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Dans une colonie d'immigrants juifs d'Entre Rios, en Argentine, à la fin du 19e siècle, l'histoire de Gertrudis. Sa famille l'a toujours trouvée laide, qu'elle soit bébé, petite fille ou adolescente. Devenue femme, les gens du village s'accordent aussi à la trouver décidément laide. C'est seulement quelques année plus tard, mariée et mère de famille, qu'elle sera vue autrement par un photographe français, artiste surréaliste, qui gagne sa vie en faisant des portraits de famille. Il va être le seul à découvrir, avec un autre regard, la beauté particulière de cette femme, la richesse et la créativité de son monde intérieur. A travers son "regard", Gertrudis commencera à "se voir".
Philippines, début du 20° siècle. Les premiers retentissements de la guerre annoncent l'arrivée des troupes américaines. Une mère et son fils décident de fuir vers la montagne à la recherche d'une vie plus sûre. Un jour, au milieu de la forêt, le fils découvre le corps gisant d'une femme abusée qu'il décide de ramener dans leur abri. Les années passent. Le fils devenu homme, la femme et son enfant vivent isolés, reculés du chaos ravageant le pays. Mais un orage soudain bouleverse leurs existences pendant que les troupes américaines approchent."Film inclassable et brillant, Independencia tient autant de la fantasmagorie que de l'acte politique."Positif - Nicolas Bauche
Le scénario est inspiré d'un fait divers très célèbre au Japon : en 1936, Abe Sada, violée à quinze ans, une ancienne prostituée devenue servante dans une auberge , découvre l'amour fou avec le propriétaire de l'établissement. Ils s'enferment dans une relation sexuelle ininterrompue, jusqu'à la mort volontaire de l'homme et sa castration par Abe Sada. Au terme de son procès, elle est condamnée à six ans de prison et graciée au bout de cinq ans. Elle revendique son acte d'amour. Elle devient l'égérie du féminisme naissant. Cinq films ont été consacrés à cette histoire, entre les années 60 et les années 70 : celui de Nagisa Oshima est le dernier.
Dans la banlieue de Tel-Aviv, deux solitaires se rencontrent. Il est chauffeur de taxi, elle est professeur de piano. Il a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tous les deux redoutent l’avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s’envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l’avion qui l’emmènera au Canada où son mari doit s’installer. Leur histoire d’amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d’une nouvelle vie ?
De la France au Canada en passant par les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis, le réalisateur a retrouvé les membres dispersés de la famille Samater. Somaliens et musulmans, ils ont fui dans les années 1990 leur pays déjà déchiré par la guerre. Après vingt ans d'efforts pour se construire une nouvelle vie et une situation sociale, ils répondent sans détours à la question que tout immigré est amené un jour à se poser dans son pays d’accueil : se sentent-ils devenus citoyens à part entière ou ont-ils le sentiment de rester des étrangers ?