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Agressée sexuellement par son beau-père, Nismet, 16 ans, fugue et fonce droit devant elle. Philippe Faucon restitue avec justesse l'histoire véridique d'une émancipation, portée par un farouche instinct de survie.
Pas à pas
C'est la véritable Nismet, Hrehorchuk de son nom d'épouse, qui a demandé à Philippe Faucon de porter son histoire à l'écran, pour rendre justice à sa mère, broyée par un système judiciaire sourd à sa détresse, après avoir subi la violence d'un mari puis d'un compagnon. Mais l'inspiratrice de cette minisérie, qui a collaboré à l’écriture et joue le rôle de Brigitte, la directrice du foyer, voulait aussi donner aux enfants "de la Ddass" et aux jeunes filles violentées, comme elle le fut dès l'enfance, des raisons de croire en soi-même et en autrui. Face à la jeune Emma Boulanouar, dont le jeu tout en retenue porte ce récit d'apprentissage à la fois âpre et lumineux, Loubna Abidar incarne, elle, le personnage de la mère. Pour restituer sans spectaculaire la brutalité des faits, Philippe Faucon (Fiertés, Fatima) a choisi une forme d'épure. Il retrace pas à pas le chemin accompli par son héroïne, portée par un instinct de survie hors du commun, pour tenir le désespoir en respect et garder le contrôle de son existence. Contée avec la justesse et le souci d'authenticité qui caractérisent le réalisateur, cette histoire d'une émancipation, aux sens propre et figuré, a été couronnée au Festival de la fiction de La Rochelle.
Meilleure série de 52 minutes au Festival de la Rochelle 2024.
Silva traverse le désert à cheval pour retrouver Jake qu’il a connu vingt-cinq ans plus tôt lorsqu’ils étaient tous deux tueurs à gages. Silva souhaite renouer avec son ami d’enfance désormais shérif mais ces retrouvailles ne sont pas sa seule motivation…
Au cœur du chaos politique, elle vit sa propre révolution, naviguant entre amour et identité, prise dans la tourmente des événements qui s’intensifient et des pertes qui la mettent à l’épreuve.
Le premier film, sanglant et déjanté, de Quentin Tarantino, qui annonce toutes ses oeuvres à venir.
Joe Cabot embauche six truands affublés de surnoms de couleur pour commettre un braquage. Mais le coup échoue suite à un guet-apens de la police. L’un des braqueurs, Mr. Orange, est grièvement blessé, tandis que deux autres ont péri dans l’attaque. Mr. White emmène l’éclopé à l’entrepôt où ils doivent se partager le butin. Bientôt rejoints par Mr. Pink, qui a réussi à emporter des diamants, les survivants s’interrogent : qui a prévenu la police ? L’un d’eux les a-t-il trahis ? Pourquoi Mr. Blonde a-t-il ouvert le feu comme un fou ?
Polar réinventé
Dès le début, le style Tarantino est à l’œuvre. Pour préparer leur casse, les gangsters dissertent de longues minutes sur "Like a Virgin" de Madonna et s’écharpent sur le fait de donner ou non un pourboire à la serveuse. Loin des clichés du polar, le cinéaste américain réinvente le genre avec ses propres références. Dialogues ciselés, culture populaire omniprésente, acteurs charismatiques, tout y est. Tarantino affirme aussi déjà son appétence à filmer la violence extrême, qui jalonnera chacun de ses films, avec la fameuse scène de l’oreille, accompagnée par la magnifique bande-son de la radio fictive très seventies K-Billy. Dans ce premier long métrage déjanté, le réalisateur fait du huis clos son décor principal avant de le dynamiter à coups de flash-back qui déroutent le spectateur, parfois en avance sur les personnages, parfois pris à contre-pied. Dans la peau de ces truands que l’on n’arrive pas à détester, Tim Roth, parfait dans sa lente agonie, et Harvey Keitel, en vieux malfrat qui se découvre une conscience, se distinguent. Brillant, drôle et percutant, Reservoir Dogs, une révélation à sa sortie, se regarde avec toujours autant de bonheur.
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Le film est interdit au - de 16 ans