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Aventures rocambolesques et humour noir : une comédie "british" trépidante, emmenée par un casting haut en couleur : Oliver Reed, Diana Rigg, Telly Savalas, Curt Jurgens et Philippe Noiret.
Londres, début du XXe siècle. Une journaliste débutante, Sonya Winter, décide d’enquêter sur une mystérieuse organisation criminelle, le Bureau des assassinats. Son dirigeant, Ivan Dragomiloff, se targue d’agir pour le bien commun, n’acceptant que des missions dûment motivées sur le plan moral. La jeune femme le défie en lui commandant, en échange d’une forte somme d’argent, de se faire assassiner lui-même pour avoir péché par orgueil et cupidité. Dragomiloff, joueur, en profite pour mettre à l’épreuve les tueurs qui travaillent pour lui. Mais son associé, qui est également le commanditaire de l’enquête de Sonya, nourrit d’autres projets pour le Bureau…
Aventures à l’anglaise
Libre adaptation d’un roman inachevé de Jack London, remanié par l'auteur de polars Robert Lloyd Fish, cette comédie d’aventures au point de départ aussi tordu qu’original embarque le spectateur dans l’Europe de la Belle Époque, pour un voyage semé de morts loufoques et de surprises. Située à l’aube de la Première Guerre mondiale, l’intrigue tourne en dérision les organisations interétatiques et leurs luttes intestines à travers un joyeux jeu de massacre, sur un rythme et dans des décors qui évoquent les James Bond de l’époque. Deux des vedettes du film, Diana Rigg (la fameuse Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir) et Telly Savalas, figurent d’ailleurs au casting d’Au service de sa Majesté, également sorti en 1969. Ils sont ici secondés par une troupe d’acteurs hauts en couleur – parmi lesquels Philippe Noiret –, qui s’en donnent à cœur joie dans la parodie.
Depuis la révolution de l’échographie, mise au point à Glasgow dans les années 1950, imagerie et tests de dépistage prénatals n’ont cessé de se perfectionner. Si ces avancées permettent de sauver des vies, elles suscitent également des interrogations profondes. Certains futurs parents se trouvent ainsi placés devant des choix déchirants, dont celui de garder ou non un enfant viable mais porteur d’un handicap, comme la trisomie 21, désormais détectée dès le premier trimestre de grossesse par une simple prise de sang. La situation s'avère plus complexe encore, pour le corps médical comme pour les futurs parents, si l’anomalie est décelée à la deuxième échographie, soit au-delà du délai légal pour pratiquer une intervention volontaire de grossesse.
L’ombre de l’eugénisme
Autour de médecins, de bioéthiciens et de parents douloureusement concernés par cette question, le film dresse un panorama des progrès fulgurants réalisés par la science en l’espace de moins d’un siècle, et de la panoplie d’outils aujourd’hui disponibles pour donner toutes ses chances à l’enfant à naître – de la chirurgie laser réalisée in utero aux échographies fœtales assistées par l’intelligence artificielle en passant par la fécondation in vitro avec diagnostic génétique préimplantatoire. Mais derrière ces techniques de pointe plane parfois l’ombre dangereuse de l’eugénisme. Face à la tentation de créer des bébés parfaits, voire "sur mesure", le défi majeur, aujourd’hui, n’est plus technique ni scientifique, mais bel et bien éthique…
Entre dure réalité du quartier et joyeuse complicité, Valérie Manns a suivi durant plus de deux ans la petite bande et ses mentors.
