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Primé à Cannes et aux César, un brillant premier film qui dessine avec tendresse une jeunesse rurale au pays du Comté.
Anthony, alias "Totone", 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et à écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais il finit par être rattrapé par la réalité. Après le décès brutal de son père veuf, il se retrouve soudainement responsable de sa petite sœur de 7 ans. Il doit alors trouver un moyen de gagner sa vie. Totone se met en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remportera la médaille d'or du concours agricole et son prix de 30 000 euros. Soutenu par les uns, moqué par les autres, il refuse de baisser les bras, même s'il ne connaît rien à la production de fromage...
Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité...
À une époque déchirée par la guerre, un couple de pauvres bûcherons survit tant bien que mal à proximité d'un bois isolé. Le froid, la faim, la misère et, partout autour d'eux, le conflit qui fait rage, font de leur existence une bataille quotidienne. Un jour, l'épouse se rend dans la forêt afin de préparer des fagots et de tenter de mettre la main sur un peu de nourriture quand elle aperçoit un bébé enveloppé dans un châle, visiblement jeté depuis l'un des nombreux trains qui traversent sans cesse le bois. Cette petite "marchandise" va bouleverser la vie de cette femme, de son mari, et de tous ceux qui vont croiser son destin... Restez jusqu'à la fin : le film est suivi d'un bonus (31 min) sur les dessins préparatoires et l'enregistrement de la musique !
À partir de 10 ans
Claire et Jeanne, jumelles pianistes virtuoses, sont admises dans une prestigieuse université de musique dirigée par l’intraitable professeur Klaus Lenhardt. Elles portent ainsi l’ambition de leur père qui a tout sacrifié pour faire d'elles les meilleures. Mais, une maladie orpheline, fragilise peu à peu leurs mains, et compromet brusquement leur ascension. Refusant de renoncer à leur rêve, elles vont devoir se battre et se réinventer pour devenir, plus que jamais, prodigieuses.
D’après une histoire vraie.
Anne Aghion compose une poignante lettre cinématographique à sa mère, disparue l'année de ses 10 ans, en 1970.
"Tu sais, maman, j'ai longtemps voulu faire un film sur toi, sur moi, sur notre histoire, mais je ne m'y mettais jamais. Et puis un jour, je suis tombée…" Plus de cinquante ans après la mort brutale de sa mère, emportée par la maladie alors qu'elle était âgée de 10 ans, la réalisatrice Anne Aghion entreprend d'explorer l'empreinte que ce traumatisme a laissée en elle. Documentariste reconnue, notamment pour son travail sur le génocide rwandais (Mon voisin, mon tueur, la trilogie des "Gacaca") et globe-trotteuse inlassable, elle a tourné et cheminé du Nicaragua à l'Antarctique. Marcher, filmer : les voyages et les projets se sont enchaînés, aiguillonnés par ce deuil jamais accompli, même si, au Rwanda, elle s'est sentie sombrer face à l'immense souffrance des survivants. Lorsqu'elle se fracture le pied en chutant sur un trottoir parisien, elle n'en continue pas moins de parcourir des kilomètres à travers le monde, insensible à sa propre douleur. Jusqu'à ce que sa blessure l'oblige enfin à s'arrêter, pour effectuer ce retour sur elle-même, et sur cette mère qu'elle a eu si peu le temps de connaître.
Arrêt sur images
Avec ses films et photos de famille, ses propres archives de réalisatrice et les images splendides glanées de ses voyages réguliers, dont ses aquarelles – entre New York et Paris, les villes de sa mère et de son père, où elle a elle-même vécu, le mont Ventoux et la Bretagne, hauts lieux de son enfance auxquels elle est restée fidèle, et l'Inde du Nord-Est, où elle est repartie à la recherche d'elle-même –, Anne Aghion compose pièce à pièce, pas à pas, une méditation tout sauf narcissique sur son histoire et sur le sens d'une vie. Dans cette lettre cinématographique adressée à sa mère, elle évoque aussi l'ombre portée de la Shoah sur sa famille paternelle, et la force de résistance des êtres qu'elle a filmés tout au long de son existence. Un documentaire à la fois profond et doux sur la possibilité de faire la paix en soi-même.