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FMI, BCE, Triple A, Libor, CDS, G20… : criblé d’abréviations mystérieuses et de sigles compliqués, le discours économique est d’autant plus difficile à contester qu’il est malaisé à comprendre. Mais ses alphabets étranges et ses formules cryptiques dissimulent quelques-uns des grands choix politiques de notre temps. Et si on se les réappropriait ? Déchiffrage éclaire les enjeux de l’économie contemporaine pour mieux permettre au citoyen spectateur de les mettre en question, en mêlant archives décalées, séquences d’animation originales, reportages sur le vif et entretiens approfondis, assortis de datavisualisations claires et simples consultables sur un second écran. Déchiffrage interroge la notion à géométrie très variable de croissance, en esquissant au préalable un portrait remarquablement limpide de l’économie mondialisée et financiarisée. Réalisation inspirée, propos riche et dense, une salutaire réflexion en images qui propose, à l’instar de l’homme de l’art Jean Gadrey dans ce premier numéro, de "remettre les économistes sur le siège arrière".
De Montreuil à Bangalore
Entre les partisans de la croissance à tout crin et ceux qui lui préfèrent une pause, voire même la "décroissance", pas facile de s’y retrouver. Quel est le prix à payer pour une croissance mondiale posée comme seul étalon du progrès et du bien-être ? Quels sont les modèles alternatifs ? La taxe carbone doit-elle servir de modèle pour la protection de l’environnement ? À court et moyen terme, peut-on imaginer raisonnablement la prospérité sans la croissance ? Pour son premier numéro, Déchiffrage nous fait voyager de Montreuil à Berlin en passant par Bangalore, afin de mieux questionner les vertus et les méfaits de la croissance. Avec, entre autres, outre Jean Gadrey, les économistes Daniel Cohen, Joseph Stiglitz, Jean Pisani-Ferry, Gosta Esping Andersen ? spécialiste de la protection sociale ? et le physicien Dennis Meadows, directeur du projet Club de Rome en 1970.
Les réalisateurs nous conduisent sur les rives du Jourdain, à la rencontre de touristes israéliens. Hommes et paysages restent marqués par la politique, la religion et les valeurs sionistes. Weiss et Borenstein interrogent leur propre rapport avec Israël, qu'ils ont quitté il y a dix ans. Une quête subtile, une narration sobre et ludique sous une apparence faussement légère et une manière élégante d'évoquer ces endroits chargés d'histoire et de mythes.
Le jazz, le coca-cola, le chewing-gum... les produits made in USA avaient la cote dans l'Europe de l'après-guerre, et en France en particulier. Le Plan Marshall, lui, contenait aussi un aspect de stratégie économique. Reconstruire les pays d'Europe, c'étaient aussi construire de futurs marchés pour les produits américains.Images d'archives et nostalgie à l'appui, voici un documentaire qui analyse avec finesse le rapport, parfois ambigu, entre la France et les Etats-Unis à l'époque.
Une autopsie du drame en forme de fiction, qui dénonce le mensonge d'État et explore avec acuité la crise des banlieues. Le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-bois, trois jeunes garçons affolés parce que poursuivis par la police, trouvent refuge dans un transformateur électrique EDF. Deux d'entre eux, Bouna 15 ans et Zyed 17 ans, vont mourir électrocutés, le troisième, Muhittin, va miraculeusement survivre à ses brûlures. Que s'est-il réellement passé ? Le film interroge ces événements et propose par le biais de la fiction une réflexion sur l'exercice du pouvoir et le fossé qui se creuse entre les jeunes de banlieue et le politique.
Selon les classifications naturalistes, il existe un véritable abîme entre le monde animal et le monde végétal. Pourtant, sur les traces de Charles Darwin, des biologistes réputés sont en train de montrer que l'intelligence des plantes est peut-être une réalité. Les plantes mettent en oeuvre des stratégies sophistiquées pour vivre leur sexualité, mais aussi pour voyager. Elles éprouveraient des sensations. Elles auraient même de la mémoire. Jacques Mitsch met en scène avec humour la vraie vie des plantes pour nous révéler leurs talents cachés, sans jamais se départir de sa rigueur scientifique. Nous entraînant aux frontières mouvantes qui séparent les règnes animal et végétal, il nous tend au passage un miroir drolatique et passionnant.
Le dollar est-il en péril ? Première puissance économique mondiale, les États-Unis sont aussi le pays le plus endetté de la planète.
Ce film enquête sur cette ardoise qui vaut aujourd’hui 8 000 milliards de dollars. “Le pays tout entier vit au-dessus de ses moyens”, constate Nouriel Roubini, professeur d’économie à la New York University. Malgré une Bourse au sommet, les citoyens américains ne s’enrichissent pas. Ils multiplient les cartes de crédit, afin de consommer toujours plus. Interviewés dans ce documentaire, certains d’entre eux racontent cette vie à crédit ou expriment leur révolte face à l’absurdité du système, comme cette vendeuse ambulante qui refuse de payer ses impôts. Interrogés aussi, les économistes s’inquiètent mais ne délivrent pas le même diagnostic.
Certains croient au dicton “Quand l’Amérique tousse, c’est le monde entier qui s’enrhume”, et annoncent une chute du dollar avec, à la clé, une grave crise mondiale. D’autres prévoient une récession en douceur qui diminuerait le niveau de la dette. Reste que la classe moyenne, dont le niveau de vie diminue, s’alarme. Elle assiste à la crise de certains secteurs de l’industrie américaine, comme celui de l’automobile, voit s’effondrer l’emploi et maintenant l’immobilier, avec des répercussions immédiates sur tous les crédits en cours et sur les fonds de garantie. De plus, les entreprises délocalisant pour produire à moindre coût, la Chine est l’un des principaux pays à produire pour les États-Unis et à leur avancer des fonds, finançant ainsi leur croissance. Un mécanisme sans fin qui risque de plonger l’Amérique dans le gouffre.
En 1987, le décès subit de Mario Formenton, qui dirige la première des maisons d'édition italiennes, la Mondadori, ouvre une bataille de succession entre deux des plus brillants hommes d'affaires du pays, Silvio Berlusconi et Carlo De Benedetti, tous deux actionnaires minoritaires. En décembre 1988, De Benedetti, signe un accord avec les héritiers qui lui garantit le contrôle des deux sociétés réunies. Un an plus tard, c'est le coup de théâtre : pour étendre son empire médiatique, Berlusconi convainc la veuve de Formenton de lui céder ses actions et s'empare de la présidence du groupe... C'est le début d'un très long feuilleton judiciaire où le chef de Forza Italia - qui a accédé au pouvoir une première fois en avril 1994, puis à nouveau en juin 2001, et a bénéficié d'un non-lieu pour prescription - va faire feu de tout bois pour éviter la condamnation de ses alliés. Y compris en faisant adopter des lois ad hoc par "ses" députés.