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Dans le nord du Soudan, au cœur de sites désertiques, se dressent des pyramides, des forteresses écroulées, de mystérieuses murailles. Englouties dans les sables, des villes entières et des nécropoles sont peut-être sur le point d'être découvertes à leurs pieds. Il s'agit des vestiges du royaume de Koush, au sud de l'Égypte, qui s'est développé le long du Nil, en contact étroit avec son puissant voisin, entre 2 500 avant Jésus-Christ. et jusqu'au IVe siècle de notre ère, soit une longévité de près de trois mille ans. Au XXe siècle, l'archéologue américain George Reisner découvre le site mais ne voit en Koush qu'un royaume éphémère colonisé par l'Égypte. La richesse des vestiges rassemblés par un nombre croissant d'archéologues au cours des dernières décennies a mis en évidence une tout autre histoire : si les souverains de Koush ont été tour à tour partenaires commerciaux, adversaires et vassaux des pharaons égyptiens, ils parvinrent aussi, à leur tour, entre les VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ, à conquérir leur voisin, fondant un empire qui s'étendit du nord de l'actuel Khartoum aux rives de la Méditerranée.
Grande aventure
En suivant les vastes chantiers de fouilles en cours, et au fil de magnifiques images aériennes des lieux qui abritèrent les capitales successives de Koush (Kerma, Napata, puis Méroé, une fois que les Égyptiens eurent reconquis leur trône, et poussé les rois de Koush à se replier sur leur territoire nubien), David Starkey déroule l'histoire méconnue de ce qui fut, avance-t-il, la première "superpuissance" d'Afrique noire. Auprès d'une demi-douzaine de chercheurs passionnés (dont Elgazafi Yousif, un responsable soudanais des Antiquités, Geoff Emberling et Abagail Breidenstein, de l'université du Michigan, Pearce Paul Creasman, de l'université d'Arizona, et le Suisse Charles Bonnet, de l'Institut de France), il montre le quotidien ardu des archéologues sur le terrain, et ses plus belles récompenses : les tombeaux ornés de fresques, les pyramides alignées dans le soleil couchant ou les majestueuses statues des "pharaons noirs"… Un palpitant voyage aux sources d'une grande aventure archéologique, que les aléas climatiques et politiques, mais aussi un projet de barrage, pourraient compromettre.
Le scénario est inspiré d'un fait divers très célèbre au Japon : en 1936, Abe Sada, violée à quinze ans, une ancienne prostituée devenue servante dans une auberge , découvre l'amour fou avec le propriétaire de l'établissement. Ils s'enferment dans une relation sexuelle ininterrompue, jusqu'à la mort volontaire de l'homme et sa castration par Abe Sada. Au terme de son procès, elle est condamnée à six ans de prison et graciée au bout de cinq ans. Elle revendique son acte d'amour. Elle devient l'égérie du féminisme naissant. Cinq films ont été consacrés à cette histoire, entre les années 60 et les années 70 : celui de Nagisa Oshima est le dernier.
Dans la banlieue de Tel-Aviv, deux solitaires se rencontrent. Il est chauffeur de taxi, elle est professeur de piano. Il a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tous les deux redoutent l’avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s’envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l’avion qui l’emmènera au Canada où son mari doit s’installer. Leur histoire d’amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d’une nouvelle vie ?
Après douze ans d'absence, le jeune cinéaste revient auprès de ses parents dans un petit hameau de Haute-Savoie. Quand leur pavillon avait été vendu aux enchères suite à la faillite de son père, il les avait littéralement fuis. Eux sont restés là à vivoter dans des logements de fortune, sans eau courante, avec pour seul bien sauvé de la déroute, un jardin qu’ils cultivent amoureusement. Comment revenir, renouer les liens après tant d'années de relation en pointillé ? L'ART DE LA DISTANCE Délicate partition à quatre temps qui, de l’automne à l’hiver, conte la reconquête d’un amour perdu, Hors saison tire toute sa force et sa qualité d’un dispositif qui travaille avec soin la distance : partant des cadres essentiellement fixes, observant d'abord le trio qu'il forme avec ses parents par les yeux d'un cadreur extérieur, le cinéaste s’empare de la caméra pour renouer directement avec ses parents, s’approcher de plus en plus près. Jusqu’à cet instant fragile où sa main effleure celle de son père. Jusqu’à ce que la caméra caresse le visage de sa mère… Une rare émotion cinématographique qui se conclut par un bain de lumière aveuglant qui absorbe l’image fragile d’un père.
Sebastián, un petit délinquant récemment sorti de prison, veut travailler avec Regueira, un trafiquant de drogue. Constatant que le jeune homme a du cran, Regueira l'engage. Il gagne la confiance de son chef et améliore son apparence. Très vite, Sebastián se trouve au sommet – ou presque. Mais le jeune homme, pourtant malin et impitoyable, ignore qu'il n'est qu'un pion dans un jeu qui le dépasse.