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Un documentaire pour se plonger dans l'univers des couleurs et comprendre comment notre cerveau les perçoit et même les construit. Du développement de la vision des couleurs chez les nourrissons aux différentes manières de percevoir les couleurs selon les individus, du daltonisme à la synesthésie, le bleu et le jaune n'auront plus de secrets pour vous !

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En pleine décolonisation, l’ONU joue les arbitres entre anciennes puissances coloniales et nouveaux États africains. Khrouchtchev est furieux des ingérences belges et américaines au Congo. Pendant ce temps, Louis Armstrong, "Ambassadeur du Jazz", est envoyé par les États-Unis pour détourner l’attention d’un coup d’État soutenu par la CIA. Jazz, politique et décolonisation s’entremêlent dans cet épisode méconnu de la guerre froide.

New York, février 1961. Une soixantaine d’activistes interrompent, aux cris d’"assassins !", "meneurs d’esclaves !", "enfoirés racistes !", une séance du Conseil de sécurité de l’ONU. Aux côtés de la chanteuse Abbey Lincoln, de l’écrivaine Maya Angelou, du batteur Max Roach, ils crient leur révolte devant l’assassinat arbitraire de Patrice Lumumba. Petit retour quelques mois en arrière : alors que ce jeune leader congolais a arraché à la Belgique l’indépendance de son pays, proclamée le 30 juin 1960, les Nations unies, elles, tanguent face à un afflux de nouveaux membres – seize pays africains, fraîchement décolonisés et décidés à se faire entendre. L’équilibre des votes, traditionnellement en faveur des pays occidentaux, menace de basculer à l’avantage de ce que l’on n’appelle pas encore le "Sud global". Les États-Unis et le royaume belge craignent aussi de voir le sous-sol congolais, qui regorge de minerais stratégiques, tomber aux mains des Africains ou, pire en ces temps de guerre froide, de la Russie de Nikita Khrouchtchev. Quelques mois avant le meurtre de Lumumba, le gouvernement d’Eisenhower a "pris commande" de la tournée africaine d’un de ses meilleurs "ambassadeurs du jazz", Louis Armstrong. Celui-ci ignore que sa venue triomphale a pour but de détourner l’attention du coup d’État qui se déroule au Congo, fomenté par la Belgique et la CIA alors que l’ONU ferme les yeux.

Indépendance volée
Multirécompensé, nommé aux Oscars, ce documentaire renferme son propos rageur dans un magnétique écrin visuel et sonore. S’affranchissant de la chronologie, le film opte pour la libre association d’idées et raconte la poignée d’années effervescentes qui virent les anciens pays colonisés s’affirmer et se rapprocher, espoir d’un nouvel ordre mondial vite douché par le cynisme occidental et les barbouzeries de la CIA. D’une grande beauté formelle (citations sur fond noir, élégance des images, ironie du montage alterné), le film enchaîne avec un tempo parfait ses incandescentes archives. Il s’appuie, entre autres, sur les mémoires audio de Khrouchtchev, celles, lues à voix haute, d’Andrée Blouin, l’une des rares femmes africaines de tête de cette histoire, du diplomate irlandais et enfant terrible Conor Cruise O’Brien, sans oublier d’ahurissantes séquences diplomatiques (notamment celle où le roi Baudoin s’étonne que Lumumba fasse un discours le jour de l’indépendance du Congo). Seul interviewé, l’écrivain congolais In Koli Jean Bofane relie le sort actuel de son pays, toujours déchiré par la guerre civile, à cette indépendance volée soixante-cinq ans plus tôt. Cœur battant du film, la bande-son, somptueuse, renoue avec l’époque fiévreuse où jazz et politique était indissociables, de l’explosion du bebop aux explorations du free jazz. La performance chantée d’Abbey Lincoln, le blues ample de Nina Simone, les fulgurances de Max Roach font écho avec éloquence aux iniquités de leur temps. Instrumentalisé par la CIA, le jazz, par nature libre et protestataire, finit par ruer dans les brancards comme l’illustrent les volte-face de Louis Armstrong et de Dizzy Gillespie. Enrôlés dans de manipulatrices tournées en vertu du soft power, ils finirent par envoyer le pouvoir américain "au diable".

