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Dans les profondeurs des mers et des océans, les épaves, qu'elles soient des vestiges de batailles navales et de tragédies maritimes ou simplement des bouées et des branches dérivantes, sont autant de surfaces que la vie sous-marine, peu à peu, se réapproprie. Au fil du temps, les plantes aquatiques recouvrent les parois rugueuses de ces cathédrales immergées, tandis que des animaux y trouvent refuge en s' y agrippant. Dans un cycle naturel, poissons, reptiles et mammifères marins viennent alors enrichir une biodiversité déjà foisonnante. Au sommet de la chaîne alimentaire, les prédateurs font la loi. Des premières bactéries à la naissance de jardins luxuriants, les fonds sous-marins sont les témoins silencieux de la douce colonisation des épaves. À travers une somptueuse odyssée dans les eaux de la Méditerranée et de la mer Rouge, une plongée dans un monde englouti, oasis pour de nombreuses espèces : anémones, requins, balistes, rascasses, tortues ou encore hippocampes, dont ce film montre la spectaculaire naissance des petits.
Au travers de ce personnage qui est allé jusqu’à orchestrer son faux décès, la minisérie Stonehouse offre une satire féroce du monde politique britannique. Une comédie loufoque qui retrace le parcours d’un menteur pathologique interprété par Matthew Macfadyen (Succession).
Épisode 1
Fin des années 1960, en Angleterre. Fils de syndicalistes, au service de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, le député quadragénaire John Stonehouse cumule les atouts aux yeux du Premier ministre travailliste Harold Wilson, qui souhaite rajeunir ses troupes. Voilà John promu ministre de l’Aviation. Mais piégé par une interprète lors d’un voyage en Tchécoslovaquie, il devient espion pour l’ennemi communiste... sans éprouver la moindre culpabilité. Au contraire : les billets pleuvent et John mène la grande vie.
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Célébrée au Mexique, sa terre d’exil, cette artiste pionnière est aujourd’hui redécouverte en Europe.
Ses toiles d’un onirisme puissant sont traversées de fées, de créatures et d’animaux tout droit sortis d’une mythologie personnelle esquissée dès l’enfance. Fille d’un riche industriel du textile et d’une Irlandaise – laquelle l’initie aux contes de son pays –, Leonora Carrington grandit en Angleterre auprès de trois frères qui la tiennent à distance, dans un vaste et sombre manoir stimulant pour son imaginaire. Soumise à la froideur d’une gouvernante française, l’indocile solitaire s’invente déjà des mondes entre le rêve et la réalité, dont elle se plaît à effacer les frontières. S’inscrivant aux Beaux-Arts à Londres, la créative Leonora se découvre bientôt des affinités avec le surréalisme qui l’entraîne à Paris dans l’effervescence des années 1930 auprès, entre autres, d’André Breton et de Pablo Picasso. Amante passionnée de Max Ernst, de vingt-six ans son aîné, la jeune égérie fantasque d’une bohème avant-gardiste toujours dominée par les hommes s’installe avec lui à Saint-Martin-d'Ardèche, jusqu’à l’arrestation du peintre allemand en 1939, qui la dévaste. Son internement forcé dans un asile en Espagne, commandité par son père, achève de la plonger dans les ténèbres, avant son exil aux États-Unis puis au Mexique, qui deviendra sa terre d’adoption. Mariée au photographe hongrois Emérico Weisz, père de ses deux fils, Leonora Carrington y poursuivra, dans un atelier de poche, la production foisonnante d’une œuvre picturale, mais aussi littéraire, d’une intensité empreinte de poésie.
Figure majeure
Oubliée en Europe et en Angleterre où elle ne retournera jamais malgré la nostalgie qui l’habitait, cette pionnière, célébrée au Mexique et exposée dans de grands musées américains, commence à peine à être redécouverte en Europe. Entrelaçant des peintures animées, une visite guidée dans le labyrinthe de ses tableaux, des archives et des extraits de ses textes, ce portrait sensible explore la vie et l'œuvre de cette artiste extravagante, figure majeure du surréalisme. Avec les émouvants témoignages de ses enfants, ainsi que de compagnons de route, et les éclairages d’historiens de l’art, ce documentaire rend hommage à son audace et à sa viscérale liberté en préservant le mystère d'une femme dont le "seul pays, comme pointe avec justesse son fils Gabriel, était l’art".
Une série documentaire qui s'appuie sur de riches témoignages de victimes, de repentis et d’enquêteurs recueillis sur quatre continents.
