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L’humour soude ces compagnons d’infortune dont l’épopée tourne à la comédie catastrophe. En toile de fond, les ambiguïtés de la politique de l’État face au mal-logement.
Installée au quatrième étage d’un petit immeuble à Pantin, à deux pas du périphérique parisien, Marion Angelosanto croyait avoir trouvé le nid idéal. Des voisins agréables, originaires de nombreuses contrées du monde, et un cadre de vie convenant parfaitement à ses attentes. Mais quatre ans après son emménagement, plus rien ne va. Des fuites d’eau dévastent le bâtiment, des rats grouillent dans la cour, des squatteurs s’incrustent par les toits dans les chambres de bonne du cinquième étage, des dégradations en tous genres se multiplient et, pour couronner le tout, les charges impayées atteignent des sommets. Frappé d’un arrêté de péril par les autorités, son immeuble survivra-t-il à cette très mauvaise passe ?
Galères collectives
Entre espoir et découragement, la réalisatrice Marion Angelosanto chronique avec humour son combat aux côtés d’une poignée de copropriétaires pour sauver leur bien. De l'arrivée d’un nouveau syndic aux premiers travaux de rénovation, de conflits en déconvenues, elle témoigne de leurs galères collectives pour échapper au pire, mais aussi des ratés désastreux des politiques publiques contre le mal-logement.
Une visite récente à l’expo Disco à la Philharmonie de Paris nous a donné envie d’un sujet dans Blow up tout en dance-floor, boules à facettes, DJ, strass et paillettes, bref d’un sujet sur le disco au cinéma.
Très remarqué dans les festivals, le premier film de Monia Chokri, découverte comme actrice dans "Les amours imaginaires" de Xavier Dolan, qui a réalisé son montage.
"Ce premier concert offre un programme musical autour des racines de Bach, tout ce carrefour d’influences dont le jeune Jean-Sébastien s’est nourri. On y redécouvre des compositeurs dont la musique est d’une profondeur et d’une vérité extraordinaires ; je pense à par exemple à Philipp Erlebach, Nicolaus Bruhns, Daniel Speer, Johann Christoph Bach… " - Raphaël Pichon.
Avec Sabine Devieilhe, Maïlys de Villoutreys, Perrine Devillers, Lucile Richardot, Paul-Antoine Benos-Djian, Laurence Kilsby, Antonin Rondepierre, Tomáš Král, Christian Immler et Renaud Brès.
Portrait d’une immense artiste et d’une icône à l’irrésistible espièglerie.
Depuis près de soixante ans, elle enchante l’Amérique à coups de hits devenus planétaires, de "Jolene", reconverti brûlot indie rock par les White Stripes, à "I Will Always Love You", dont la reprise par Whitney Houston reste la chanson d’une artiste femme la plus vendue de tous les temps. Choucroute peroxydée et combinaisons moulantes à paillettes, la reine absolue de la country a su en outre s’attirer tous les suffrages par ses aphorismes – les "dollismes" – et sa générosité de businesswoman philanthrope. Immense auteure-compositrice-interprète autant que virtuose de l’autodérision – "Ça coûte cher d’avoir l’air bas de gamme !" –, Dolly Parton, née en 1946, grandit en Cendrillon dans un cabanon sans eau ni électricité des Appalaches auprès de onze frères et sœurs, avant d’emporter, à 17 ans, sa voix de soprano, sa guitare et son rêve de devenir star dans un car pour Nashville. Sûre de son talent, celle qui d’emblée prévient "Just because I'm blonde, don't think I'm dumb" ("Juste parce que je suis blonde, ne crois pas que je suis idiote") s’émancipe vite de ses pygmalions pour écrire trois mille chansons et vendre cent millions de disques au cours d’une carrière hors norme. Jouant de sa caricature, l’autoproclamée Backwoods Barbie ("Barbie de la cambrousse"), titre d’un album de 1967, s’honore de servir de modèle aux drag-queens : "Si j’avais été un garçon, j’en aurais été une, c’est sûr"… Plus équitable qu’engagée, mais surtout courageuse et maligne, Dolly, qui a ouvert un parc d’attractions à son nom dans le Tennessee, sait faire entendre la voix de la tolérance. En plein mouvement Black Lives Matter, cette fille du Sud profond rappelle ainsi : "Il n’y a pas que nos petits culs de blancs qui comptent." Taylor Swift, qui se réclame de son héritage, raconte que, lors d’un concert, son aînée pré #MeToo aurait taclé un importun qui lui hurlait sa flamme d’un sobre : "Je t’avais dit de rester dans le camion."
"Mae West de Nashville"
Retraçant la flamboyante carrière de cette légende vivante de la country – vénérée par Beyoncé qui, à son tour, a repris "Jolene" –, ce documentaire montre comment Dolly Parton, icône queer, a su conjuguer extrême artificialité et vraie profondeur. Car derrière ses extravagants costumes et son maquillage outrancier, la "Mae West de Nashville", attachée à ses Appalaches natales, raconte dans ses textes son intimité et sait y insuffler la gravité d’enjeux de société. Avec sa musique, un inébranlable optimisme qui voile sa mélancolie, et son espièglerie, "sainte Dolly" réussit à fédérer une Amérique fracturée, ralliant à sa bannière colorée Blancs et Noirs, progressistes et conservateurs. Féministe par le parcours plus que par le discours, elle s’investit dans de justes causes, pourvoyant en bibliothèques les enfants privés de livres ou participant en 2020 au financement de la recherche sur le vaccin contre le Covid-19. Au fil de ses apparitions télévisées explosives et en chansons, le réjouissant portrait d’un phénomène attachant qui n'a jamais rendu de comptes qu’à Dieu.
D'avril 1992 à février 1996, les habitants de Sarajevo, ont résisté, survécu et se sont bricolés un quotidien malgré les bombes qui pleuvaient et les privations. Sur le front ou à l'arrière, de jeunes cinéastes amateurs, mobilisés pour défendre la ville, se sont mis à filmer. Des images pour témoigner, sauvegarder des moments de leurs vies, ou parfois simplement se distraire et échapper à leur condition de soldat. Trois décennies après la fin de cette guerre civile qui a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes, ils acceptent de partager leurs films et d'évoquer leur expérience du siège, ainsi que leurs questions sur l'avenir...
Un voyage spectaculaire au coeur de l'Antarctique. Dans les pas de géologues qui traquent les indices infimes d'une vie remontant à près de vingt millions d'années.
Qu'est-ce qui motive des chercheurs à se confronter aux conditions extrêmes du continent antarctique ? Quelle est la part de défi personnel dans leur démarche scientifique ? Pendant quatre mois, la réalisatrice Anne Aghion a suivi quatre géologues sur le continent blanc, recueillant leurs confidences et leurs aventures au fil des jours. Dans cet univers éblouissant de volcans, de glaciers inquiétants et de lacs gelés, ces scientifiques sont en quête des plus infimes traces du lointain passé pour tenter de comprendre l'histoire de notre planète et modéliser son avenir. De campement en campement, ils parcourent ainsi des centaines des kilomètres pour trouver les minuscules indices d'une vie remontant à près de vingt millions d'années...