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Livraisons d’armes de la part de Pyongyang, transfert de technologies russes et présence de soldats nord-coréens sur le front du Donbass : une alliance qui déstabilise l’Europe et l’Asie du Nord-Est. Retour sur une relation née au lendemain de la Seconde guerre mondiale.

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Une œuvre unique où chaque instrument incarne un personnage. Renaud Capuçon dirige l’Orchestre de Chambre de Lausanne tandis que Jean Reno endosse le rôle du récitant.

Pierre mène une vie paisible avec son grand-père et ses amis les animaux : l’oiseau, le canard et le chat. L’oiseau se rit du canard qui ne sait pas voler. Le chat aimerait bien manger l’oiseau. Mais celui-ci est bien trop malin et garde ses distances. Un monde idyllique s’il n’y avait les incursions du grand méchant loup dans le pré côtoyant la maison. Ce conte pédagogique est célèbre pour son utilisation de thèmes musicaux. À chaque personnage est associé un instrument ou un groupe d’instruments. Les violons représentent Pierre, la flûte traversière symbolise l’oiseau, le hautbois incarne le canard et la clarinette le chat. Quant au loup, il est annoncé par trois cors d’harmonie, couverts par les timbales et la grosse caisse symbolisant les chasseurs qui lui tirent dessus. Heureusement, sans le tuer. Capturé par les protagonistes, il est emmené au jardin zoologique dans une marche triomphale tandis que le canard qu’il a avalé continue de cancaner dans son ventre.

Filmé le 9 janvier 2025 dans la Salle Métropole à Lausanne, Suisse.

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Auprès de malades, de psychiatres et de spécialistes de l’IA, un aperçu des recherches menées sur le sujet, mais aussi des interrogations qu’il soulève.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, un milliard d’individus souffriraient de troubles psychiques à travers la planète. "Les besoins ont explosé et nous n’avons pas les ressources humaines pour y faire face", constate le professeur Nikolaos Koutsouleris. La technologie, dès lors, pourrait-elle pallier le manque d’accès aux praticiens ? Parce qu’elle a la capacité d’analyser d’immenses volumes de données, l’intelligence artificielle est déjà utilisée dans le cadre de nombreuses études psychiatriques, qu’il s’agisse de déterminer l’origine d’une maladie ou de fournir des indications sur l’efficacité d’un traitement. La technologie sait par ailleurs reconnaître les émotions humaines, y compris feintes, et les imiter. Si des chercheurs s’en servent pour améliorer la relation entre patients et médecins, cette avancée pourrait ouvrir la voie à une IA thérapeutique. Aux États-Unis, des robots conversationnels ad hoc existent déjà, à l’instar de l’application Woebot, mise au point par la psychologue Alison Darcy pour permettre aux utilisateurs de prolonger leur thérapie au quotidien.

Des psys androïdes ?
Les machines font-elles de meilleurs thérapeutes que les humains ? Plébiscitée par les jeunes – comme l’attestent les résultats d’une étude de l’université d’Oslo –, l’IA présente l’avantage d’être disponible à tout moment et de libérer de la peur du jugement. Saskia, qui se débat avec les séquelles d’une enfance "remplie de peurs et d’insécurité", s’est ainsi dotée d’un compagnon virtuel qui l’accompagne au jour le jour et l’aide à surmonter ses instants de détresse. Mais n’y a-t-il pas un risque à confier notre bien-être psychologique à des robots – d’autant plus quand ils n’ont pas été "entraînés" par des spécialistes ? Aux côtés de chercheurs, d’entrepreneurs et de personnes en proie à la dépression, ce documentaire met en lumière les potentialités et les dangers de l’IA dans le domaine de la santé mentale.

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Enquête sur un affrontement idéologique acharné en marge de la présidentielle américaine.  