Épisode 1
Six morts dans un temple sikh du Wisconsin en 2012, 9 morts dans une église noire de Charleston en 2015, 23 morts dans la communauté mexicaine d’El Paso en 2019, 10 Afro-Américains tués à Buffalo en mai 2022… Le retour du terrorisme en Occident, depuis trois décennies, est aussi celui du suprémacisme blanc. Hors des États-Unis, l’auteur des attentats d'Oslo et d'Utoya en 2011 (77 morts) ou celui de Christchurch en 2019 (51 morts) revendiquent leurs crimes à travers des manifestes qui font d’eux de véritables modèles pour leurs imitateurs. Le profil des assaillants est souvent le même : de jeunes hommes blancs, solitaires mais radicalisés en ligne avec des idéologies complotistes et racistes – comme la théorie du "grand remplacement" –, qui font des minorités les boucs émissaires de leur haine. La face émergée, et terriblement dangereuse, d’une nébuleuse d’extrême droite qui, avec l’essor des messageries cryptées et de réseaux sociaux trop peu régulés, se soude autour d’une idéologie commune désormais sans frontières…
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Berlin, un immeuble vieillot de Prenzlauer Berg. Katrin passe les longues et chaudes soirées d’été chez son amie Nike, et elles profitent ensemble de son balcon. La blonde Nike s'occupe de personnes âgées au regard perdu, comme Oskar et Helene, dont ses visites rompent l’isolement. Décoratrice au chômage et divorcée, la brune Katrin, elle, se soumet à d’éprouvants entretiens d’embauche et tente d’élever son fils, Max, préado amoureux. Inséparables, l’une et l’autre rêvent sous la voûte céleste, et notamment aux hommes. Comme elles, ceux qui les entourent sont aussi en quête de tendresse pour combler une invisible solitude. Mais quand Ronald, chauffeur routier, débarque dans la vie de Nike, leur amitié vacille.
Petits bonheurs et grands chagrins
À travers le portrait croisé de deux femmes dans le Berlin postréunification, Andreas Dresen excelle à capter les rituels et les riens du quotidien, les petits bonheurs et les grands chagrins. Du balcon, refuge estival de ses attachantes héroïnes en même temps que point de vue sur le monde et ses âmes en peine, le réalisateur observe, avec une mélancolie teintée d’humour, la fuite du temps et des saisons, pointant sans appuyer l’absurdité et parfois la cruauté de la vie urbaine. Chronique douce-amère d’une sororité, son film porte un regard plein de tendresse sur ces vaillantes trentenaires qui se débattent jusqu’à l’épuisement pour s’en sortir. S'il doit beaucoup au naturel de son duo d’actrices solaires, Nadja Uhl et Inka Friedrich, ce manifeste féministe plein de charme est aussi un délicat traité d’humanité, peuplé de silhouettes croquées avec justesse, de l’enfance à la vieillesse.
Devant l’incompréhension que suscite son projet, elle se rebelle et engage un pénible combat pour reconquérir son droit à disposer de son corps.
Comme chaque été, Maria passe ses vacances au camping avec les camarades du foyer où elle vit. Mais cette année, tout va changer, car elle veut réaliser son désir profond d’avoir un enfant. Et pour y parvenir, elle est prête à tout mettre en œuvre, arrêter la pilule et multiplier les rapports sexuels dans l’espoir de tomber enceinte.
Ron Howard met en scène le duel sans merci qui opposa deux pilotes de Formule 1 de génie, James Hunt et Niki Lauda.
1970. James Hunt, pilote impulsif, play-boy allergique à la discipline mais diablement rapide, concourt en Formule 3 et rêve d'accéder au graal de la course automobile, la F1. Lorsqu'il ne se met pas en danger mortel sur les circuits, comme le font alors tous ses pairs, il mène une vie d'excès. Un jour, un nouveau concurrent se présente sur la grille de départ. Concentré, d'une sobriété et d’une rigueur extrêmes dans son approche de la course, l'Autrichien Niki Lauda ne laisse rien au hasard. Les deux as du bitume, animaux l'un à sang chaud, l'autre à sang froid, entretiennent un lien ambigu, entre respect, incompréhension et rivalité acharnée, qui culmine le 1er août 1976, sur le circuit allemand du Nürburgring, surnommé "le cimetière", où ils s'affrontent pour le titre de champion du monde en Formule 1. Là, captif dans l'épave de sa voiture en feu après une sortie de route, Niki Lauda passe plus d'une minute à une température de 425 degrés, avant d'être finalement secouru et hospitalisé. L'accident le laisse grand brûlé, défiguré à vie, mais ne l'empêche pas, déjouant tous les pronostics et les conseils de ses médecins, de reprendre le volant en Formule 1, quarante-deux jours seulement après l’accident. Pas question de laisser Hunt lui voler la coupe.
Hunt ou Lauda ? Dans les années 1970, la rivalité qui oppose ces deux champions de la Formule 1, véritables gladiateurs modernes aux tempéraments opposés, déchaîne les passions dans un contexte où, chaque année, des pilotes se tuent au volant. Le réalisateur Ron Howard (Apollo 13, Un homme d'exception) fait de ce monde qui tutoie le danger une parabole de l’enivrement nihiliste des seventies, perpétuellement relancé par la proximité de la mort. À l'image d'une course automobile, il mène son film à tombeau ouvert, avec une intensité dramatique qui scotche le spectateur à son siège, sublimée par l'interprétation brillante de Daniel Brühl et Chris Hemsworth.