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"Bienvenue au club" : au lendemain des oscars 1976, Milos Forman reçoit un télégramme de Frank Capra, le seul qui, avant lui, a remporté les cinq statuettes principales - meilleurs film, réalisateur, scénario, acteur et actrice - avec New York-Miami, en 1936. Vol au-dessus d'un nid de coucou vient d'entrer dans l'histoire.
Pourtant, cette adaptation du best-seller de Ken Kesey a bien failli ne jamais voir le jour. Kirk Douglas, qui a acquis les droits du roman avant même sa publication en 1962, joue le personnage de McMurphy à Broadway mais se heurte à la tiédeur des studios de cinéma. Quelques années plus tard, son fils, Michael Douglas, reprend les rênes du projet et contacte Milos Forman.
Séduit par cette histoire qui le renvoie à la toute-puissance du parti communiste sur la vie de ses concitoyens, le cinéaste tchécoslovaque - il a été naturalisé américain en 1977 - installe son équipe de tournage dans l'hôpital psychiatrique de Salem. Avec le concours du docteur Dean Brooks, les acteurs assistent aux séances de thérapie, côtoient les patients et observent leur comportement. Et tandis qu'une cinquantaine de malades font de la figuration, les autres aident ponctuellement les techniciens.
Tournée dans des conditions exceptionnelles, la révolte de McMurphy, magnifiquement interprété par Jack Nicholson, émeut les spectateurs américains, et le film connaît un succès commercial inattendu à sa sortie, en novembre 1975. Ce documentaire regorgeant d'anecdotes passionnantes mêle habilement images d'archives du tournage et entretiens avec les principaux protagonistes de cette aventure : Milos Forman, Michael Douglas, qui a coproduit le film, Dean Brooks, qui a participé à l'écriture des dialogues, et Louise Fletcher, qui a obtenu le rôle après le refus de cinq grandes stars.
Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.Engagement Quarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent... De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.
L’été de ses 16 ans, Alexis, lors d’une sortie en mer sur la côte normande, est sauvé héroïquement du naufrage par David, 18 ans. Alexis vient de rencontrer l’ami de ses rêves. Mais le rêve durera-t-il plus qu'un été ? L’été 85...
Librement adapté du roman d'Aidan Chambers "la Danse du coucou", lu par François Ozon durant l'été 1985, le film fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2020.