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En forme d’enquête internationale, un panorama éclairant des écarts financiers genrés et du chemin à parcourir pour parvenir à l’égalité financière des femmes, seule garante de leur émancipation économique.
Instrument de domination
Rigoureuse, cette enquête internationale lève le voile sur la situation financière des femmes dans des pays occidentaux prétendument plus avancés que ceux du Sud en matière de droits. Cette réalité systémique d’écarts de richesse et de revenus entre les sexes, qui se creusent au fil des années – moins de gains, d’épargne, de retraite et de patrimoine… –, montre le long chemin à parcourir pour atteindre l’égalité, y compris dans la pionnière Islande. Alors que les Françaises ont dû attendre 1965 pour ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari, les femmes et les hommes entretiennent toujours un rapport différent à l’argent, entretenu par l’éducation et les assignations de genre. Au travers de témoignages et d’éclairages d’experts, cette investigation montre aussi combien l’argent reste un instrument de domination. Pourtant, des progrès notables ont été accomplis ces dernières années, notamment avec le congé de paternité – huit mois en Suède et quatre en Espagne, mais vingt-cinq jours seulement en France… Tandis que le Forum économique mondial estime qu’il faudra quelque cent soixante-neuf ans pour combler ce fossé financier, ce documentaire en deux volets dresse un constat lucide mais porteur d’espoir pour parvenir enfin à une émancipation économique des femmes.
Dix ans après leur premier documentaire à succès sur le jeûne, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade se replongent dans les recherches prometteuses sur une pratique en plein essor.
Et si, face au piège contemporain de la nourriture en abondance, sa privation contrôlée était une clé décisive pour notre santé ? À l’instar de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, pour qui les trois repas quotidiens n’avaient rien d’évident, serions-nous en réalité programmés par l’évolution pour jeûner ? Ces dernières années, la recherche – de la rhumatologie à l’oncologie – s’est massivement emparée du sujet, tandis que le jeûne intermittent, devenu un phénomène de société, dévoile des bienfaits désormais avérés. Si nos voisins allemands peuvent aujourd’hui profiter de cures de jeûne remboursées dans le traitement de certaines maladies chroniques, comme la polyarthrite, l’asthme, la fibromyalgie ou le diabète de type 2, cette pratique prometteuse et peu coûteuse suscite encore la méfiance du corps médical français… À tort ou à raison ?
Promesses et limites
Déjà auteurs en 2012 de l’enquête à succès Le jeûne, une nouvelle thérapie ?, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade rouvrent le dossier, en compulsant les résultats d'une nouvelle décennie de recherches foisonnantes et prometteuses. Alors que cette démarche, qui suscite un intérêt croissant du grand public, se trouve trop souvent récupérée par des "gourous" profitant du relatif silence des autorités médicales, leur documentaire replace la pratique sur le terrain scientifique pour en redéfinir les mécanismes, les promesses et les limites. Suivant le jeûne de quatorze jours de Stéphane, 50 ans, venu dans une clinique allemande pour s'attaquer à des problèmes métaboliques, le récit explore en parallèle les dernières études menées aux États-Unis, en Allemagne et en Italie, et décrit les mécanismes majeurs mis au jour par les scientifiques : l'autophagie, un programme d'"autonettoyage" intracellulaire, ou le "switch métabolique" qui entraîne la production de cétones, un supercarburant aux propriétés anti-inflammatoires. Alternative au jeûne de plusieurs jours, le jeûne intermittent – mise au repos cyclique du système digestif pendant au moins douze heures – pourrait aussi se révéler un allié de choix dans le traitement et la prévention de nombreuses maladies chroniques. Le jeûne fera-t-il un jour partie de nos politiques de santé publique ? C’est ce qu’espèrent les chercheurs interrogés dans ce film, qui se gardent bien, toutefois, de faire de la pratique un remède miracle : les contre-indications existent, et les cures se doivent d’être strictement encadrées.