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Depuis près d’un demi-siècle, Kathryn Bigelow, oscarisée en 2010 pour Démineurs, subvertit les codes du film de genre pour explorer les multiples facettes de la violence masculine. Mêlant interviews de professionnels américains du cinéma et extraits de films, le décryptage d’une œuvre coup de poing.
"Kathryn explore des mondes dominés par les hommes où la violence, le danger physique et la prise de risque sont omniprésents", relève Christopher Kyle, le scénariste de "K19" – Le piège des profondeurs. Depuis son premier court métrage, The Set-Up, en 1978, qu’elle réalise après des études d’art à San Francisco, puis de cinéma à l’université Columbia, Kathryn Bigelow n’a eu de cesse de subvertir, dans le sang, la sueur et l’action, les codes du populaire et commercial cinéma de genre. Du film de vampires Aux frontières de l’aube (1987) au drame historique Detroit (2017), en passant par le polar d’action Point Break (1991), la fable SF Strange Days (1995), le film d’action Zero Dark Thirty (2012) ou le thriller Blue Steel (1990), dans lequel son héroïne flic, interprétée par Jamie Lee Curtis, "trace son chemin au sein d’un bastion emblématique du patriarcat", selon la critique de cinéma Amy Taubin, celle qui a été la première femme à recevoir en 2010 l’Oscar de la meilleure réalisation pour Démineurs a su s’imposer "comme femme à Hollywood, une sphère dominée par les hommes", estime son ami de jeunesse, le réalisateur Michael Oblowitz, avec des films coups de poing qui sont comme autant de miroirs tendus à la brutale société américaine.
Très secrète cinéaste
Parce que "Kathryn Bigelow n’a jamais répondu à nos sollicitations, ni aux lettres, ni aux e-mails, ni aux demandes de son agent", dit Michèle Dominici (Simone Signoret – Figure libre), cette dernière a habilement contourné l’obstacle en sollicitant des professionnels américains du cinéma (critique, scénariste, chef opérateur, monteur, actrice…) qui ont collaboré avec elle au fil de sa carrière. Traquant "les intentions les plus cachées, les convictions les plus profondes" de la secrète cinéaste, née en 1951, qui considère les réalisatrices Ida Lupino et Dorothy Arzner comme ses mentors, un décryptage éclairant de son œuvre nourri d’extraits de ses films et ponctué d’une interview en archive dans laquelle la cinéaste, qui fut brièvement l’épouse de James Cameron, autre géant de Hollywood, livre des éléments clés sur son travail et sa conception du cinéma.
En 1841, Hans Stucky, un jeune meunier suisse, arrive à Venise pour tenter sa chance dans la cité des Doges. En quelques années, ce qui n'était qu'une modeste entreprise de minoterie se métamorphose en un empire commercial.
En 1880, son fils Giovanni emploie plus de quarante personnes et s’approvisionne en grain sur les rives de la mer Noire. Il achète des terrains marécageux aux alentours de Venise, les assèche et y fait cultiver du blé. Il lance également la construction d’un imposant moulin industriel – occupé aujourd'hui par l'hôtel Hilton – sur l’île de la Giudecca. La famille Stucky s'intègre à la haute société : le Tout-Venise se presse aux fastueuses réceptions du Palazzo Grassi, que Giovanni vient d'acheter. En 1910, il est assassiné par l'un de ses anciens employés, un anarchiste. Sa disparition marque le début du déclin de la famille. Giancarlo, son fils, malgré une éducation européenne et cosmopolite, n'a pas le même sens des affaires. La participation des Stucky à l'effort de guerre entame la fortune familiale et, une fois la paix revenue, les fascistes – nouveaux hommes forts du pays – se mettent en travers des entreprises du jeune héritier.
Saga
Emiland Guillerme et François Rabaté documentent une passionnante saga entrepreneuriale, dont l'apogée puis la chute résonnent avec les principaux épisodes de l'histoire européenne. Le récit, qui mêle des prises de vues contemporaines et d'exceptionnelles archives privées, ressuscite la vie quotidienne dans la Venise de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Des entretiens avec des historiens éclairent les circonstances économiques et sociales qui ont rendu possible cette incroyable aventure familiale.
Tsanko, un cantonnier d’une cinquantaine d’années, trouve des billets de banque sur la voie ferrée qu’il est chargé d’entretenir. Plutôt que de les garder, l’honnête homme préfère les rendre à l’Etat qui en signe de reconnaissance organise une cérémonie en son honneur et lui offre une montre... qui ne fonctionne pas. Tsanko n’a qu’une envie : récupérer la vieille montre de famille qu’on ne lui a pas rendue. Ses déboires ne font que commencer ! Grand prix du Jury-Atlas d'Or/Arras Film Festival 2016.
Mondialisation qui uniformise, tourisme qui folklorise, État français et espagnol qui oppriment, que reste-t-il de la culture basque ? Le temps d’un été, quatre jeunes traversent le pays à la rencontre de celles et ceux qui résistent et s’expriment à travers leur art. Entre quête identitaire et voyage spirituel, ces adolescents découvrent la force de la langue la plus ancienne d’Europe, affirmation particulière d’un territoire et d’une histoire.
Un ex-détective devenu professeur en criminologie s’installe avec son épouse dans un nouveau quartier, à la recherche d’une vie tranquille. Alors qu’on lui demande de participer à une enquête à propos de disparitions, sa femme fait la connaissance de leurs étranges voisins.
Charlotte rencontre un chien au pelage étrange. Pourra-t-il rester son ami ?
Charlotte a un ami qui n'est pas comme les autres. C'est un chien au pelage bleu et aux yeux verts brillants comme des pierres précieuses. Il vient la voir tous les soirs. Charlotte aimerait le garder mais sa maman s'y oppose. C'est alors qu'elle se perd dans la forêt.
Dès 5 ans