Furari pourrait se traduire par « au hasard », « au greþ du vent »... Tout comme dans L'homme qui marche, mais avec pour cadre un Japon ancien aujourd'hui disparu, Jiro^ Taniguchi entraine son lecteur dans les longues et tranquilles deþambulations d'un cinquantenaire dont le nom n'est pas donneþ, mais que tout Japonais devine être Tadataka Ino, ceþle`bre geþome`tre et cartographe qui, au deþbut du XIXe sie`cle, eþtablit la premie`re carte du Japon en utilisant des techniques et instruments de mesure modernes. Au hasard de ses intuitions et de son inextinguible curiositeþ, cet attachant et pittoresque personnage nous initie a` la deþcouverte des diffeþrents quartiers d'Edo, l'ancien To^kyo^, et de ses mille petits plaisirs. Retireþ du monde des affaires mais fide`le a` ses reþflexes, il arpente, mesure, prend des notes, dessine, tout en laissant libre cours a` son gou^t pour la poeþsie et a` son ineþpuisable capaciteþ d'eþmerveillement.

Zaba et la cartographe Rita sont déterminés à arpenter la cité abandonnée d'Amsterm. Accompagnés d'un érudit qui recherche la vérité et d'une demi-bête couverte de dettes, ils se lancent dans un voyage au pays des magiciens exilés, dont ils ne pourront peut-être jamais revenir.

Dans un monde où des monstres de ténèbres n'apparaissent et ne perdurent qu'aux endroits non répertoriés sur une carte, Zaba explore une grotte ne figurant nulle part. Il y rencontre Rita, une jeune fille mi-humaine, mi-bête, capable de cartographier n'importe quel lieu grâce aux sons qu'elle émet. Zaba lui propose de l'accompagner dans ses expéditions.