Juin 1890, à Auvers-sur-Oise. Marguerite Gachet a 19 ans quand son père, médecin, reçoit en consultation Vincent Van Gogh, peintre désargenté. Cette rencontre, à travers sa passion naissante pour le peintre, lui ouvre le monde des arts et réaffirme son rêve d'entrer aux Beaux-Arts, malgré l'opposition de son père.

Lorsque Claude Monet fait don à l'Etat des Nymphéas, il lui impose, sans donner d'explication, d'acheter son tableau Femmes aux jardins, peint soixante ans plus tôt. L'auteur raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, entre le siège de Paris de 1870 et la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'à la fin de sa vie.

Dans la Delft prospère du XVIIe siècle, à l'âge d'or de la peinture hollandaise, l'ordre social est strict. La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer pour s'occuper du ménage et des six enfants du peintre, en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune jalouse de ses prérogatives. Le maître lui demande de poser pour lui.

L'écrivain cherche les mots pour écrire une lettre d'amour à la femme qui partage sa vie, pour dire le plaisir de toucher sa peau et pour décrire ses émotions, à travers les tableaux et les peintres qui l'inspirent comme les étoffes sensuelles de Poussin, le mouvement fébrile des corps enlacés chez Bacon, etc.

L'auteur, faisant mine de présenter l'oeuvre du peintre nancéien Emile Friant, s'écarte peu à peu du discours critique pour livrer un roman tissé autour de quatorze toiles et dessins et mêlant la Lorraine de l'époque à la fiction d'une histoire personnelle.

François de Clerq enseigne la littérature à la Sorbonne. Adoré de ses étudiants et en particulier de la jeune Alice, il vit une relation amoureuse sans ombres avec Laure. Alors qu'ils s'apprêtent à partir en week-end, elle lui annonce qu'elle le quitte avec comme seule explication une carte postale reproduisant un tableau de Dali qu'ils ont vu ensemble à Madrid, intitulé Le grand masturbateur.

En 1916, Jeanne Hébuterne veut s'émanciper de ses parents et de son frère pour devenir peintre. Elle rencontre Amedeo Modigliani, de quinze ans son aîné, artiste vivant dans la misère à Montparnasse. Ils vivent un amour passionnel aux limites de la folie, fuyant les combats de la Première Guerre mondiale et bravant les bonnes moeurs et les interdits familiaux. ©Electre 2019

A Paris, Madeline, jeune flic londonienne, loue un atelier d'artiste ayant appartenu au peintre Sean Lorenz qui, anéanti par l'assassinat de son fils, est décédé un an plus tôt. Suite à une erreur, Gaspard, écrivain américain, débarque dans le même atelier. Tout deux vont devoir cohabiter le temps de leur séjour. Ils découvrent que trois tableaux de Lorenz ont disparu et décident de les retrouver.

Quelle est la nature du sentiment qui lia toute sa vie Helen à Frank ? Il faut leurs retrouvailles, par hasard à Londres, pour qu'elle revisite le cours de leur double existence. Elle n'espérait plus le revoir, tous deux ont atteint les 80 ans, et l'on comprend qu'un événement tragique a mis fin à leur relation. Dans un retour sur soi, la vieille dame met à plat ces années passées avec, ou loin, de Frank, qu'elle aida à devenir un peintre célèbre. Une vie de femme dessinée dans toutes ses subtilités et ses contradictions.

Durant l'été 1911, le portrait de la Joconde est dérobé. Géry Pieret prétend dans Paris-journal être le coupable et se vante d'autres vols similaires. Cet ancien secrétaire de Guillaume Apollinaire met le poète dans le pétrin, et davantage encore lorsqu'il prétend avoir vendu des oeuvres volées à un peintre parisien, que chacun peut reconnaître comme étant Picasso. ©Electre 2019