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Fille mère, déesse, reine du ciel, guerrière… Depuis deux mille ans, Marie a pris d’innombrables visages. Tour à tour politique, muse ou protectrice, cette Vierge bénie entre toutes les femmes raconte en creux l’histoire des sociétés qui la vénèrent.
Par le truchement de Marie
Marie a-t-elle encore quelque chose à nous dire ? C’est la question posée par la réalisatrice Isabelle Brocard qui s’appuie pour y répondre sur les éclairages d’un large éventail de spécialistes : théologiens, historiens de l’art, conservateurs de musée, psychanalystes, anthropologues… À travers deux épisodes retraçant près de deux mille ans d’histoire, elle interroge le visage sibyllin et protéiforme de la mère de Jésus, détaillant les différents rôles qu’elle a endossés à travers les siècles pour servir l’Église, les nations ou le patriarcat. On a fait dire à Marie ce qu’on voulait, explique la réalisatrice, qui ausculte cette figure éminemment plastique, reflet des peuples qui lui vouent un culte et réceptacle des représentations que chacun mobilise en fonction des contextes et des besoins. Avant qu’elle devienne une égérie de la pop culture et une source d’inspiration pour les artistes contemporains qui vont donner une voix libre et singulière à cette icône jusque-là silencieuse...
Depuis près d’un demi-siècle, Kathryn Bigelow, oscarisée en 2010 pour Démineurs, subvertit les codes du film de genre pour explorer les multiples facettes de la violence masculine. Mêlant interviews de professionnels américains du cinéma et extraits de films, le décryptage d’une œuvre coup de poing.
"Kathryn explore des mondes dominés par les hommes où la violence, le danger physique et la prise de risque sont omniprésents", relève Christopher Kyle, le scénariste de "K19" – Le piège des profondeurs. Depuis son premier court métrage, The Set-Up, en 1978, qu’elle réalise après des études d’art à San Francisco, puis de cinéma à l’université Columbia, Kathryn Bigelow n’a eu de cesse de subvertir, dans le sang, la sueur et l’action, les codes du populaire et commercial cinéma de genre. Du film de vampires Aux frontières de l’aube (1987) au drame historique Detroit (2017), en passant par le polar d’action Point Break (1991), la fable SF Strange Days (1995), le film d’action Zero Dark Thirty (2012) ou le thriller Blue Steel (1990), dans lequel son héroïne flic, interprétée par Jamie Lee Curtis, "trace son chemin au sein d’un bastion emblématique du patriarcat", selon la critique de cinéma Amy Taubin, celle qui a été la première femme à recevoir en 2010 l’Oscar de la meilleure réalisation pour Démineurs a su s’imposer "comme femme à Hollywood, une sphère dominée par les hommes", estime son ami de jeunesse, le réalisateur Michael Oblowitz, avec des films coups de poing qui sont comme autant de miroirs tendus à la brutale société américaine.
Très secrète cinéaste
Parce que "Kathryn Bigelow n’a jamais répondu à nos sollicitations, ni aux lettres, ni aux e-mails, ni aux demandes de son agent", dit Michèle Dominici (Simone Signoret – Figure libre), cette dernière a habilement contourné l’obstacle en sollicitant des professionnels américains du cinéma (critique, scénariste, chef opérateur, monteur, actrice…) qui ont collaboré avec elle au fil de sa carrière. Traquant "les intentions les plus cachées, les convictions les plus profondes" de la secrète cinéaste, née en 1951, qui considère les réalisatrices Ida Lupino et Dorothy Arzner comme ses mentors, un décryptage éclairant de son œuvre nourri d’extraits de ses films et ponctué d’une interview en archive dans laquelle la cinéaste, qui fut brièvement l’épouse de James Cameron, autre géant de Hollywood, livre des éléments clés sur son travail et sa conception du cinéma.
Avec l'épidémie de Covid-19, des millions de personnes ont perdu l'odorat – parfois en même temps que le goût. Pour mieux comprendre les liens essentiels tissés par les perceptions olfactives entre le cerveau humain et le monde qui l'entoure, la documentariste Cosima Dannoritzer mène l'enquête dans un univers sensoriel largement méconnu, exploré par un nombre croissant de chercheurs.
Comme le chef étoilé Emmanuel Renaut, à Megève, qui a envisagé un temps de renoncer à son métier, des millions de personnes ont perdu l'odorat, parfois en même temps que le goût, à la suite d’une infection par le Covid 19. Ces symptômes ont mis en lumière pour le commun des mortels ce que les chercheurs savaient déjà, et ont amplifié les programmes scientifiques dans ce domaine, notamment pour aider les patients à retrouver leurs capacités olfactives. Que ce soit pour savourer les arômes complexes d’un plat, ressentir la proximité affective de ses proches, exprimer une émotion ou être alerté d'un danger, l'odorat tisse entre notre cerveau et le monde extérieur des liens essentiels, mais dont nous ne sommes que rarement conscients. De Dresde à Stockholm en passant par Paris, ce passionnant jeu de piste dans les laboratoires de recherche à la découverte de ce qui se trame sous (et dans) notre nez ouvre les portes d’un univers sensoriel encore largement méconnu.
Question de flair !
Nos papilles ne discernent en réalité que cinq goûts : sucré, salé, amer, acide et "umami", un terme japonais signifiant… "savoureux", et rapporté parfois à la rondeur du bouillon de viande. Tout le reste de ce que nous appelons le goût provient en fait des informations transmises à notre cortex par des récepteurs olfactifs classés en plus de 400 familles différentes. La recherche internationale a récemment identifié le système neuronal qui les régit et connaît donc désormais l'origine de l'anosmie ou hyposmie (perte totale ou partielle de l'odorat), ce qui lui permet par exemple de travailler sur des implants olfactifs afin de remédier aux cas autrement incurables. En parallèle, elle a mis en évidence la puissance méconnue de ce sens généralement relégué au second plan. Directement relié à la mémoire, l’odorat, comme Marcel Proust l'évoqua avec sa madeleine trempée dans la tisane de tilleul, a ainsi le pouvoir de faire resurgir les émotions du passé. On découvre aussi comment, de façon inconsciente mais décisive, notre nez influence nos attirances amoureuses et amicales, permet de détecter la peur ou la joie chez autrui, et même, s’il est particulièrement sensible, la bonne ou la mauvaise santé d'un organisme. En France, la recherche médicale travaille ainsi avec des chiens pour décoder les marqueurs olfactifs de certaines maladies, dont le cancer du sein, et pouvoir ainsi les traiter précocement… Loin d’être un simple vestige sensoriel légué par de lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs, l’odorat continue de guider chaque instant de notre vie.
Suède, 2018. Un syndrome mystérieux affecte les enfants réfugiés.
Dans l’espoir d’une vie meilleure, Sergei, Natalia et leurs deux filles ont été contraints de fuir leur pays natal. Malgré tous leurs efforts pour s’intégrer et incarner la famille modèle, leur demande d’asile est rejetée. Soudainement, Katja, leur plus jeune fille, s’effondre et tombe dans le coma. Ils vont alors se battre, jusqu’à l’impensable, pour que leur fille puisse se réveiller…
Inspiré de faits réels.