Dans un pays qui n’a jamais paru autant divisé et menacé de chaos, une guerre culturelle est en cours. Dans le sillage de Donald Trump, l’aile la plus populiste et conservatrice du Parti républicain s’attaque aux écoles et aux bibliothèques publiques, où séviraient des "corrupteurs de la jeunesse", taxés de pédophilie et d’allégeance "communiste". Sous prétexte de défendre le "droit à l’innocence" des enfants, l’offre de livres, soumise aussi à la pression de groupes de parents hostiles à ce qu’ils regroupent pêle-mêle sous le nom de “wokisme”, fait ainsi l’objet d’interdictions. Au total, quelque six mille titres ont ainsi été proscrits ici ou là de 2021 à 2023. Derrière cette tentative de constituer une nouvelle majorité morale et conservatrice, "chrétienne, blanche et nationaliste", se dessine en fait une attaque contre les minorités LGBTQIA+ et afro-américaines, sans oublier les intellectuels libéraux. Parti d’initiatives locales, le mouvement s'est métamorphosé en phénomène national de grande ampleur.  

Aux rayons de la censure 
Quelle machine politique sous-tend cette attaque frontale contre le système éducatif américain et au-delà, contre la liberté de penser ? À travers plusieurs États, le documentaire enquête sur les coups de force de cette vague identitaire et réactionnaire, qui manipule des parents en manque de repères face à l’évolution de la société, et à travers eux leurs enfants. Grâce à de nombreux témoignages, Ilan Ziv radiographie en profondeur les mentalités et les courants historiques à l’œuvre derrière cette volonté d’infléchir les lois et de réinstaurer la censure. Bien que les ouvrages traitant de l'identité sexuelle et raciale aient souvent été contestés dans la sphère scolaire, les méthodes et les objectifs de cette vague néoconservatrice témoignent d’une offensive massive et inédite. C'est ainsi qu’en Floride des romans graphiques tels que Maus d’Art Spiegelman et l'adaptation du journal d'Anne Frank, mais aussi toute l'œuvre de Toni Morrison, sont déjà tenus à l'écart de nombreuses bibliothèques. La dernière étape avant les autodafés ? 

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Un titre méconnu qui incarne à merveille la veine littéraire de son auteur, tout en laissant poindre une note subtilement humoristique. Avec Leonor Silveira, Michel Piccoli et Irene Papas.

Dans un riche palais situé sur une île de l’archipel des Açores, un couple d’aristocrates frivoles, Leonor et Rogério, donne une réception luxueuse. À leur table, Michel, grand bourgeois libertin, ne cache pas son attirance pour son hôtesse, à laquelle il fait des avances sous les yeux de son mari et de sa propre femme, Irene. Si Michel ne parvient pas à conquérir Leonor ce jour-là, les deux couples se retrouvent cinq ans plus tard au même endroit, lors d’un dîner au cours duquel resurgissent le désir et la jalousie...
 

À fleurets mouchetés
Dans une œuvre aussi littéraire et délicieusement verbeuse que celle de Manoel de Oliveira, Party fait figure de prototype : une heure et demie de palabres à la tonalité volontairement théâtrale, loin de tout réalisme, sur les désirs contradictoires et complémentaires des hommes et des femmes. Cette logorrhée des sentiments et du désœuvrement, qui tente de retarder l’effondrement d’un monde aristocratique insouciant, est scindée en deux chapitres : le premier se déroule dans une atmosphère festive malgré un ciel grisâtre, donnant la sensation étrange de baigner dans les décors intemporels d’une pièce de Tchekhov, transposée au milieu de l’Atlantique ; le second, déployé dans la noirceur d’une nuit d’orage, sous les dorures oppressantes d’une vieille demeure lusitanienne, fait basculer ses protagonistes dans une cruauté évoquant August Strindberg. Ici, l’action et le suspense naissent des ombres dansant sur les vieux murs et des entrées et sorties des personnages, enfermés dans des plans à la composition rigoriste. Pour autant, la nature rigolarde du cinéaste, vieux monsieur facétieux trop heureux de continuer à créer, semble toujours empêcher le film de basculer dans le cynisme et le lugubre, à l’image d’un détail absurde du décor (l’immense barracuda empaillé trônant au centre de la table) ou du plan final sur le visage de son actrice fétiche Leonor Silveira, vibrant de romantisme et d’optimisme au terme de ce voyage au bout de la nuit des sentiments.

