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Octobre 2010. L'Égypte se prépare pour les législatives prévues le mois suivant. Ce qui devait être une formalité pour le régime - une victoire écrasante pour le Parti national démocratique d'Hosni Moubarak, soigneusement orchestrée par ses soins - va se transformer en un mouvement de contestation inédit. La jeune réalisatrice Katia Jarjoura, venue filmer le processus électoral, capte ainsi plusieurs semaines durant, malgré la menace omniprésente de la répression, l'exaspération et la soif de changement d'un pays en passe de basculer. Au Caire et à Alexandrie, mais aussi à Mahallah, dans le delta du Nil, berceau de la contestation ouvrière depuis les manifestations d'avril 2008, ceux qui vont se trouver aux avant-postes de la révolution exposent leurs revendications et leurs espoirs. Hausses des salaires, fin de l'état d'urgence, réformes de la Constitution : des Frères musulmans aux jeunes blogueurs occidentalisés des villes, du prix Nobel de la paix, Mohammed El Baradaï, à l'ancien prisonnier politique Ayman Nour, la condamnation du régime, jugé arbitraire et déconnecté du peuple, est unanime. Les Egyptiens ont la paroleCampagne quasi clandestine des candidats de l'opposition, qui attendent la nuit pour s'adresser aux électeurs ; réunion de jeunes contestataires dans un bateau sur le Nil pour éviter une descente de police ; images volées dans les bureaux de vote des fraudes organisées par le pouvoir... Ces chroniques montrent une Égypte qui, sans vraiment y croire, prépare déjà l'après-Moubarak. L'étincelle tunisienne suffira à déclencher le soulèvement, le 25 janvier, et à balayer en deux semaines un régime apparemment tout-puissant. Alors que le plus peuplé des pays arabes s'interroge sur un nouveau scrutin législatif, d'abord promis pour septembre, puis reporté, la parole des Égyptiens nous révèle les lignes de force d'un changement encore en gestation.
Tourné en 1999, Tout sur ma mère est le treizième long métrage de Pedro Almodóvar. Le réalisateur, qui fut une figure incontournable et turbulente de la Movida – mouvement caractérisé par un renouveau culturel et la libération des mœurs de l’Espagne postfranquiste –, y explore la société barcelonaise au tournant du millénaire par le biais de cinq destins de femmes (dont un travesti) aux prises avec les drames de la vie : le deuil, la drogue, la prostitution et le sida.
Reflet d’une époque et de ses excès, Tout sur ma mère bouscule les conceptions traditionnelles de l’identité, du genre et de la famille. Le cinéaste, pour qui "en chaque homme, il y a une femme", a dédié le film à sa mère, disparue en 1999.
Dans un long entretien, il évoque l’influence qu'elle a eue sur sa carrière – conteuse du village, elle lui a transmis le goût de la fiction – et explique pourquoi les femmes occupent tant d’importance dans sa vie, et pourquoi il mène un véritable combat pour les minorités sexuelles et l’esprit de tolérance. Penélope Cruz, Marisa Paredes, Cecilia Roth et Antonia San se confient également à Antoine de Gaudemar, revenant sur la forte personnalité du cinéaste et l’importance décisive qu’il a eue sur leur parcours. Nouvel opus de la série documentaire cinéphile lancée par Serge July, ce film est une vivante introduction à l’univers si particulier de Pedro Almodóvar, baroque, romanesque, extravagant, mais aussi très attentif à la société contemporaine et à la marche du monde.
Dans un appartement parisien, Théodore fait la rencontre d'Anna. Ensemble, ils décident d'aller errer la nuit dans les rues de la capitale, et d'entrer par effraction dans le parc des Buttes-Chaumont. Ils y reviendront inlassablement...
En 2005, le Bolchoï n'est plus que le fantôme de sa gloire passée : les façades sont couvertes de taches, les fondations craquent, les murs se lézardent, les ors sont ternis. Pendant six ans, architectes, ingénieurs et ouvriers sont mobilisés pour un gigantesque lifting que les médias russes ont appelé le "chantier du siècle". Ce documentaire exceptionnel fait revivre le Bolchoï de ses origines à nos jours, et montre combien les enjeux de sa restauration sont à la fois architecturaux, artistiques, sentimentaux et patriotiques. Autrefois vitrine de l'Union soviétique et fameux pour son conservatisme, le répertoire du Bolchoï connaît lui aussi un rajeunissement en accueillant des productions contemporaines. Entre mémoire et avenir de la création, le comédien Guillaume Gallienne nous guide dans cette grande histoire qui mêle images en 3D, animation, entretiens et archives.
Divisée depuis près de quarante ans, Chypre a rejoint l’Union européenne en 2004 et s’apprête à en prendre la présidence tournante pour la première fois. À cette occasion, Le dessous des cartes revient sur les fondamentaux de l’île méditerranéenne, ainsi que sur les multiples défis auxquels elle se trouve confrontée : risque de partition, crise économique, bataille énergétique.