192 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Devant l’incompréhension que suscite son projet, elle se rebelle et engage un pénible combat pour reconquérir son droit à disposer de son corps.
Comme chaque été, Maria passe ses vacances au camping avec les camarades du foyer où elle vit. Mais cette année, tout va changer, car elle veut réaliser son désir profond d’avoir un enfant. Et pour y parvenir, elle est prête à tout mettre en œuvre, arrêter la pilule et multiplier les rapports sexuels dans l’espoir de tomber enceinte.
Ron Howard met en scène le duel sans merci qui opposa deux pilotes de Formule 1 de génie, James Hunt et Niki Lauda.
1970. James Hunt, pilote impulsif, play-boy allergique à la discipline mais diablement rapide, concourt en Formule 3 et rêve d'accéder au graal de la course automobile, la F1. Lorsqu'il ne se met pas en danger mortel sur les circuits, comme le font alors tous ses pairs, il mène une vie d'excès. Un jour, un nouveau concurrent se présente sur la grille de départ. Concentré, d'une sobriété et d’une rigueur extrêmes dans son approche de la course, l'Autrichien Niki Lauda ne laisse rien au hasard. Les deux as du bitume, animaux l'un à sang chaud, l'autre à sang froid, entretiennent un lien ambigu, entre respect, incompréhension et rivalité acharnée, qui culmine le 1er août 1976, sur le circuit allemand du Nürburgring, surnommé "le cimetière", où ils s'affrontent pour le titre de champion du monde en Formule 1. Là, captif dans l'épave de sa voiture en feu après une sortie de route, Niki Lauda passe plus d'une minute à une température de 425 degrés, avant d'être finalement secouru et hospitalisé. L'accident le laisse grand brûlé, défiguré à vie, mais ne l'empêche pas, déjouant tous les pronostics et les conseils de ses médecins, de reprendre le volant en Formule 1, quarante-deux jours seulement après l’accident. Pas question de laisser Hunt lui voler la coupe.
Hunt ou Lauda ? Dans les années 1970, la rivalité qui oppose ces deux champions de la Formule 1, véritables gladiateurs modernes aux tempéraments opposés, déchaîne les passions dans un contexte où, chaque année, des pilotes se tuent au volant. Le réalisateur Ron Howard (Apollo 13, Un homme d'exception) fait de ce monde qui tutoie le danger une parabole de l’enivrement nihiliste des seventies, perpétuellement relancé par la proximité de la mort. À l'image d'une course automobile, il mène son film à tombeau ouvert, avec une intensité dramatique qui scotche le spectateur à son siège, sublimée par l'interprétation brillante de Daniel Brühl et Chris Hemsworth.
Dans le sillage de deux artistes noirs, le danseur étoile Guillaume Diop et la contrebassiste Sulivan Loiseau, une saison dans un Opéra de Paris qui s’ouvre timidement à la diversité. Un film intimiste, qui laisse place à la danse et aux questionnements.
Le 11 mars 2023, Guillaume Diop est nommé danseur étoile à l’issue d’une représentation de Giselle à Séoul. Une première pour l’Opéra de Paris qui n’avait jamais accordé ce titre à un homme noir. Pour ce jeune métis, la pression est double. Il doit tenir à la fois son rang de soliste et celui de symbole. Lui qui a manqué de “rôle modèle” durant sa jeunesse a conscience d’incarner un espoir pour beaucoup d’enfants issus de la diversité. “Je reçois plein de messages. Je suis fier de représenter cela mais cela me fait peur aussi. Je viens d’avoir 23 ans. Il faut déjà que je me connaisse avant de pouvoir représenter les autres”, analyse-t-il. Coauteur en 2020 avec d’autres danseurs d’un manifeste explosif sur la discrimination raciale à l’Opéra de Paris, Guillaume Diop accepte ce rôle qu’il n’a pas choisi sans cacher ses doutes et le sentiment d’illégitimité qui l’assaille parfois. “C’est pour ça que j’ai travaillé comme un malade, je ne voulais pas qu’on dise qu’on m’avait mis là juste parce que je suis noir”, confie-t-il. Jeune contrebassiste martiniquaise, Sulivan Loiseau, elle, vient d’intégrer l’orchestre de l’Opéra de Paris, où elle est la seule personne de couleur. Une situation qu’elle prend avec une décontraction mêlée de lucidité, encourageant ses collègues à éviter l’euphémisme “black”. “Noir, c’est pas une insulte. C’est ma couleur de peau, et elle est stylée”, lance-t-elle.
Révolution de velours
Laissant une large place à la danse, ce documentaire suit ces deux brillants artistes durant une saison ponctuée de répétitions, de tournées, d’interviews ou des délicates réunions du comité consultatif “diversité” de l’Opéra de Paris. Comment vaincre les résistances des professeurs ? Faut-il assouplir les codes esthétiques de la maison ? Comment coiffer les interprètes de la “danse chinoise” de Casse-Noisette sans tomber dans le cliché ? Ce film intimiste et tout en subtilité raconte en filigrane la révolution de velours qui se joue dans l’auguste maison. Cette dernière a entrepris de dépoussiérer, sans l’altérer, un répertoire hérité du XIXe siècle avec ce que cela suppose de stéréotypes et de préjugés. À travers les témoignages de Sulivan et de Guillaume se dessine aussi le portrait d’une nouvelle génération d’artistes noirs qui assume son statut de “pionnière” tout en aspirant à la normalité.
À Sarajevo, une procureure dirige différentes enquêtes sur la mort brutale de plusieurs jeunes gens. Venue de Bosnie-Herzégovine, une série autour des relations parents-enfants portée par la charismatique Jasna Duricic (La voix d’Aïda).
Patriarcat et népotisme
Connaissons-nous vraiment nos enfants ? Dans quelle mesure acceptons-nous leurs systèmes de valeurs, différents des nôtres ? Jusqu'à quel point leur faisons-nous confiance, et inversement ? Au travers de la relation qui unit des mères et des pères à leur enfant, cette série venue de Bosnie-Herzégovine confronte des familles à des crises dont l’issue s’avère parfois tragique. Portés par une procureure tenace mais fragile, interprétée par la charismatique Jasna Duricic (La voix d’Aïda), ses six épisodes brossent en filigrane le portrait d’une société patriarcale où la femme demeure contrainte au sacrifice et où les traumatismes de l’effroyable guerre (1992-1995) qui a ravagé le pays après l’éclatement de la Yougoslavie ne sont pas tout à fait guéris. Les cas exposés par les différentes enquêtes illustrent quant à eux la défiance grandissante des citoyens envers des institutions défaillantes, le plus souvent par manque de moyens matériel et humain, mais aussi en raison de la complaisance des élites pour l’entre-soi et les passe-droits.