Boujemaa, Moussa, Ladé, Doudou et Sofiane, la vingtaine, se connaissent depuis l’enfance. Ils ont grandi à Mantes-la-Jolie, dans la cité du Val Fourré, l’une des plus grandes d’Europe, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris. Après avoir frayé avec la petite délinquance, ce “club des cinq” aspire à se tracer une autre voie. Mais comment croire en sa réussite quand l’entrée dans l’âge adulte charrie son lot de difficultés sociales et financières, et de démêlés judiciaires ? Deux médiateurs passés par la case prison les accompagnent dans leur quête : Yazid, 58 ans, ancien braqueur devenu professeur à l’université et fondateur d’une association dédiée aux jeunes des quartiers, et Youv, 43 ans, dont vingt derrière les barreaux, qui poursuit l’œuvre de son aîné avec une énergie débordante.
Transmission
Pendant plus de deux ans, Valérie Manns (L’énigme Charlotte Rampling) s’est immergée aux côtés de la petite bande, soudée par la musique et la même soif de s’en sortir. Comme leurs mentors, véritables icônes du Val Fourré, elle a recueilli leurs rêves et leurs doutes, et accompagné leur évolution sur le temps long. Captant les dures réalités de leur quotidien (criminalité, enfermement…) en même temps que leur complicité nourrie d’humour, son documentaire brosse le portrait sensible de trois générations qui se soutiennent pour continuer à espérer.
Série haletante et efficace, “Rwanda la couleur du sang”, explore sous l'angle du thriller les répercussions du génocide de 1994.
Épisode 1
Kate, rescapée du génocide au Rwanda, a été adoptée et élevée en Angleterre par Eve Ashby, brillante avocate renommée pour ses efforts dans la poursuite des criminels de guerre rwandais. Après une pause due à des troubles post-traumatiques, Kate reprend son travail d’enquêtrice dans le cabinet d’Eve, lorsque celle-ci accepte de prendre en charge l’inculpation d’un ancien militaire tutsi, Simon Nyamoya, pour des faits commis en République démocratique du Congo. Mais Kate ne comprend pas qu’on accuse un homme qui s’est pourtant battu pour mettre fin au génocide… Directeur du cabinet juridique et proche ami d’Eve, avec qui il a travaillé dans l’aide humanitaire au Rwanda en 1994, Michael Ennis s’efforce de la convaincre du bien-fondé de ce choix.
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Un hommage avec ce "ARTE Dans le Club" qui l'avait accueilli en 2023 et où il présentait sa mixtape Telegram.
En quelques années seulement, Werenoi s’était imposé comme l’un des artistes les plus en vue du rap français. Originaire de Montreuil, il cumulait des millions de streams sur les plateformes, des millions de vues sur YouTube et figurait en tête des ventes de disques en France en 2023 et 2024.
Déjà en pleine ascension, il avait marqué l’année 2023 avec un featuring remarqué aux côtés de Ninho sur "3 singes", tandis que Shazam le classait parmi les cinquante artistes mondiaux à suivre. En 2025, il a été récompensé aux Flammes, confirmant son rôle majeur dans la nouvelle génération du rap français. Sa carrière prometteuse a pris fin prématurément, mais son influence demeure profondément ancrée.
Concert filmé le 21 février 2023 dans le Club.
Point névralgique du commerce de pétrole et de gaz en Afrique, ses atouts attirent les convoitises des puissances étrangères, et provoquent des actes de piraterie de plus en plus fréquents.
Mais la région est aussi marquée par de profondes disparités économiques et démographiques. Instabilité politique, pauvreté, trafic de drogue, piraterie : autant de défis auxquels les pays riverains tentent de faire face, notamment à travers la coopération régionale.
Qu'est-ce qui pourrait possiblement mal tourner ?
Le parcours d’un journaliste de la presse à sensation dans la jungle romaine, faune bigarrée en agitation constante. Un film sensuel et désarçonnant, une œuvre totale dans laquelle Fellini concentre certaines de ses obsessions.
