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Environ une femme sur dix souffre de cette maladie chronique souvent invalidante, diagnostiquée en moyenne sept à dix ans après son apparition. Causée par le développement du tissu qui tapisse l’utérus en dehors de celui-ci, l'endométriose peut provoquer des douleurs intenses ("transperçantes comme des lames", décrit une patiente dans le film). Cette souffrance, qui s’intensifie pendant les règles et diminue généralement à la ménopause, n’a jamais été réellement prise au sérieux jusqu’à ce jour. Longtemps négligé par la médecine, le corps des femmes passait après celui des hommes, perçu comme la référence. Quant aux douleurs menstruelles, elles étaient considérées comme "normales". Or, si l’endométriose ne se guérit pas, on peut en atténuer les effets et empêcher que les douleurs qui l’accompagnent ne deviennent chroniques. 

Meilleure prise en charge 
La situation évolue (doucement) des deux côtés du Rhin. Tandis qu’en 2022 la France a lancé un plan de lutte nationale contre cette maladie, le gouvernement allemand a alloué, en 2024, 15 millions d’euros sur trois ans à la recherche sur le sujet. Souvent multidisciplinaire (gynécologie, kinésithérapie, nutrition, yoga, suivi psychologique…) et adaptée à chaque patiente, la prise en charge s’améliore. L’intervention, qui elle-même a fait des pas de géant grâce à la robotique, n’intervient qu’en dernier recours. Ce documentaire suit des patientes en France et en Allemagne, au sein des services hospitaliers les plus avancés dans le domaine, notamment à la Croix-Rousse à Lyon ou à la Charité à Berlin. Il dresse un état des lieux encourageant de nouvelles approches déployées à l’échelle européenne pour repérer et soigner cette affection, du test salivaire à la thérapie génétique individuelle en passant par l'utilisation d'ultrasons focalisés. 

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Devant un public aux anges, l’écrivain, rappeur et slameur franco-rwandais Gaël Faye réalise un "rêve fou" : jouer au Louvre, devant Le radeau de la Méduse, tableau qui "dit tout : nos désespoirs et nos espoirs". Accompagné de six musiciens, l'auteur de Petit pays interprète une version réorchestrée pour voix, piano et cordes de ses titres : "Paris métèque", "À trop courir", "Chalouper", "Butare", "Histoire d’amour"… Guillaume Poncelet, l’auteur des subtils arrangements du concert, est au piano. Samuel Kamanzi alterne chant et guitare, dans un fécond dialogue vocal avec le rappeur, accompagnés aussi d'Arnaud Thorette au violon, de Pauline Buet au violoncelle et de Cécile Grassi à l'alto.
 
Troublants échos 
Dans la salle Mollien tendue de rouge, deux romantismes entrent en résonance, avec emphase sur la monumentale toile de Géricault, avec poésie et retenue chez Gaël Faye, les paroles de ses chansons trouvant de troublants échos dans les postures des naufragés, l’ouverture vers le ciel ou la mer agitée. Au départ recueillie, l’atmosphère devient de plus en plus enjouée, électrisée par les enivrants solos de viole d’amour de Jasser Haj Youssef, la prose délicate et rageuse de Gaël Faye ou la présence, soudain révélée dans l’assistance, de l’ancienne ministre Christiane Taubira, l’autrice d’un poème interprété par le rappeur : "Seuls et vaincus", adresse éloquente à ceux qui, misant sur le racisme et la discrimination, se retrouveront au bout du compte balayés par l’histoire. 

Filmé le 20 mai 2025 à la salle Mollien du Musée du Louvre, Paris.

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De Salvador Dalí à Man Ray en passant par Francis Poulenc, Luis Buñuel, Alberto Giacometti ou encore Jean Cocteau

