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Contraint à se déplacer fréquemment pour des raisons professionnelles, le père de Maya veut maintenir le lien avec sa fille même lorsqu'il se trouve à l'autre bout du monde. Pour pouvoir continuer à lui raconter des histoires, il lui demande tous les soirs : "Maya, donne-moi un titre". A partir de là, il se lance ensuite dans la conception d'un dessin animé dont elle est l'héroïne. Des tremblements de terre, des sirènes, une mer polluée au ketchup, ou encore des courses-poursuites, les sujets sont originaux, divers et variés, et n'ont finalement qu'un seul et même but : provoquer de l'émotion...
À partir de 6 ans
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh sombrait dans la Manche en trente-sept secondes. Comment a-t-il pu couler si rapidement ? La belle-sœur d’un pêcheur disparu n’accepte pas les explications des autorités. Série inspirée d’une histoire vraie, "37 secondes" raconte le combat pour la vérité mené par les familles des victimes. Avec Nina Meurisse et Mathieu Demy. - Sacrée meilleure série française au festival "Séries Mania" 2025.
Épisode 1
Le 15 janvier 2004, le chalutier breton Bugaled Breizh chavire brutalement au large des côtes anglaises. Des secours sont aussitôt dépêchés sur place, en vain : deux marins sont retrouvés noyés, trois autres sont portés disparus. Familles et proches endurent la tragédie sans comprendre. En l’absence d’incident notable, comment le bateau a-t-il pu couler si rapidement ? Le procureur chargé du dossier conclut à une collision avec un cargo, mais Marie Madec, la belle-sœur d’un pêcheur disparu, n’accepte pas ces explications. D’autant que les autorités persistent à ignorer qu’un sous-marin a été vu dans la zone du naufrage… Au nom des victimes et de leurs familles, elle demande à un avocat, maître Costil, de leur venir en aide.
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.
De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.
Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.
Au centre de cette bataille : les semi-conducteurs, composants essentiels de tous les objets électroniques. Or ce marché est dominé par Taïwan, allié de Washington et cible de Pékin. Le smartphone est au coeur des grandes lignes de partage du XXIe siècle.
Un hymne à la créativité qui se regarde comme un conte de fées.
Ornithologue transgenre, Lydia, 47 ans, vit dans la banlieue de Moscou avec sa compagne Vassilissa. Depuis que l'académie l'a licenciée, elle conseille les entreprises pour éviter les impacts d'oiseaux dans les aéroports, tandis que Vassilissa dresse des chevaux pour la police montée de Moscou. Lydia orchestre sa vie comme une mise en scène dans laquelle elle laisse libre cours à son imagination et à ses fantasmes. Fan absolue de la série Twin Peaks, elle a décidé d’en tourner un remake dans sa maison en bois, construite de ses propres mains, avec des amis et des voisins pour lesquels elle a écrit de nouveaux rôles. Dans une volonté d’être plus réaliste, elle fabrique une poupée en silicone grandeur nature qui ressemble à l'actrice principale Lara Flynn Boyle. Pour Lydia, cette poupée incarne la perfection féminine – une allégorie de la beauté qui la pousse au bord de ses forces physiques et mentales. Parallèlement, elle dévoile le monde excentrique et fantaisiste qu'elle s'est créé : sa passion pour les oiseaux, ses jeux nocturnes dans la forêt et le rituel des "nezhulias", où les coudes figurent des êtres vivants à part entière qui peuvent communiquer entre eux.
Une fée avec tous les pouvoirs
Avec Un aigle de la taille d’un cheval, Sasha Kulak dresse le portrait d'une personnalité incroyablement libre dans une société russe oppressive et discriminante. Car le monde imaginaire que Lydia impose à la réalité qui l'entoure semble ne connaître aucune limite. Un hymne à la créativité et un documentaire en forme de making of inventif, qui se regarde comme un conte de fées.
Portrait d’une actrice tenace qui a déployé autant d’énergie pour se faire accepter telle qu’elle était par Hollywood que pour terrasser le tueur sanguinaire de Halloween.
