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Finie l'époque des hackers solitaires. L'heure est aux équipes d'ingénieurs, parfois d'anciens pirates informatiques, et de militaires, recrutés par les États, qui leur allouent des moyens colossaux. À travers le monde, ils façonnent la guerre de demain, un conflit invisible et lourd de menaces, dont le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Menée aux États-Unis, en Russie et en France, cette enquête captivante raconte les dessous de cette guerre souterraine. Elle revient sur le premier conflit en ligne, mené contre l'Estonie en 2001, et raconte la cyberguerre froide entre les États-Unis et la Chine, dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire. Le Web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage, la distribution de l'eau ou les transports en dépendant. Des opérations malveillantes, parties de simples ordinateurs, pourraient dès lors fragiliser les économies modernes voire les conduire à l'effondrement.
En 1994, 4 000 personnes mouraient du Sida en France. En 2008, on recensait 350 décès, souvent dus à des dépistages tardifs.
Arrivé en 1996, le traitement par trithérapie, très contraignant au départ, s'est amélioré. De maladie mortelle, le sida s'est mué en maladie chronique. Beaucoup de personnes atteintes par le VIH ont retrouvé une existence normale. Les couples mènent une vie sexuelle sereine et font des bébés, sans risque de contamination. Bien sûr, des difficultés subsistent : acceptation de la maladie, discrimination, complications de santé pour les malades qui vivent depuis vingt ans avec le virus. Mais le principal chantier se situe sur le terrain d'une prévention défaillante.
Six à sept mille nouveaux cas de séropositivité sont découverts chaque année en France. Comment convaincre par exemple les jeunes gays de se protéger d'une maladie qui fait moins peur ?
Tourné en France et à Berlin, ce documentaire enquête avec pédagogie et rigueur auprès de médecins - au sein des services de pointe des hôpitaux Paul-Brousse et Georges-Pompidou - et de responsables associatifs - Didier Lestrade, cofondateur et ex-président d'Act Up, Bruno Spire, président d'Aides… Grâce aux témoignages très vivants des personnes séropositives issues de milieux différents, il dresse un panorama complet de la façon dont on vit avec le sida dans un pays occidentalisé, levant au passage des représentations erronées ou obsolètes.
Quoi qu’il fasse, Joann Sfar arrête rarement de dessiner. Véritable star de la « nouvelle bande-dessinée », il a publié plus de 150 albums à ce jour, dont la célèbre série Le Chat du Rabbin, adaptée à l’écran. Parmi ses multiples créations, on trouve un rabbin débonnaire, une sémillante chanteuse yiddish, un vampire fan de musique klezmer, et Imhotep, le chat du rabbin, doué de parole, inquisiteur et sensuel, alter ego de l’artiste, qui pose son regard sceptique et pénétrant sur le monde qui l’entoure.
Des personnages haut en couleur, bien souvent inspirés de ses aïeux, des Juifs originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est.
C'est une occasion unique : Mathieu Amalric a accompagné Joann Sfar dans quelques-uns des lieux où il croque ses personnages - devant la cage de l'orang-outan Nénette au Jardin des Plantes, au marché aux poissons de Rungis, dans une salle de dissection de la faculté de médecine, au restaurant, dans un bar de nuit... Sans jamais cesser de dessiner, Sfar parle de sa pratique, de la nécessité du dessin d'après nature, de sa frustration de ne jamais parvenir à saisir ce qu'il voit réellement et de la manière dont cette frustration nourrit son imaginaire.
Des séquences entrecoupées par la lecture de morceaux (très bien) choisis des Carnets, sorte de journal intime du dessinateur, publié par L'Association.