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Ce documentaire fait revivre la culture pré-chrétienne de l'Irlande et montre comment l'Église fondée par Patrick enseignait également l'éducation, la science et la philosophie.

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Cette farce sanguinaire aux échos contemporains offre à John Malkovich un rôle taillé sur mesure. 

Sénateur et conseiller de l’empereur Néron, Sénèque est considéré comme l’homme le plus sage de Rome. Mais le jeune despote se montre de plus en plus rétif à ses interminables leçons de vie. Las de son épouse Octavia, Néron décide de la mettre à mort pour épouser Poppée. Quand son tuteur philosophe proteste, Néron le menace ouvertement. Sénèque, qui a déjà subi l’atroce rigueur de l’exil, comprend que ses jours sont comptés. Accusé de complot contre Néron, il reçoit l’ordre de se suicider avant le lever du jour. Il décide de faire de cette échéance un morceau de bravoure. Entraînant dans cette funeste cérémonie Paulina, sa jeune et naïve épouse, il se donnera la mort devant ses proches au cours d’une représentation où il livrera une dernière fois sa vision de la vie.

Biopic atypique
Sous le regard corrosif du cinéaste allemand Robert Schwentke (Red, déjà avec John Malkovich, Flight Plan), la fin programmée de Sénèque prend l’allure d’une farce cauchemardesque, doublée d’images gore et remplie de clins d’œil à l’époque actuelle. Le visage du jeune Néron et le "Mr. President" qu’on lui sert ne sont pas sans rappeler un certain Donald Trump, tandis que les plans panoramiques et le clinquant des costumes font le lien avec la furie décomplexée des réseaux sociaux. Présenté à la Berlinale 2023, ce biopic atypique permet à John Malkovich de déployer des trésors d’ambiguïté dans le rôle-titre, écrit spécialement pour lui. Pontifiant, pathétique, son Sénèque, symbole de la compromission des élites intellectuelles avec un pouvoir tyrannique, finit néanmoins par incarner la force du verbe, tant il est animé, jusqu’aux portes de la mort, d’un perpétuel désir de philosopher – et de pérorer. 

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1979. La révolution iranienne, la paix égypto-israélienne, le siège de la mosquée de La Mecque et l'invasion soviétique en l'Afghanistan : en une année, ces quatre évènements ont métamorphosé le Moyen-Orient. L’islam politique a conquis le pouvoir, affectant les sociétés de manière brutale. Un moment charnière dont les conséquences déstabilisent encore aujourd'hui le monde entier.

Épisode 1 - L’émergence des chefs religieux

Au cours des années 1970, le Moyen-Orient, pris dans un mouvement de modernisation et de sécularisation fulgurant, est devenu un champ de bataille idéologique opposant les leaders pro-occidentaux d’orientation libérale comme le shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, soutenu par les États-Unis, et les alliés de l’Union soviétique – baassistes en Syrie et en Irak, communistes au pouvoir en Afghanistan. La fin de la décennie voit s’y opérer un basculement radical. Si Jimmy Carter décrit l’Iran comme "un îlot de stabilité dans l’une des zones les plus agitées au monde", l’opposition politique grandit contre le régime autoritaire et corrompu, à gauche comme dans les milieux religieux. Devenu depuis son exil en France une figure de proue de la révolution naissante, l’ayatollah Khomeyni fait un retour triomphal à Téhéran en février 1979, après la fuite du Shah, et instaure un mois plus tard, par référendum, une république islamique dans le pays à majorité chiite. Les événements en Iran font des émules auprès de mouvements islamistes des pays voisins. En Égypte, le traité de paix signé le 26 mars avec Israël – premier en son genre dans le monde arabe – marque un tournant diplomatique, mais prépare également le terrain pour la montée de groupes extrémistes, comme le Jihad islamique. En Afghanistan, traditionalistes et islamistes exploitent, comme en Iran, les liens des dirigeants avec une puissance étrangère – en l’occurrence l’URSS – pour attiser la colère… 

Retrouver la seconde partie du documentaire en cliquant ici.

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