Fille d’un couple d’acteurs mythiques, Janet Leigh et Tony Curtis, stars respectives de Psychose et Certains l’aiment chaud, Jamie Lee Curtis a bataillé pour s’extirper de l’ombre parentale. Elle a aussi fait des choix surprenants pour préserver son indépendance et surmonter ses complexes, elle qui dissimulait ses dents "grises" et jugeait son visage "bizarre". En 1978, elle débute en jeune fille sérieuse affrontant le psychopathe de Halloween. Contre toute attente, ce film indépendant à petit budget du jeune John Carpenter rapporte 70 millions de dollars. Quelques pellicules d’épouvante plus tard, Jamie Lee Curtis, sacrée scream queen, veut bien pousser sur commande son célèbre cri d’horreur dans les shows télévisés, mais refuse la suite de Halloween, craignant d’être cataloguée. L’actrice va élargir son périmètre, révélant un corps de rêve sculpté par l’aérobic dans Perfect, assumant sa beauté androgyne et son humour dans Un fauteuil pour deux, dévoilant ses failles dans Blue Steel. Puis, elle déconcerte à nouveau en délaissant le cinéma pour la sitcom Anything But Love qui lui laisse le temps de s’occuper de sa famille, avant de reprendre vaillamment le chemin des castings.
Grain de folie
Alors que l’actrice sexagénaire a accepté de rempiler pour une nouvelle trilogie de Halloween – le dernier volet, Halloween Ends, sort le 12 octobre –, revisitée sous l’angle du trauma et de la solidarité féminine, ce documentaire suit le parcours d’une femme fragile mais combative, qui, en quarante ans de carrière, est parvenue à se faire accepter telle qu’elle était, grain de folie compris. L’actrice, aujourd’hui clean, a avoué avoir été accro à un antidouleur, prescrit à la suite d’une opération de chirurgie esthétique, épisode révélateur de la férocité du milieu hollywoodien à l’égard des femmes. Un portrait enlevé, ponctué d’images d’archives, d’extraits de films et d’interviews survoltées de Jamie Lee Curtis.
Soixante-dix ans de carrière devant et derrière la caméra, toujours actif à 90 ans passés, Clint Eastwood est la dernière légende de Hollywood. Retour sur ce parcours unique à travers un portrait qui explore toute la complexité du mythe.
Un visage anguleux sillonné par les rides, le regard froncé sous le chapeau, souligné par un rictus reconnaissable entre mille : cette image appartient désormais à l’imaginaire collectif. Si elle semble immémoriale, elle est en réalité moins figée qu’il n’y paraît. Du gentil cow-boy de ses débuts télévisés au mercenaire cynique des westerns de Sergio Leone, du flic tordu de Dirty Harry au photographe romantique de Sur la route de Madison, et jusqu’au vieil homme de ses derniers films, Clint Eastwood a incarné un éventail de personnages surprenant… tout en restant lui-même. Son parcours est à son image : en mouvement, ouvert aux chemins de traverse, libre et riche de multiples facettes.
Coup de jeune pour le vieux Clint
C’est un drôle de paradoxe. Clint Eastwood est une légende, sans aucun doute. Mais à 92 ans, il continue de tourner, bon an mal an, se rappelant régulièrement à notre souvenir, faisant toujours partie de notre paysage. Si bien qu’on en oublie parfois le mythe… Le documentaire de Clélia Cohen vient lui donner un coup de jeune bienvenu en remontant à la source. Au son des musiques qui ont accompagné ses métamorphoses, l'icône reprend vie à travers un réjouissant montage d’extraits de films, de reportages et d’interviews d’époque qui mettent en relief les aspects exemplaires de son parcours, comme ses ambiguïtés. La route, le jazz, l’humour, la quête d’une communauté harmonieuse croisent la violence, la solitude et la conscience du vieillissement dans un portrait passionné qui rappelle l’importance de son œuvre humaniste, antimanichéenne, marquée par un mélange unique de classicisme et de modernité.