2032 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
FMI, BCE, Triple A, Libor, CDS, G20… : criblé d’abréviations mystérieuses et de sigles compliqués, le discours économique est d’autant plus difficile à contester qu’il est malaisé à comprendre. Mais ses alphabets étranges et ses formules cryptiques dissimulent quelques-uns des grands choix politiques de notre temps. Et si on se les réappropriait ? Déchiffrage éclaire les enjeux de l’économie contemporaine pour mieux permettre au citoyen spectateur de les mettre en question, en mêlant archives décalées, séquences d’animation originales, reportages sur le vif et entretiens approfondis, assortis de datavisualisations claires et simples consultables sur un second écran. Déchiffrage interroge la notion à géométrie très variable de croissance, en esquissant au préalable un portrait remarquablement limpide de l’économie mondialisée et financiarisée. Réalisation inspirée, propos riche et dense, une salutaire réflexion en images qui propose, à l’instar de l’homme de l’art Jean Gadrey dans ce premier numéro, de "remettre les économistes sur le siège arrière".
De Montreuil à Bangalore
Entre les partisans de la croissance à tout crin et ceux qui lui préfèrent une pause, voire même la "décroissance", pas facile de s’y retrouver. Quel est le prix à payer pour une croissance mondiale posée comme seul étalon du progrès et du bien-être ? Quels sont les modèles alternatifs ? La taxe carbone doit-elle servir de modèle pour la protection de l’environnement ? À court et moyen terme, peut-on imaginer raisonnablement la prospérité sans la croissance ? Pour son premier numéro, Déchiffrage nous fait voyager de Montreuil à Berlin en passant par Bangalore, afin de mieux questionner les vertus et les méfaits de la croissance. Avec, entre autres, outre Jean Gadrey, les économistes Daniel Cohen, Joseph Stiglitz, Jean Pisani-Ferry, Gosta Esping Andersen ? spécialiste de la protection sociale ? et le physicien Dennis Meadows, directeur du projet Club de Rome en 1970.
Merci d'avoir dit à notre gouvernement de minables que nous existons, que nos voix comptent..." : ces propos, tenus par Alexeï Navalny, le plus connu des blogueurs russes, retranscrivent la colère et la détermination des dizaines de milliers de manifestants qui se sont pressés dans les rues de Moscou pour demander des élections libres et l'annulation des résultats des législatives du 4 décembre dernier, remportées par le parti au pouvoir. Ce grand mouvement de contestation, inimaginable il y a encore quelques mois, sonnera-t-il le glas de l'ère Poutine ?
Corruption massive
Après la Tunisie, ce deuxième numéro de la collection "I love democracy" nous entraîne dans un road movie à travers la Russie, de Vladivostok à Moscou en passant par Khabarovsk, Irkoutsk et Novossibirsk. Un voyage de plus de 9 000 kilomètres ponctué de rencontres avec des représentants de la société civile qui refusent les diktats du pouvoir et s'insurgent contre la corruption massive. De jeunes entrepreneurs qui n'en peuvent plus d'être "étranglés" par Moscou, des mères en grève de la faim pour obtenir des écoles pour leurs enfants, ou des survivants du goulag fous de rage devant les affiches du Parti communiste (seconde force politique du pays) représentant Staline... : qu'ils soient militants ou simples citoyens, ils forment désormais les bataillons de manifestants qui réclament plus de démocratie. La plupart d'entre eux appartiennent à la classe moyenne, en plein essor. Mais les fers de lance de la contestation, ce sont les jeunes de moins de 30 ans, qui n'ont pas connu l'URSS et qui rêvent d'une "démocratie 2.0", moderne et ouverte sur le monde.
À Moscou, où se poursuit le voyage, des leaders de l'opposition, dont Edouard Limonov, candidat à la présidentielle, des proches du pouvoir comme Andrei Vorobiev (chef des députés Russie unie à la Douma), ou des intellectuels comme Pavel Lounguine s'expriment dans des interviews exclusives. Quel sera l'avenir de ce réveil protestataire ? Le scrutin présidentiel a-t-il une chance de se dérouler dans la légalité, sans bourrages des urnes ni fraudes en tout genre ? Vladimir Poutine se maintiendra-t-il au pouvoir en ouvrant le dialogue avec l'opposition ?
Chef du restaurant Manresa à Los Gatos (Californie), David Kinch, pionnier de la haute cuisine respectueuse de la terre, a fait ses classes en France, en Espagne, en Allemagne et au Japon. À quelques pas de son restaurant, d’un côté les puces électroniques de la Silicon Valley, de l’autre les girolles qu’on ramasse le long des sentiers de forêt dans les collines de Santa Cruz. Ici, le vin est produit en biodynamie au cœur des bois de chênes, les ormeaux élevés sous les pontons de Monterey dans les eaux marines les plus pures du monde, et les fabuleux agrumes proviennent du jardin-conservatoire de Gene Lester. Une abondance californienne superbement mise en valeur par David Kinch que l'on suit en cuisine, mais aussi en cueillette et dans le potager de Love Apple Farms, qui fonctionne exclusivement par contrat avec le restaurant.
À Hangzhou, dans la province du Zhejiang, Dai Jianjun met tout son cœur à préserver les anciennes doctrines alimentaires qui constituent la diététique chinoise, un art qui se perd et qu’il cherche à sauvegarder. Cela passe par la protection des produits agricoles en péril, par l’établissement de restaurants dédiés aux cuisines traditionnelles, mais aussi par la création d’une grande ferme expérimentale : c’est Gong Geng Shu Yuan, le paradis terrestre de Dai Jianjun, correspondant rural de son célèbre restaurant de Hangzhou, le Manoir de Long Jing . Tour à tour à Hangzhou et à Suichang, nous suivons Dai et ses amis dans leurs recherches gastronomiques et leurs visites aux producteurs.
À Porto-Novo, la capitale du Bénin, le père Godfrey Nzamujo a créé le Centre Songhaï, qui remplit plusieurs fonctions : système d’agriculture biologique fondé sur le recyclage et la préservation de la biodiversité, lieu d’hébergement et de restauration où sont servis les produits cultivés sur place, et centre de transformation alimentaire avec point de vente. Mais Songhaï, c’est surtout un label de qualité, le premier issu d’Afrique. Le charismatique père Nzamujo nous présente son travail ainsi que divers aspects de l’agriculture et de la cuisine béninoises.