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À l'épreuve du monde réel, quel bilan tirer de cette utopie communautaire ?
Situé en Ombrie, le domaine de la Piaggia ressemble à n'importe quelle autre propriété agricole de la région. Pourtant, ce n'est pas de l'italien qui résonne dans ses champs, mais de l'allemand. En 1982, un groupe d'intellectuels de gauche quitte la RFA et s'installe dans les collines ombriennes. Ils y fondent une société autogérée et anticapitaliste, et baptisent cette expérience sociale "Utopiagga". Le projet se heurte cependant à plusieurs problèmes d'ordre pratique, financier et relationnel, et beaucoup de ses habitants abandonnent progressivement le domaine. Bien que moins active que jadis, la communauté existe aujourd'hui encore ; certains enfants des "piaggistes", attachés au lieu et à son esprit, y retournent régulièrement. Quel bilan tirer de cette entreprise ? Quels projets ont été réalisés, quelles ambitions déçues ? Et quel avenir pour cette communauté ?
"Ce soir, on veut simplement retracer dix-sept ou dix-huit ans de carrière avec des chansons que vous connaissez, rien de plus !", lance le chanteur Ryan Tedder à la foule conquise. Le jeune festival allemand Superbloom, qui convertit chaque année depuis 2022 le stade olympique de Munich en écrin de la pop et du rock, accueille les Américains de One Republic pour une heure de titres entonnés par leurs fans, pas le moins du monde découragés par la pluie torrentielle qui s'est abattue sur eux dès les premières notes du concert. On se réchauffe au son de "I Ain't Worried", "Apologize" et ses cordes iconiques, ou de "Counting Stars", parmi la myriade de chansons (dont des reprises de Maroon 5, Jesse McCartney et Beyonce) qui ont contribués à l'essor du groupe, devenu une véritable machine à tubes.
Filmé le 8 septembre 2024 au Superbloom Festival de Munich, Allemagne.
Après l’accident de sa mère, Jules est accueilli chez un couple qui vit dans un village apparemment tranquille. Des disparitions mystérieuses vont plonger le garçon dans une atmosphère de violence et de mensonges. Thriller à hauteur d’enfant, Les hautes herbes est une minisérie signée Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos.
Thriller à pas de loup
À travers la comédie, le drame, ou un mélange des deux (J’attends quelqu’un, Le temps de l’aventure…), le cinéma de Jérôme Bonnell s’attache avant tout aux personnages, en explorant délicatement les sentiments qu'ils éprouvent. Avec Les hautes herbes, il s’attaque à un nouveau format, la minisérie, et à son premier thriller. Mais il joue avec les codes du genre en ancrant son histoire dans une campagne baignée par le soleil de l'été et en la racontant sur le mode intimiste, à travers le point de vue d’un enfant, plongé par accident dans la vie en apparence tranquille d’une bourgade rurale. Observateur silencieux, Jules (Antonin Chaussoy) perçoit des tensions chez ces adultes prisonniers de leur colère, de leur jalousie et de leur frustration. Par le biais de ce regard d’enfant, le réalisateur ouvre ainsi les portes d’un conte initiatique où le thriller avance à pas de loup, entre drame passionnel et crise sociale. Portée par une mise en scène précise et un formidable casting − Emmanuelle Devos (Ève), habituée de l’univers du cinéaste, les présences attachantes de Louise Chevillotte et Jonathan Couzinié et des seconds rôles savoureux, de Lazare Gousseau en auteur de BD dépressif à India Hair en garde champêtre peu farouche −, cette minisérie explore avec intensité la faculté de l’enfance à ressentir le monde avant de le comprendre.
Retrouvez un entretien avec le réalisateur Jérôme Bonnell en cliquant ici.