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Diane découvre que l'homme qu'elle aime, Hermann, éditeur bien connu, va publier le livre de l'homme dont elle a autrefois partagé la vie. L'angoisse s'installe. Puis Hermann rencontre Anne, qu'il a jadis quittée pour Diane. Une photo d'eux, prise d'un portable, circule bientôt. Cette fois, la crise gagne du terrain. Mais ce n'est pas fini, chacun finit par se trouver en liaison avec l'autre, multipliant les doutes... Tissé de petites névroses croisées entre amants, un conte d'angoisses où le rire s'emmêle, par l'auteur de "Rien sur Robert".
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa. Depuis le huis clos singulier du bateau, dans le va-et-vient et la parenthèse du voyage, la traversée replace au cœur du passage ces femmes et ces hommes bringuebalés.
Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
Une comédie dramatique émouvante sur fond de bandonéon et de manifestations.
En 2001, dans une Argentine en plein marasme économique, ravagée par le chômage et la corruption, Julio n’a plus d’espoir. Propriétaire d’un petit magasin de chaussures, ce passionné de bandonéon décide de quitter au plus vite Buenos Aires, avec sa mère et sa fille, pour émigrer en Allemagne. Mais le destin va en décider autrement, quand Mariella, chauffeuse de taxi, emboutit sa voiture après avoir grillé un feu rouge, et entre avec fracas dans sa vie, sans intention d’en sortir. Julio va-t-il tout abandonner pour un ailleurs inconnu qu’il idéalise, alors qu’en engageant une icône vieillissante du tango il permet à son orchestre de renouer avec sa gloire passée ? Mais dans les rues, les manifestations, sévèrement réprimées, se multiplient et l’Argentine sombre dans le chaos…
Le blues du bandonéiste
Dans un pays dont l’avenir ne cesse de s’obscurcir, celui de Julio apparaît tout aussi compromis. Au carrefour de sa vie, le musicien de tango a le blues, cachant son projet à ses camarades de l’orchestre, qui considèrent les exilés comme des traîtres. Comment rester soi-même quand la réalité se dérobe sous vos pieds et pousse à emprunter une nouvelle voie ? German Kral signe une émouvante tragi-comédie, où son héros, en proie au découragement, se souviendra que rien ne remplace les amis, la famille et le son du bandonéon, un cocktail d’autant plus revivifiant s’il est saupoudré d’un zeste d’amour.
À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.
De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.
Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.