fut aussi journaliste et documentariste à poursuivre son œuvre politique. Prix du scénario à Cannes en 2022, La conspiration du Caire n’est jamais sorti en Égypte.
Les réalisateurs nous conduisent sur les rives du Jourdain, à la rencontre de touristes israéliens. Hommes et paysages restent marqués par la politique, la religion et les valeurs sionistes. Weiss et Borenstein interrogent leur propre rapport avec Israël, qu'ils ont quitté il y a dix ans. Une quête subtile, une narration sobre et ludique sous une apparence faussement légère et une manière élégante d'évoquer ces endroits chargés d'histoire et de mythes.