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Pierre Vidal travaille comme fondé de pouvoir dans une succursale parisienne de la 20th Century Bank. Quand il n’exécute pas ses tâches avec zèle, il épie sa compagne Janet, coiffeuse dans le salon d’en face. Cette dernière, lasse de leur relation monotone, lui a annoncé qu’elle allait le quitter. Mais lorsque le directeur de la banque lui demande de le remplacer pour les vacances, Pierre se met à craindre un hold-up et multiplie les gaffes, ce qui ne le rend pas plus séduisant. Jusqu’au jour où de vrais malfaiteurs font intrusion pour voler des documents appartenant à un gros client, qui vient d’acquérir illégalement une société de production de spectacles…
Course à l’échalote (argot) : "course-poursuite effrénée dans laquelle les participants se tiennent par la peau des fesses". Le ton est donné : un an après La moutarde me monte au nez, le trio Richard-Birkin-Zidi revient avec une nouvelle comédie dont le scénario sert surtout de prétexte à une avalanche de situations burlesques. Les gags fusent et Pierre Richard s’en donne à cœur joie en employé de banque tellement inféodé à sa mission qu’il enchaîne les folies, retrouvant son pouvoir de séduction auprès d’une Jane Birkin en manque d'aventures. Et voilà le duo embarqué dans un imbroglio impliquant un homme d’affaires véreux, une troupe de comédiens travestis et un commissaire qui se croit fin limier (impeccable Michel Aumont). Une fois lancée, la course ne s’arrêtera plus, entraînée par les mélodies de Vladimir Cosma.
Version restaurée (2024)
Profitez de 2 films pour 1 crédit seulement et découvrez « Ponyo sur la falaise » et « Les souvenirs de Marnie », deux grands films des Studios Ghibli pour tous les âges, dont les aventures se passent près de la mer.
Ponyo sur la falaise
Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau. Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle.
À partir de 4 ans
Les souvenirs de Manie
Adolescente solitaire, Anna a perdu ses parents très jeune, et vit en ville avec ses parents adoptifs. Lorsque son asthme s’aggrave, sa mère adoptive l’envoie chez des parents, les Oiwa, qui vivent près de la mer dans un petit village au nord d’Hokkaïdo. Pour Anna, c’est le début d’un été d’aventures qui commence par sa découverte d’une grande demeure construite au coeur des marais, non loin du village. Même si elle semble avoir quelque chose de familier pour elle, La Maison des Marais, comme l’appellent les villageois, est inhabitée depuis bien longtemps. Et c’est là-bas qu’elle va faire la rencontre d’une étrange et mystérieuse fille : Marnie…
À partir de 11 ans
À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo, sans nouvelles de ses parents et sans ressources pour commencer une nouvelle vie. Il fait la rencontre de Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle.
Analysant avec rigueur plus de 175 extraits de films, la réalisatrice Nina Menkes montre qu'un sexisme systémique guide la représentation des femmes au cinéma. Le septième art, "langage commun de la culture du viol" ?
De Metropolis à Eyes Wide Shut en passant par The Breakfast Club, Il était une fois à Hollywood¸ After Hours de Scorsese ou même Titane, de Julia Ducournau, Nina Menkes analyse plus de 175 extraits de films sur une période allant de 1896 à 2020 en focalisant son attention sur les plans de femmes dans le cinéma de Hollywood (soit 80 % des contenus de "divertissement" diffusés à travers le monde) et d'ailleurs. L'essayiste et réalisatrice déconstruit chaque scène à partir d'éléments invariables : la relation sujet/objet, le cadrage, les mouvements de caméra et l'éclairage, soit les quatre paramètres qui permettent d'établir la "position narrative d'un personnage". Elle fait ainsi apparaître une structure sexiste systémique dans l'ensemble de ces prises de vues, parfois même en décalage total avec le rôle attribué à l'actrice.
Ça crève les yeux
Hommes et femmes sont filmés différemment. De ce constat implacable et rigoureusement étayé, Nina Menkes met en évidence la réification des protagonistes féminines dans le cinéma, message plus ou moins conscient qui aboutit selon elle à un "langage commun de la culture du viol". Car dans l'immense majorité des cas exposés, les femmes sont montrées à l'écran comme objet du regard, souvent silencieuses, décorrélées de leur environnement, fragmentées à l'image (poitrine, fesses...) et réduites à une simple fonction sexuelle. Le ralenti, par exemple, est utilisé pour les filmer en tant que corps sur lesquels le regard s'attarde, tandis qu'au masculin on n'y recourt que pour des scènes d'action. Désormais confronté à la critique féministe, le milieu du cinéma ne semble pas prêt à se réformer en profondeur. Fondée aussi sur l'une de ses conférences ("Sexe et pouvoir : le langage visuel du cinéma") et sur les témoignages d'actrices et d'essayistes, à l'instar de Laura Mulvey (qui a défini en 1975 le "male gaze", le "regard masculin"), la démonstration de Nina Menkes crève littéralement les yeux (et l'écran). La réalisatrice revient également sur sa propre expérience de spectatrice soumise à son corps défendant au diktat du male gaze pour nous interroger avec acuité : comment réinventer la représentation des femmes ?