1411 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Vincent est un chanteur de hard rock. Beau et charismatique, sur scène il domine tout. Seul face à son père, il redevient muet et semble soumis. L'arrivée de Julia, la nouvelle compagne de son père va réveiller certaines tensions. Il digère ainsi mal cette nouvelle relation, et pourtant il va subir les lois de l’attraction et s’engager dans un rapport ambigu avec la jeune femme.
Sans papiers, leur quotidien est plus que précaire et le jeune couple ne partage pas les mêmes ambitions : si Guo veut gagner assez d’argent pour retourner en Birmanie, Liangqing est prête à tout pour obtenir un visa de travail et échapper à sa condition.
Eldorado de pacotille
Pour de nombreux Birmans, la Thaïlande représente une chance de fuir la pauvreté, en y émigrant clandestinement. Ceux qui partent envoient ensuite de l'argent à leur famille, qui se doute rarement de la précarité dans laquelle vivent ces déracinés. On comptait en 2008 trois millions de travailleurs birmans en Thaïlande, dont deux millions sont entrés clandestinement.Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Août 70 de l’ère raélienne, Lily et Dominique participent pour la première fois à l’Université européenne du bonheur sous le soleil de Croatie. Depuis quarante ans, Raël transmet son savoir hérité de nos pères extraterrestres dans un hôtel rempli de candidats à l’éveil. Bien décidées à rencontrer l’âme sœur, Lily et Dominique se disputent les faveurs du charmant chanteur Arnaud Fleurent Didier, tandis que l’enseignement raélien infuse lentement. La première fiction des réalisateurs de "The Cat, the Reverend and the Slave" !
Stéphane Breton a fait de nombreux séjours chez les Wodani des hautes terres d'Irian Jaya, en Nouvelle-Guinée. Il parle la langue de ces gens qui se promènent nus avec leur arc, qui vivent en disputant des jardins à la forêt et qui ont la tête près du bonnet comme des paysans de chez nous. Peu à peu, il s'est fait accepter, même s'il n'est pas évident pour les Wodani de comprendre pourquoi il s'intéresse à eux. Est-ce un missionnaire ? Vient-il du pays des morts ? En tout cas, ils le font participer à la vie du village et à leurs conflits incessants.
Vingt ans plus tôt, à l’endroit même où s’ébattent des estivants en short, un garçon déprimé tout juste sorti de sa fac de cinéma tournait dans le blizzard un premier film d’une étonnante maturité, d’une déchirante tristesse. S’il éclaire de façon comme toujours passionnante l’œuvre et son auteur, ce nouveau volet de la collection "Un film et son époque", en explorant les rues ensoleillées de Little Odessa, apporte aussi, de l’hiver à l’été, un contrepoint joyeux à la tragédie glacée qui a immortalisé pour toujours ce quartier de Brooklyn. Comme s’ils exorcisaient après coup la tension d’un tournage au budget resserré, effectué lors "du pire hiver qu’ait connu New York depuis longtemps" et mettant en scène tant de violence et de douleur, tous les protagonistes, James Gray en tête, semblent partager une forme d’allégresse rétrospective.
Saynètes avec accents
Celui-ci, tout en évoquant en détail ses influences, ses intentions ou la manière dont son histoire personnelle a inspiré le scénario, émaille le récit de désopilantes saynètes avec accents (germanique pour Maximilian Schell, italien quand il croque ses mésaventures de pied-tendre à la Mostra de Venise). À son mélange d’autodérision et d’assurance répond la fierté des autres protagonistes, Tim Roth et Vanessa Redgave en tête, d’avoir participé à une aventure alors plus qu’hasardeuse, mais tout de suite entrée par la grande porte dans l’histoire du cinéma. Pour peindre l’atmosphère si particulière du quartier, l’acteur évoque ainsi drôlement la "petite vieille dame" féroce qui vint cracher sur ce qu’elle croyait être un cadavre, lors du tournage dans la rue d’une scène d’assassinat. Maximilian Schell, qui ne cessa de grommeler dans l’oreille du cinéaste lors de la première officielle à quel point il détestait le film, et qui vient de s’éteindre le 1er février, ne témoigne pas ici, pas plus qu’Edward Furlong, dont ce fut peut-être le plus beau rôle. Mais Paul Webster, le producteur, ou le chef-opérateur Tom Richmond, apportent sur le même mode guilleret de précieuses indications sur la genèse du film ou le déroulement du tournage. Pétillant d’humour et d’intelligence, ce récit polyphonique, à l’image du cinéaste, son principal narrateur, livre la source de l’émotion si forte transmise par le film, mais la tient constamment à distance.
En juillet 1035, Guillaume "le Bâtard", fils illégitime du duc de Normandie, succède à son père, décédé lors d'un pèlerinage à Jérusalem. Après une décennie de troubles, le jeune duc parvient à asseoir son autorité et fait de la cour de Normandie l'une des plus puissantes et les plus fastueuses d'Europe. Guillaume accueille de nombreux rois en exil, parmi lesquels Édouard "le Confesseur", prétendant sans descendance au trône d'Angleterre. Lorsque ce dernier revient au pouvoir, il fait de Guillaume son héritier, avant de le désavouer sur son lit de mort au profit de son beau-frère Harold, qui avait pourtant juré fidélité à Guillaume.
Pour récupérer le royaume qui lui était promis, le duc arme une flotte de plusieurs milliers de navires et débarque avec quinze mille hommes sur le sol anglais. Le 14 octobre 1066, les deux armées se font face à Hastings. La bataille qui s'ensuivra fera basculer à jamais le sort du royaume d'Angleterre.
Face sombre
Mêlant récits d'hagiographes de l'époque, scènes de reconstitution spectaculaires - tournées pour certaines sur les lieux des événements qu'elles relatent - et témoignages de spécialistes de l'histoire médiévale de part et d'autre de la Manche, ce documentaire retrace le règne de celui qui déclencha l’une des plus célèbres batailles de l'histoire d'Angleterre. On y dévoile la face sombre de ce guerrier intrépide, fin stratège et politicien, grand bâtisseur qui ordonna l'édification des abbayes aux Hommes et aux Dames de Caen - chefs-d'œuvre de l'art roman - ou de la Tour de Londres, et mari fidèle follement épris de son épouse Mathilde… Il fut aussi un seigneur de guerre impitoyable qui se livra dès la prise de Londres à de nombreux massacres et pillages pour consolider le joug normand sur l'Angleterre. Des exactions qu'il prendra soin d'effacer de la tapisserie de Bayeux, véritable outil de propagande à sa gloire, qui relate en détail sa conquête de l’Angleterre. Fondateur d'une nouvelle dynastie, Guillaume s'éteint à 60 ans après avoir fait de l'Angleterre l'un des royaumes les plus puissants d'Europe, alors qu'il ne parlait pas un mot d'anglais, et sème ainsi les germes de la future Guerre de Cent ans, qui éclatera plus de deux siècles après.