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Troisième fille de la pianiste Martha Argerich, après Lyda Chen et Annie Dutoit, ses deux demi-sœurs, Stéphanie Argerich n’a pas été reconnue par son père, Stephen Kovacevich, autre géant du clavier dont le nom résonne avec une force poétique pour tous les amateurs de musique. Depuis sa plus tendre enfance, elle a entretenu un lien fusionnel avec sa mère, qu’elle accompagnait dans la plupart de ses déplacements et qu’elle filme depuis l’adolescence. Sa relation avec son père, qui ne vivait pas avec elles, était de fait beaucoup plus distante, même si aujourd’hui les liens se resserrent entre eux.
Mais le sujet central de "Bloody daughter" – "sacrée fille", le surnom affectueux que le pianiste américain donnait à Stéphanie –, c’est la relation entre une mère "déesse" à la fois proche et inaccessible et ses trois filles. Un clan matriarcal hors du commun dont Martha Argerich, 72 ans et désormais grand-mère, est à la fois le pilier et l’enfant terrible.
Depuis qu’ils ont accédé à la gloire, les médias ont essayé en vain d’approcher Martha Argerich et Stephen Kovacevich. Aussi ce film tourné dans leur intimité est-il en soi un véritable événement. Autoportrait de famille à la fois personnel et universel, Bloody daughter questionne avec une sincérité et une émotion à fleur de peau les liens entre parents et enfants et la part d’opacité qu’ils recèlent, a fortiori quand on est la fille de deux monstres sacrés, absorbés par un mystère plus grand qu’eux-mêmes : la musique. Filmant sa mère dans les moments de sa vie quotidienne – au réveil, au fil de ses constants déplacements, en concert, en répétition, dans sa loge…–, la contemplant dans de beaux extraits d’archives, la confrontant aux films de famille qu’elle a tournés autrefois, Stéphanie Argerich parvient à concilier proximité et distance pour adresser aux siens ce beau "film de réconciliation", qui n’élude ni la douleur ni l’amour partagés. Un film constamment irrigué par une émotion brute qui ne passe ni par les mots, ni par les événements, mais par une approche musicale de la réalité, au plus près des visages, des sensations, du temps qui passe.
Le Dessous des cartes étudie les ressources naturelles du pays, l’évolution de ses relations commerciales avec l’Asie et s’interroge : entre visées économiques et positions stratégiques, l’Australie n’est-elle pas en proie à des intérêts contradictoires ?
Rose, 20 ans, vit à Montréal. Elle ne ment presque jamais. Elle a une élégance naturelle et une sincérité que possèdent peu de filles de son âge. Pourtant, ni ses amis ni son amoureux ne connaissent son lourd passé chargé de violence familiale. Après deux ans d’absence, elle revient voir sa mère et son frère Félix dans sa banlieue natale. Rien n’a changé : la résignation de la mère, le frère en difficulté, et le père qui les terrorise. Elle décide d’intervenir dans leur vie.
Mozambique, 1969, un camp militaire pendant la guerre coloniale. Le capitaine Costa entretient une relation secrète avec Vicente, un jeune et bel infirmier. Mais cet amour interdit est difficile à vivre et à préserver au sein de la garnison. L’attaque inattendue de la guérilla lors de la nuit de Noël va raviver toutes les tensions... Les secrets de cette armée pourront-ils résister jusqu'à la levée du jour ? Entre violence de la guerre et violence des passions, le réalisateur acclamé de la nouvelle vague portugaise, Joaquim Leitão, signe avec "L’Assaut" un film troublant sur la vie militaire à une époque où l'homosexualité dans l'armée était encore taboue.