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Depuis plus de cinq ans, Basel Adra, un activiste palestinien originaire de Masafer Yatta, une région montagneuse de Cisjordanie, filme l'expulsion des membres de sa communauté par l'occupant israélien, qui détruit méthodiquement les villages et en chasse ses habitants. Après avoir obtenu gain de cause à la suite d'un long combat mené devant la Haute Cour de justice, l'armée israélienne démolit les habitations et nettoie un terrain qu'elle souhaite utiliser pour des exercices d'entraînement de chars. Basel rencontre Yuval, un journaliste israélien qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour...
Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.
Oscar du Meilleur film documentaire 2025.
Touché par la grâce, "À nos amours" de Maurice Pialat marque en 1983 l'éclosion d'une actrice et la rencontre d'un film d'auteur avec son public.
Cinquième long métrage de Maurice Pialat, À nos amours raconte une époque, celle de la fin la libération sexuelle, et, en filigrane, une rencontre, celle de Sandrine Bonnaire, alors âgée de 15 ans, et du réalisateur, qui joue aussi le rôle de son père. Leur relation, chaste mais très forte, est au centre du film. Encore dans les rondeurs de l'adolescence, l'apprentie comédienne illumine chaque plan et joue d'instinct, ce qui enchante Pialat qui n'aime pas les acteurs "qui pensent".
L'huile sur le feu
Nourri de témoignages denses et de séquences clés, ce documentaire évoque cet éblouissement et un tournage "apaisé", même si le réalisateur continue néanmoins à jeter de l'huile sur le feu quand les choses ronronnent. Exemple : la scène de la réception dans laquelle Pialat – son personnage est censé être mort – fait irruption au milieu des convives, pour mieux capter leur effarement. Le réalisateur David Thompson a retrouvé les principaux protagonistes de cette aventure, à commencer par Sandrine Bonnaire, qui explique avec émotion à quel point la rencontre de Pialat a changé sa vie. Leurs témoignages permettent de mieux saisir les méthodes de travail du réalisateur qui, s'il accueillait favorablement l'imprévu, n'était pas adepte de l'improvisation totale. Tous restent marqués par cette collaboration et ce film qui apportera au réalisateur la reconnaissance qu'il attendait. Parmi eux, citons Arlette Langmann, ancienne compagne de Pialat et scénariste, Florence Quentin, première assistante, le directeur de la photo Jacques Loiseleux, l'acteur et critique Jacques Fieschi, Dominique Besnehard, chargé du casting. Sur l'insistance de Pialat, il s'attribuera l'un des rôles clés, celui du frère, dans lequel il sera remarquable.
Après une décennie de croissance fulgurante, le bio traverse une crise sans précédent, liée à une massification semblable à celle de l’agriculture intensive. Enquête sur un modèle à bout de souffle.
Longtemps, l’agriculture biologique a surfé sur son excellente image – celle d’exploitations familiales, respectueuses de l’environnement et du bien-être animal, garantes d’une alimentation plus saine – pour séduire des consommateurs rebutés par les excès de l’agro-industrie. Mais après une décennie de croissance fulgurante, qui a vu doubler la consommation mondiale de produits estampillés bio, les ventes s’effondrent. Si l’inflation a poussé les budgets modestes à renoncer à ces denrées vendues jusqu’à 30 % plus cher, la conjoncture économique n’est pas seule responsable : on assiste désormais à une crise de confiance entre consommateurs et producteurs. Pour accompagner sa croissance, le secteur s’est massivement industrialisé, parfois sous la pression des lobbys de l'agrobusiness. Les hypermarchés ont, quant à eux, pris la place des enseignes spécialisées comme principaux distributeurs de produits siglés "AB", achevant de brouiller les cartes quant aux valeurs réellement défendues par les représentants du secteur…
Déconversions
Après Hypermarchés, la chute de l'empire (2022), le journaliste d’investigation Rémi Delescluse s’attaque cette fois à un autre modèle jadis florissant, dont la massification signe le début de la chute. Des serres espagnoles jusqu’aux rayonnages des supermarchés, il débusque dans cette enquête rigoureuse les aberrations, les dérives et les scandales – mais aussi les angles morts de la réglementation européenne, notamment concernant l’usage des "biopesticides" – qui ont contribué à accélérer le désamour des consommateurs. Les petits exploitants, qui avaient jadis embrassé avec enthousiasme une pratique proche de leurs convictions, en sont les premières victimes. Car, écrasés par la concurrence des grandes exploitations bio, aux processus industrialisés directement inspirés de l’élevage conventionnel, ils prennent aujourd’hui massivement le chemin de la "déconversion". D’autres se lancent dans la création de nouveaux labels plus exigeants, qui privilégient le local, le respect de la saisonnalité et offrent des garanties plus strictes en matière de bien-être animal, de revenus des exploitants ou d’usage des pesticides – en bref, fidèles à la philosophie originelle qui a fait l’immense popularité de ce modèle, indissociable de l'avenir de notre planète.
M. Hire vit depuis des années dans le même appartement, ni pauvre ni riche. Il attend. Alice, qui loge dans un studio juste en face, se rend brusquement compte qu'il l'observe depuis des mois. Il sait tout d'elle et en tombe amoureux, alors qu'Alice est éprise d'Emile et prête a tout pour le protéger.