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Situé au cœur de la péninsule indochinoise, le Laos est l’un des derniers États centralisés autour d’une idéologie communiste, incarnée par un parti unique.Aujourd’hui, le pays sort de son isolement et son économie se développe rapidement. Le Dessous des cartes s’interroge sur l'avenir du Laos : pourrait-il devenir un nouvel émergent en Asie du Sud-Est ?
En 1958, alors que le pays, pris dans la tourmente de la guerre d'Algérie, se déchire, le président René Coty appelle le "plus illustre des Français", le général de Gaulle, à former un gouvernement. Celui-ci met alors en place la Ve République, régime qui demeure unique au monde et s'appuie sur l'élection du président au suffrage universel. Celui-ci concentre un nombre impressionnant de pouvoirs. Depuis, la France continue, à chaque élection présidentielle, à chercher l'homme providentiel. Dès le début, ce système a suscité de nombreuses critiques, qui ont grandi durant "l'hyperprésidence" de Nicolas Sarkozy et n'ont pas disparu avec la "normalité" prônée par François Hollande.
Tous pour un ?
Ce documentaire donne la parole à de fins connaisseurs de la vie politique hexagonale et des arcanes constitutionnelles : Guy Carcassonne, professeur de droit public, le journaliste Edwy Plenel, le député Europe Écologie Les Verts Bastien François, Paul Alliès, qui milite pour la VIe République, le philosophe Marcel Gauchet, etc. Ils pointent, parfois avec humour, les défauts du régime présidentialiste à la française : l'affaiblissement du Parlement, qui s'est aggravé avec l'instauration du quinquennat en 2000, les effets de cour, le modèle patriarcal qui essaime dans toute la société française. Mais la constitution de 1958 trouve aussi des défenseurs, notamment Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, qui rappelle qu'elle a mis fin à l'instable IVe République qui faisait et défaisait les gouvernements à un rythme effréné. Des images d'archives soulignent la solennité élyséenne : Pompidou écouté religieusement par ses ministres, Valéry et Anne-Aymone Giscard d'Estaing présentant leurs vœux distingués, Mitterrand entouré de courtisans… En les confrontant à d'autres vidéos, celles, notamment, du mouvement des Indignés, ce documentaire souligne le décalage entre ce monde hors du temps et la société d'aujourd'hui, connectée, participative, et moins encline qu'autrefois à se plier à la volonté du chef unique et adulé.
Depuis son adhésion à l’U.E., la Roumanie fait face à la pression de la modernité et de la compétitivité. Les grands groupes agro-alimentaires font la loi. Voici un an du quotidien d’Albin et sa famille, bergers dans le nord de la Transylvanie. Ceux-ci luttent pour s’adapter à un monde en pleine mutation où les valeurs traditionnelles sont remplacées par les contraintes de la mondialisation.
La jeunesse est une invention sociale récente. Au fil du XXe siècle, elle acquiert de plus en plus de place dans la société.
Pendant les Trente Glorieuses, elle conteste les modèles anciens, s'invente des codes et des noms (des zazous aux rockers en passant par les yé-yé) jusqu'à l'explosion de Mai-68. Dans les années 1970, elle se politise, les rébellions se succèdent. Ensuite, tout s’accélère… Retraçant le fil des mouvements de jeunesse au cours d’une histoire pleine de musique et de révolte, le film compose un puissant tableau de ce qui est à la fois un état personnel transitoire et un groupe social.
Auberge des jeunes
Ayant grandi puis vieilli au fur et à mesure que la société se "jeunifiait", à une époque où la jeunesse passait du rôle de figurante de l’histoire à celui de vedette, Cédric Klapisch et Jacques Royer surfent avec bonheur sur une histoire qui est en partie la leur, tout à la fois amusés et un brin mélancoliques. De même que la jeunesse est une entité plurielle, difficile à cataloguer, voire insaisissable par des adultes qu’elle fascine et agace, leur récit adopte un ton qui lui ressemble : très sérieux quant à la chronologie, mais sans jamais vraiment se prendre au sérieux ! Pour raconter cette histoire impossible, Jacques Royer s’appuie sur des extraits d’archives télé judicieusement choisis ainsi que sur les travaux d’une historienne de la jeunesse, Ludivine Bantigny, auteur en 2007 du livre Le plus bel âge ? (Fayard). Pour épicer cette évocation de quelques interprétations décalées, il fait appel aux jeunes humoristes Norman et Hugo, stars du Web dont les vidéos (Norman fait des vidéos, Hugo tout seul) affichent des millions de vues sur Internet. Entre étude argumentée et délires réjouissants, entre légèreté et souvenirs personnels, le réalisateur de L’auberge espagnole et son complice parviennent ainsi à saisir le caractère kaléidoscopique de cette chose que l’on n’apprend vraiment à apprécier qu’au moment où on la perd.
Dans l’euphorie de l’après-guerre fleurit une flopée de petits cabarets où une jeunesse avide de nouveauté et de liberté s’entasse avec délices pour écouter ses chanteurs préférés. Transformant ses caves et ses arrière-salles en minuscules scènes, Saint-Germain-des-Prés devient le point de ralliement. Une nouvelle génération d’interprètes émerge. Ils ne sont ni apprêtés, comme Juliette Gréco qui se produit en “noir de travail”, ni grands ni beaux comme Aznavour qui mettra dix ans à percer. Ils chantent avec leur sensibilité et leurs aspérités des textes poétiques, fantaisistes ou libertaires, et cela plaît.
Des p'tits zinzins
Le Milord l’Arsouille, Le Tabou, L’Écluse, Le Vieux Colombier, L’Échelle de Jacob... : entre 1945 et 1968, plus de deux cents cabarets ouvrent à Paris, à Saint-Germain-des-Prés, puis dans le quartier de la Contrescarpe. Véritable vivier que ces petites scènes de minuit où débuteront Barbara, Brel, Ferré, Mouloudji, les Frères Jacques, Aznavour, Gainsbourg, Ferrat, Bobby Lapointe... Orchestrant des archives foisonnantes (chansons, reportages, entretiens), ce documentaire fait revivre cette période effervescente. Tout en se dandinant, un Gainsbourg intimidé explique qu’il est “plus facile d’attaquer que d’encaisser”. Barbara se défend d’être un auteur-compositeur ou un poète : “Je fais juste des p’tits zinzins qui me vont.” Une Anne Sylvestre aux yeux de biche s’agace d’une carrière qui met du temps à démarrer. Le film comporte aussi de nombreuses interviews d’artistes comme Juliette Gréco, Jean Rochefort, particulièrement en verve, Charles Aznavour, Pierre Perret, Serge Lama, Anne Sylvestre, Paul Tourenne des Frères Jacques ou le parolier Henri Gougaud, conseiller sur ce film.