Marcello, chroniqueur mondain, sillonne Rome à la recherche du scandale et du sensationnel. Toujours entouré d’une nuée de paparazzi, il fréquente avec détachement les lieux où se presse la foule…
L'ambiguité
Comme l’a lui-même raconté Fellini, une image est à l’origine de La dolce vita : celle d’un style de robe qui était à la mode à la fin des années soixante. Un vêtement élégant mais coupé d’une façon qui dissimulait le corps féminin. Quelle créature se trouvait à l’intérieur ? Était-ce un être plein de vie et pur, comme son apparence pouvait le faire penser ? Ou bien un squelette rongé par le vice et la solitude ? Pour filmer la réalité, Fellini en filme l’idée, le rêve. Il le fait avec une ferveur et un investissement proches du sentiment religieux. Mais il ne se revendique d’aucune chapelle. Avec La dolce vita, il rompt les amarres qui l’attachent à l’école néoréaliste. Pour lui, les maîtres sont du côté de Jung et de Buñuel, du décryptage des pulsions contradictoires et de la surréalité qui en dit long sur le monde dans lequel nous vivons. Sans préjuger des mœurs observées, Fellini agit en moraliste. La décadence l’obsède, mais il ne la met pas sur le compte de son époque – et ne propose pas non plus de remède. En dépit d’Anita Ekberg, naïade inattendue de la fontaine de Trévi, et malgré l’agitation mondaine des fêtes qui se succèdent, le film tend à l’immobilité. "Je prends la température d’un monde malade ; mais si le mercure indique 40 °C au début du film, il en indique également 40 à la fin. Rien n’a changé." Les personnages répètent les mêmes actions, s’enferrent dans des modes de fonctionnement. À force d’en avoir trop vu, ils regardent sans voir, tel, à la fin du film, l’atroce poisson échoué sur le rivage qui contemple d’un œil morne l’immensité du ciel.
Palme d'or du Festival de Cannes 1960
Anne Aghion compose une poignante lettre cinématographique à sa mère, disparue l'année de ses 10 ans, en 1970.
"Tu sais, maman, j'ai longtemps voulu faire un film sur toi, sur moi, sur notre histoire, mais je ne m'y mettais jamais. Et puis un jour, je suis tombée…" Plus de cinquante ans après la mort brutale de sa mère, emportée par la maladie alors qu'elle était âgée de 10 ans, la réalisatrice Anne Aghion entreprend d'explorer l'empreinte que ce traumatisme a laissée en elle. Documentariste reconnue, notamment pour son travail sur le génocide rwandais (Mon voisin, mon tueur, la trilogie des "Gacaca") et globe-trotteuse inlassable, elle a tourné et cheminé du Nicaragua à l'Antarctique. Marcher, filmer : les voyages et les projets se sont enchaînés, aiguillonnés par ce deuil jamais accompli, même si, au Rwanda, elle s'est sentie sombrer face à l'immense souffrance des survivants. Lorsqu'elle se fracture le pied en chutant sur un trottoir parisien, elle n'en continue pas moins de parcourir des kilomètres à travers le monde, insensible à sa propre douleur. Jusqu'à ce que sa blessure l'oblige enfin à s'arrêter, pour effectuer ce retour sur elle-même, et sur cette mère qu'elle a eu si peu le temps de connaître.
Arrêt sur images
Avec ses films et photos de famille, ses propres archives de réalisatrice et les images splendides glanées de ses voyages réguliers, dont ses aquarelles – entre New York et Paris, les villes de sa mère et de son père, où elle a elle-même vécu, le mont Ventoux et la Bretagne, hauts lieux de son enfance auxquels elle est restée fidèle, et l'Inde du Nord-Est, où elle est repartie à la recherche d'elle-même –, Anne Aghion compose pièce à pièce, pas à pas, une méditation tout sauf narcissique sur son histoire et sur le sens d'une vie. Dans cette lettre cinématographique adressée à sa mère, elle évoque aussi l'ombre portée de la Shoah sur sa famille paternelle, et la force de résistance des êtres qu'elle a filmés tout au long de son existence. Un documentaire à la fois profond et doux sur la possibilité de faire la paix en soi-même.