Le capitaine Michel Stephan, à bord du navire postal Enez Eussa, assure depuis plusieurs années la liaison Brest-Molène-Ouessant, transportant marchandises, courrier et passagers. En hiver, quand les tempêtes se déchaînent, il est l'une des rares embarcations à pouvoir prendre la mer. Il emprunte le redoutable chenal de Fromveur, croise à mi-parcours l'écueil de Men Tensel (la "roche hargneuse"), sur lequel se dresse le célèbre phare Kéréon. Sur la pointe nord-ouest d'Ouessant, c'est celui de Créac'h qui indique la route aux navires. Au total, pas moins de six phares, parmi les plus puissants d'Europe, sont nécessaires pour assurer la sécurité de la navigation.
Les bonobos ne se trouvent qu'en République démocratique du Congo, l'ex-Zaïre. Dans ce pays ravagé par la guerre civile, ils sont doublement menacés : chassés pour leur viande, ils sont aussi la cible des trafiquants.
Au Lola ya bonobo (paradis des bonobos), à 50 km de Kinshasa, Claudine André recueille, depuis douze ans, les jeunes singes dont les parents pour la plupart ont fini sur les étals des boucheries. Grâce à cette jeune femme belge et à son équipe, quelque 300 orphelins ont déjà été sauvés. Dominique Hennequin a suivi le petit Lomami, arrivé depuis quelques jours, devenu extrêmement craintif après avoir eu le bout des doigts mutilé par des braconniers.
Mais aussi la première naissance d'un bébé singe à Lola. Si elle accepte le petit, sa mère retrouvera-t-elle les gestes pour l'allaiter ? Si des liens de parenté se nouent dans le groupe d’orphelins, Claudine André aura franchi un pas de géant : permettre aux bonobos de retrouver une vie indépendante, peut-être même dans leur habitat naturel.
Bouleversé par la vision d'une carte postale de Belle-Île-en-Mer, Nicolas, un jeune garçon vivant dans une famille d'accueil, fugue pour rallier ce lieu de fascination. Après quelques jours d'auto-stop, il arrive à la périphérie de Nantes, où il fait la connaissance de Charly, une jeune fille qui vit dans une caravane et se prostitue pour assurer le quotidien. "A l'instinct, Isild Le Besco, "princesse chinoise aux yeux bridés", grave ses images fondamentales dans nos âmes." Gérard Lefort - Libération
Si les pays du Nord disposent de traitements efficaces contre le sida, la majorité des malades résident dans ceux du Sud.
Avec 5,7 millions de séropositifs recensés en 2006, l'Inde a le triste privilège d'être le pays le plus touché. Depuis quatre ans, le sous-continent est parti en guerre contre le VIH. Le ministre de la Santé Anbumani Ramadoss a rompu avec la tradition qui consistait à maquiller les chiffres du sida.Il y a un an, la Haute Cour de justice de Delhi décidait aussi de dépénaliser l'homosexualité.
Pour mesurer l'ampleur de cette révolution, les réalisateurs ont rencontré des Indiens qui vivent avec le sida, et affrontent la stigmatisation dans un pays ultraconservateur. Le film explique aussi les enjeux d'un combat qui s'étend au-delà de l'Inde. Car si la pandémie reculait dans ce pays moteur, elle pourrait régresser ailleurs. Pharmacie des pays pauvres, l'Inde fabrique la majorité des versions génériques des trithérapies. Une riposte aux prix prohibitifs des laboratoires pharmaceutiques occidentaux, inaccessibles aux pays du Sud.
Une génération sépare Vincent et Daniel. Pourtant, ces deux ingénieurs ont subi le même traumatisme : une mise au placard brutale et inexpliquée. Oublié lors du déménagement de son service pour l'un, relégué dans un bureau lugubre pour l'autre, ils ont été victimes, comme nombre de leurs collègues, du durcissement des méthodes manageuriales. Symptomatique de cette tendance, le plan d'économie Next a consisté, entre 2004 et 2007, à obliger le personnel visé à quitter l'entreprise. Mutations arbitraires, congés maladie forcés et stratégies de déstabilisation ont alors été utilisés sans aucune considération pour l'humain…