Dans les Années folles à Hyères, à quelques encablures de la Riviera chère à Fitzgerald et Hemingway, une villa moderniste baignée de lumière surgit de l’imagination d’un jeune architecte radical encore inconnu, Robert Mallet-Stevens. À l’initiative de ses propriétaires fortunés, les vicomtes Charles et Marie-Laure de Noailles, un couple romanesque de mécènes, la Villa Noailles va accueillir toute l'avant-garde artistique du XXe siècle. Héritière d’une famille de banquiers juifs allemands mais aussi descendante du marquis de Sade, la maîtresse des lieux consigne dans des albums, à renfort de dessins, découpages et collages, la folle effervescence qui y règne, dans le sillage du surréalisme. Sur fond de fêtes costumées extravagantes, des artistes légendaires – de Salvador Dalí à Man Ray en passant par Francis Poulenc, Luis Buñuel, Alberto Giacometti ou encore Jean Cocteau – vont s’y croiser et y créer. Loin de Paris, ce foyer d’expérimentations novatrices représente pour les talents qui le fréquentent une parenthèse enchantée et un espace d’absolue liberté, sans lequel certains chefs-d'œuvre de l’entre-deux-guerres n’auraient jamais existé. À l’écoute de leur temps et résolument tournés vers l’avenir, les Noailles inventent avec leurs amis un univers bouillonnant où le rêve se mêle à l’activité sportive, la créativité à l’amusement. Gide est conquis et l’écrit. Mais le couple, qui offre l’hospitalité à Paris à un Kurt Weill en exil après sa fuite d’Allemagne en 1933, sait aussi percevoir les fracas du monde. Loin des conventions, le duo se distingue surtout par son ouverture d'esprit et un engagement passionné pour l’art sous toutes ses formes, soutenant L’âge d’or de Buñuel, qui provoquera un scandale, ou Le sang des poètes de Jean Cocteau. Car dans ce somptueux refuge où fiction et réalité se rejoignent, seule la poésie prime. 

Laboratoire de création 
"Les Noailles n’attendaient pas des artistes, auxquels ils donnaient carte blanche, qu’ils leur servent à quelque chose", insiste la critique d’art Roxana Azimi. Inspirée par les scrapbooks de Marie-Laure de Noailles, cette visite guidée dans le dédale de la villa, son jardin cubiste parsemé de sculptures et sa piscine – dont les artistes profitaient joyeusement en costumes de bain rayés fournis –, retrace l’aventure de ce laboratoire de création. En archives savoureuses, dont des films muets, et avec l’éclairage d’historiens et de critiques d’art, le film brosse aussi un portrait vivant de ce couple rebelle d’aristocrates mécènes, dont l’audace a accompagné la révolution surréaliste et d’autres avant-gardes – peinture, arts décoratifs, cinéma ou danse – dont ils se voulaient pleinement acteurs. Car peintre elle-même, Marie-Laure de Noailles voulait faire de sa vie une œuvre d’art. Une formidable plongée dans un lieu de mémoire aux iconiques fantômes.

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À 3 ans, il répétait en boucle à Londres sa toute première réplique : "Maman est sortie", évinçant les créanciers qui se pressaient à la porte de sa famille pauvre. Né en 1933, Joseph Maurice Micklewhite, fils d’une femme de ménage, se jure de réussir sa vie au chevet de son père, porteur au marché aux poissons. C’est sous les traits d’un séducteur désinvolte que le jeune cockney à l’accent repoussoir crève l’écran en 1966, dans Alfie, le dragueur. Propulsé à Hollywood, celui auquel John Wayne promet d’emblée une carrière de star, à condition qu’il ne parle ni trop, ni trop fort, tourne avec Shirley MacLaine, Sean Connery ou Jack Nicholson, et devant la caméra de géants, de John Huston à Christopher Nolan, en passant par Joseph L. Mankiewicz (Le limier). Imposant les lunettes au cinéma, il accède au statut d’icône dans l’imperméable du discret espion Harry Palmer, aux antipodes d’un James Bond. Parvenu au sommet, Michael Caine tire sa révérence et ouvre un restaurant à Miami, avant d’être rattrapé par la gloire et Woody Allen (Hannah et ses sœurs, son premier Oscar pour un second rôle en 1986) et de remporter une seconde statuette en 1999 avec L’œuvre de Dieu, la part du diable de Lasse Hallström, pour le rôle d’un gynécologue drogué à la tête d’un orphelinat.

