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Ils s'aiment tous depuis longtemps. A l'Estaque, ce quartier de Marseille coincé entre raffineries et mer. Il y a là Vénus qui se drogue et se prostitue; José, Patrick et Jaco, chômeurs de longue durée ; Marie-Sol, qui malgré ses prières, n'arrive pas à avoir un enfant ; Papa Carlossa coinçé dans son fauteuil roulant... Ils essaient de continuer à s'aimer, généreux jusqu'au sacrifice, et ils ont beau être un peu cabossés par la vie, ils iront jusqu'au bout ensemble... à la vie, à la mort. Le plus beau film de Robert Guédiguian ?
Paulina, victime quelques années plus tôt de la dictature militaire de son pays, croit reconnaitre la voix et le rire de son tortionnaire chez l'homme venu raccompagner son mari, tombé en panne de voiture. Elle le séquestre alors pour lui faire avouer "la vérité"... Un scénario adapté de la pièce du dramaturge chilien Ariel Dorfman qui échappa lui-même au régime de Pinochet.
Le scénario est inspiré d'un fait divers très célèbre au Japon : en 1936, Abe Sada, violée à quinze ans, une ancienne prostituée devenue servante dans une auberge , découvre l'amour fou avec le propriétaire de l'établissement. Ils s'enferment dans une relation sexuelle ininterrompue, jusqu'à la mort volontaire de l'homme et sa castration par Abe Sada. Au terme de son procès, elle est condamnée à six ans de prison et graciée au bout de cinq ans. Elle revendique son acte d'amour. Elle devient l'égérie du féminisme naissant. Cinq films ont été consacrés à cette histoire, entre les années 60 et les années 70 : celui de Nagisa Oshima est le dernier.
Dans la banlieue de Tel-Aviv, deux solitaires se rencontrent. Il est chauffeur de taxi, elle est professeur de piano. Il a délaissé toute ambition, elle a abandonné ses illusions. Tous les deux redoutent l’avion qui les attend : il a la phobie des airs et doit pourtant s’envoler pour Paris où sera célébrée dans quelques jours la bar-mitsva de son fils, elle ne sait plus si elle doit prendre l’avion qui l’emmènera au Canada où son mari doit s’installer. Leur histoire d’amour est-elle une simple escale sans lendemain ou le point de départ d’une nouvelle vie ?
Après douze ans d'absence, le jeune cinéaste revient auprès de ses parents dans un petit hameau de Haute-Savoie. Quand leur pavillon avait été vendu aux enchères suite à la faillite de son père, il les avait littéralement fuis. Eux sont restés là à vivoter dans des logements de fortune, sans eau courante, avec pour seul bien sauvé de la déroute, un jardin qu’ils cultivent amoureusement. Comment revenir, renouer les liens après tant d'années de relation en pointillé ? L'ART DE LA DISTANCE Délicate partition à quatre temps qui, de l’automne à l’hiver, conte la reconquête d’un amour perdu, Hors saison tire toute sa force et sa qualité d’un dispositif qui travaille avec soin la distance : partant des cadres essentiellement fixes, observant d'abord le trio qu'il forme avec ses parents par les yeux d'un cadreur extérieur, le cinéaste s’empare de la caméra pour renouer directement avec ses parents, s’approcher de plus en plus près. Jusqu’à cet instant fragile où sa main effleure celle de son père. Jusqu’à ce que la caméra caresse le visage de sa mère… Une rare émotion cinématographique qui se conclut par un bain de lumière aveuglant qui absorbe l’image fragile d’un père.
Sebastián, un petit délinquant récemment sorti de prison, veut travailler avec Regueira, un trafiquant de drogue. Constatant que le jeune homme a du cran, Regueira l'engage. Il gagne la confiance de son chef et améliore son apparence. Très vite, Sebastián se trouve au sommet – ou presque. Mais le jeune homme, pourtant malin et impitoyable, ignore qu'il n'est qu'un pion dans un jeu qui le dépasse.