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Un film sur une amitié que rien n’arrête, porté par un duo magnétique : Souheila Yacoub et Déborah Lukumuena.
Amies depuis leur rencontre dans une laverie, Alma et Margot partagent tout : un appartement, l’amour du théâtre et la fougue de la jeunesse. Lorsque Alma, après des années de travail acharné, décroche enfin le rôle principal dans une pièce expérimentale tandis que Margot devient sa doublure, elles jubilent ensemble. Mais dès les premières répétitions, Alma fait un malaise sur scène. Une course contre la montre s’engage, que seule leur amitié sans faille leur permettra de tenir…
Ode à l’amitié
Avec une ouverture in medias res sur deux amies qui simulent une dispute pour se démarquer lors d’un casting pour une pièce de théâtre, la caméra plonge d’entrée de jeu le spectateur dans l’effervescence d’une jeunesse qui se bat, littéralement, pour réaliser ses rêves. Réalisé par Anaïs Volpé et présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2021, ce premier film sur l’amitié féminine, les espoirs et les désillusions d’aspirantes artistes est servi par un duo de comédiennes au diapason : Souheila Yacoub, magnétique, et la bouleversante Déborah Lukumuena.
Avec ferveur, clarté et légèreté, Juliette Binoche évoque sa carrière de comédienne. Comédie, films historiques, drames intenses, récits amoureux, sont les choix de l’actrice avec les plus grands cinéastes, Abbas Kiarostami, Michael Haneke, Claire Denis, Olivier Assayas, Bruno Dumont, mais aussi une nouvelle génération avec Safy Nebbou, ou Martin Provost…
Avec Burt Lancaster et Audrey Hepburn, un western flamboyant de John Huston contre les mensonges de la conquête de l'Ouest.
Au lendemain de la guerre de Sécession, dans les grandes plaines du Texas, le clan Zachary habite un ranch isolé, près duquel repose le père, mort en défendant les siens contre les Indiens kiowa. Ben, qui a appris la langue de ces derniers en grandissant, et refuse de communier dans la haine des "Rouges" qui cimente la bourgade voisine, tient le rôle de chef de famille auprès de sa mère Mathilda, de ses frères cadets et de leur sœur adoptive, Rachel. Un jour, celle-ci croise un vieil illuminé qui affirme la connaître. Peu après, trois Kiowa viennent au ranch des Zachary réclamer la jeune fille, qu'ils disent être leur sœur de sang…
Ambiguïtés
À contre-courant des scénarios manichéens alors de mise à Hollywood, John Huston signe un faux classique du western, émaillé de chevauchées fantastiques et de fusillades, mais sous-tendu par l'ambiguïté. La mère (Lillian Gish) vit dans le mensonge, le frère et la sœur adoptive (Burt Lancaster et Audrey Hepburn) sont épris l'un de l'autre, et les pionniers incarnent la face sombre de la conquête de l'Ouest. Installant son casting de haut vol dans un paysage grandiose et impitoyable, le génial touche-à-tout, pour son premier western, subvertit les codes du genre sans renoncer à sa grande tradition. Un an plus tard, avec Les désaxés, il l’enterrera sans fleurs ni couronnes.
À la veille de l’élection présidentielle du 18 mai, retour sur l’année de transition vécue par la Pologne et la cohabitation difficile entre le gouvernement proeuropéen de Donald Tusk et le chef de l’État Andrzej Duda, proche du parti nationaliste PiS.
Après avoir été dirigée par le parti nationaliste d’extrême droite Droit et Justice (PiS) de 2015 à 2023, la Pologne vit depuis un peu plus d’un an une cohabitation malaisée : alors que le gouvernement de coalition du proeuropéen Donald Tusk s’attelle à rétablir progressivement l’État de droit, notamment à travers un retour de l’indépendance de la justice et de la liberté de la presse, le président Andrzej Duda, proche du PiS, met son veto à nombre de ces initiatives législatives. Cette année de transition, qui amorce un retour à la démocratie et coïncide aussi avec la présidence tournante de l’Union européenne, s’apprête à s’achever par des élections cruciales pour le pays : le 18 mai prochain (puis le 1er juin, si une majorité absolue ne se dégage pas au premier tour), les Polonais se rendront aux urnes pour élire un nouveau président. Ayant déjà effectué deux mandats, Andrzej Duda ne peut se présenter, mais un autre candidat du PiS, Karol Nawrocki, va affronter Rafal Trzaskowski, représentant la Coalition civique, dans un duel que les sondages prévoient au coude à coude.
À la veille d’un scrutin déterminant pour leur avenir, quel regard portent les Polonais sur cette année de transition ? Comment les changements amorcés par Donald Tusk se sont-ils traduits dans leur quotidien et qu’attendent-ils du futur président ? Parcourant le pays, ce documentaire dresse un état des lieux et propose une analyse éclairante sur les enjeux de cette présidentielle.
Premier mouvement authentiquement américain, l’expressionnisme abstrait, né dans le New York de l’après-guerre, est une déflagration dans le paysage artistique mondial, imposant une nouvelle manière de peindre – spontanée, non figurative, puissamment émotionnelle. Autour des "stars" de la première génération comme Mark Rothko ou Jackson Pollock se tiennent des femmes, souvent plus jeunes, dont le génie et l’audace n’ont rien à envier à leurs homologues masculins : Lee Krasner (1908-1984), héritière du cubisme, compagne de Pollock, avec qui s’échangeront de riches inspirations mutuelles, et qui se réinventera plusieurs fois au cours de sa longue carrière ; Joan Mitchell (1925-1992), qui glisse du cubisme aux paysages abstraits puissamment rythmés ; ou Helen Frankenthaler (1928-2011), initiatrice de la technique du "Soak and Stain" – des nappes mouvantes de couleur fluide –, s’exprimant sur de très grands formats.
Couleur et geste spontané
Des années 1950 jusqu’aux dernières décennies du XXe siècle, de New York à Paris, ce documentaire s’attache à retracer les trajectoires parallèles de trois artistes puissantes aux œuvres empreintes d’une grande force évocatrice, toutes trois portées par un esprit d’innovation faisant fi des règles établies et transfigurant la couleur par le geste spontané. Bien qu’elles adoptent des approches similaires à celles de leurs collègues masculins et remportent des succès d'exposition, Krasner, Mitchell et Frankenthaler ont été reléguées dans les marges par un marché de l’art alors émergent qui préférait miser sur les hommes, et par une histoire de l’art largement écrite par ces derniers.
Dans la Lettonie soviétique de 1979, résister au KGB peut encore coûter cher, comme l’apprend à ses dépens un jeune costumier de théâtre tombé amoureux de la metteuse en scène finlandaise qu’il devait espionner. Le début de la fin de l’URSS à Riga dans une vibrante comédie romantique en forme de plaidoyer pour la liberté.
Épisode 1
Riga, 1979. Dans une Lettonie sous le joug de l’URSS, Renars travaille comme costumier dans un théâtre et marchande en parallèle des produits de l’Ouest. Le jeune homme, peu impressionné par l’autorité, est surveillé de près par Maris, officier du KGB qui veut l’utiliser comme mouchard, notamment auprès d’une metteuse en scène finlandaise, Tina. Quand Renars et Tina nouent une relation amoureuse, Maris, également sensible au charme de celle-ci, profite d’une provocation à son encontre pour expédier à l’hôpital psychiatrique son insolent rival.