Tranquille humilité
Au fil d’un entretien au long cours, l’acteur annobli à la classe british et aux 150 films se dévoile et déroule sa prodigieuse carrière avec une tranquille humilité. De ses origines modestes à sa célébrité et de ses flops à ses succès, Michael Caine égrène non sans humour le parcours d’un homme aussi opiniâtre qu’apte au bonheur, auprès de l’amour de sa vie, son épouse Shakira. Nourri de témoignages de ses partenaires et des réalisateurs avec lesquels il a tourné, ce portrait puise aussi dans les multiples livres que ce passionné a consacrés à son métier, dispensant des conseils de sobriété aux apprentis comédiens, mis ici en pratique par des étudiants en théâtre à Hanovre. Un hommage vibrant à un fringant nonagénaire encore à l’affiche de Best Sellers en 2021

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Zhana a grandi entre l'orphelinat et les rues de Tbilissi. Elle n'a pas fait d'études, travaille comme caissière et élève seule sa fille Elene, qu’elle a eue adolescente. Pour lui assurer une meilleure vie que la sienne, elle loue son utérus à des couples étrangers sans enfants, au prix de 14 000 dollars pour neuf mois de gestation. Prise dans une spirale infernale, la jeune femme voit sa santé se dégrader, de grossesse en grossesse, tandis que malgré ses efforts pour cacher la vérité à sa fille, celle-ci grandit et commence à comprendre… Jusqu’où une mère peut-elle aller par amour pour son enfant ?

Business prédateur
En Géorgie, plus de 1 000 enfants naissent chaque année par gestation commerciale pour autrui. Légalisée dans le pays en 1997, la pratique reste mal encadrée, et échappe très largement aux contrôles. À l’image de Zhana, les gestatrices sont souvent de jeunes mères célibataires dans le besoin, que la précarité pousse à accepter des exigences de plus en plus extrêmes de la part des agences qui les emploient, jusqu’à mettre leur vie en danger. La réalisatrice Ketevan Vashagashvili, qui avait consacré en 2012 un premier documentaire à une Zhana tout juste adulte, vivant dans la rue avec sa fille de 4 ans, la retrouve une décennie plus tard, alors qu’elle entame sa troisième grossesse pour autrui. La suivant plusieurs années durant, elle lui consacre un portrait à l’humanité déchirante, et livre une réflexion sur l’amour maternel, prodigué sans compter par cette femme qui n'en a jamais reçu, endurcie à force d’injustices subies. Elene, quant à elle, souhaite accomplir un jour le rêve que nourrissait sa mère : devenir juge... En creux, le film expose aussi les dessous sordides d’un business prédateur de la procréation, qui exploite les vulnérabilités de femmes n’ayant guère d’autre choix pour joindre les deux bouts.

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Le tout sur fond de rivalité exacerbée avec les États-Unis de Donald Trump, qui relance la guerre commerciale.

Face à cette “grande panne”, Pékin tente de réagir : réouverture de l’économie à des acteurs non-étatiques, relance budgétaire, relance de son gigantesque marché intérieur, opération-séduction vers les pays eux aussi victimes du trumpisme… La Chine cherche la parade.

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Et pour ouvrir cette nouvelle saison de Blow Up (la seizième, mais oui), évoquons l'immense Bryan Ferry qui fête ces jours-ci son 80ème anniversaire.

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Elle rate son train et décide de faire du stop. Mais le conducteur qui s’arrête n’est pas forcément le compagnon de voyage idéal...

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Bien décidé à s'offrir un avenir meilleur, Nour, 27 ans, a quitté sa ville natale d'Oujda, au Maroc, et a émigré clandestinement à Marseille. Avec ses amis, il vit de petits trafics et mène une existence marginale et festive. Sa rencontre avec Serge, un policier charismatique et imprévisible qui décide inexplicablement de le prendre sous son aile, et avec Noémie, la femme de ce dernier, va bouleverser son existence. Nour découvre bientôt l'inavouable secret de Serge, et se rapproche de Noémie, qui n'hésite pas à lui faire de troublantes confessions. De 1990 à 2000, Nour aime, vieillit et se raccroche à ses rêves...
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La Belgique, en 1995. La disparition inquiétante de deux petites filles bouleverse la population et déclenche une frénésie médiatique sans précédent. Jeune gendarme idéaliste, Paul Chartier participe à une opération secrète baptisée "Maldoror", mise en place pour organiser la surveillance d'un suspect récidiviste. Confronté à l'indifférence de sa hiérarchie et aux dysfonctionnements du système policier et judiciaire, il se lance seul dans une chasse à l'homme qui devient obsessionnelle. Pendant des années, Paul va traquer inlassablement le pédocriminel...
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